Faire l’amour avant le mariage est-ce que c’est un péché ? [Jehiela]

« Il ne faut pas coucher avant le mariage ; on risque d’être en retard à la cérémonie ». C’est ce que j’aime bien dire à ceux qui me posent cette question pour déplacer les enjeux et faire sourire.

Derrière cette question il y a une attente de validation ou de refus. Si on répond qu’il ne faut pas on devient un docteur de la loi qui parle sur la base de je ne sais quelle règle (c’est écrit où dans la Bible ?). Et si on répond positivement, on donne une caution à ceux qui veulent coucher n’importe comment.

Donc…
La question à se poser est autre : coucher ensemble, c’est faire un, c’est être couple. Mariage civil ou pas. Mariage religieux ou pas. Coucher c’est être mariés parce que l’union sexuelle pour Dieu est l’apanage du couple clairement uni. Et ce « clairement uni », dans notre cadre culturel et règlementaire c’est… le mariage entre un homme et une femme.

Le problème est donc que si on couche avec quelqu’un qui ne sera pas à terme notre conjoint, on sape cette relation durable en créant un adultère avant l’heure, que l’Ecriture appelle généralement fornication. C’est pour ça que la société a posé des marqueurs simples, pour une trajectoire lisible :
– on s’apprécie
– on se fiance (publication dans les familles et dans la famille de l’Eglise)
– on se marie (à la mairie en France, pour être vraiment considérés comme mariés par tous, dont l’Etat)
– on se marie (ou chez nous luthéro-réformés, on est bénis) à l’Eglise, pour mettre ça vraiment devant Dieu explicitement.

Un héritage m’est proposé ; ma situation étant déjà bonne. Je veux obéir à Jésus sur tout cet argent- or ; j’entends «prends- conserve». Comment savoir si j’ai l’intelligence obscurcie- si je pèche ? [Christophe]

Je ne peux pas entendre à votre place ce que le Seigneur a comme projet pour vous, et pour vous avec cet argent ; s’il vous demande de le prendre et de le conserver c’est peut-être qu’il veut vous amener à en faire quelque chose que vous ne savez pas encore ?

Ce qui est sûr par contre dans la Bible c’est que l’argent doit rester un moyen, et pas un but en soi, au risque de devenir une idole qui prend le pouvoir sur nos vies. Je ne vous cite que la parole la plus évidente (Luc 16,13) : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent. » Dans cet Évangile en particulier, Jésus nous met en garde contre ce pouvoir de l’argent que nous voyons aujourd’hui tous les jours à l’œuvre autour de nous.

Concernant cet héritage que vous mentionnez, la bonne question à se poser pour rester fidèle à l’Evangile est donc peut-être : en l’acceptant, de quoi vais-je hériter dans ma vie (qui peut être attaché à ceux qui vous lèguent cet argent par exemple), et est-ce que cela ne m’empêchera pas de témoigner de Christ ? Ou encore : vais-je rester libre vis à vis de cet argent, ou vais-je me mettre à prendre des décisions en fonction de lui ? Et pour savoir si on est libre ou pas vis à vis de l’argent, la Bible nous donne un tuyau : être capable de donner de son argent est plutôt bon signe !

Est-il possible- jeune converti- d’avoir une foi qui grandit chaque jour tout en étant de moins en moins concerné et impliqué dans mon Eglise locale ? Peut on se sentir appelé vers une autre Eglise ? [Rémy]

Vous posez ici la question de l’engagement dans une communauté et de ses difficultés. La première chose à faire est de rendre grâce à Dieu pour l’assemblée dans laquelle il vous a conduit, lui-même, sans doute non sans raison.La seconde chose à faire est de vous poser la question de ce qui vous conduit à vouloir quitter votre église, afin d’éviter de la quitter pour de mauvaises raisons.

Voici des exemples de mauvaises raisons de quitter son assemblée.
1-« Il n’y a pas assez de dynamisme, pas les personnes qu’il faut, pas les bonnes activités, pas la bonne musique ». La Bible n’ invite pas le croyant à juger l’église mais à prendre sa part dans le service de l’Eglise avec ce que Dieu lui a donné pour la communauté (1 Corinthiens 12). Après la conversion vient le temps de quitter sa position de consommateur pour prendre l’habit du serviteur, qui est forcément un peu plus difficile à porter. Cela ne doit pas  faire peur, car beaucoup de joie et de croissance sont à la clef de cette démarche.
2-« La prédication ne me parle pas,  je ressens un malaise au culte ou dans les réunions ». Depuis la chute de l’humain dans le jardin d’Eden, la Parole de Dieu a la caractéristique de déranger voir de dégoûter l’humain, qui préfère s’imaginer que ce qu’il croit lui-même est la vérité plutôt que de l’entendre d’autres et de devoir  la mettre en pratique. Les frères et sœurs, qui nous disent la Parole, même lorsqu’elle nous déplaît, sont pour nous une bénédiction. On ne peut grandir autrement dans la foi, qu’avec et par les autres. La paix que nous pensons avoir lorsque nous nous coupons de la communauté n’est souvent qu’une fuite devant la difficulté de ce que Dieu veut nous donner. C’est le sens de l’exhortation que nous trouvons en Hébreux 10/23-25.
3-« Je suis fâché avec untel ou untel qui n’est pas correct avec moi » ou « j’ai vu qu’il y avait dans mon église de grands pécheurs ». Ce mobile n’est pas valable. Il est normal que l’Eglise soit composée de pécheurs. Nous en sommes tous. Plutôt que de fuir notre église, nous devons nous souvenir de cette vérité et aller vers le frère ou la sœur pour lui partager ce que nous avons sur le cœur afin de grandir dans l’amour. Voir Matthieu 18/15-18

4-« Je suis trop occupé, j’ai maintenant trop de travail ou trop de loisirs ». Dieu vous a mis dans une église qu’il bénit par sa Parole,  il vous a tiré de la mort pour vous faire vivre à jamais…une séance de piscine ou une sortie en famille doivent-elles avoir la priorité ? Moins on fréquente l’Eglise, moins on a envie de la fréquenter et cela n’est jamais  un signe de croissance spirituelle puisque Dieu nous ordonne de prendre du temps pour  lui (Exode 20, Deutéronome 5)

Voici maintenant trois bonnes raisons de quitter votre église.
1-Ce qui y est prêché n’est pas conforme à la Bible et vous en avez parlé avec le pasteur.
2-Vous subissez des abus avérés dans votre église et vous en avez parlé à d’autres personnes.
3-Vous avez discerné, avec vos frères et sœurs de l’église, notamment les responsables, que vous étiez appelés ailleurs, pour des raisons missionnaires, par exemple..

Puisse le Seigneur vous éclairer et vous bénir en abondance au seuil de cette nouvelle étape d’engagement !

Jésus aurait-il aussi pu dire : « Je suis contre l’avortement mais pour sa légalisation. » ? [Simon]

La Bible ne parle pas clairement ni directement d’avortement.

Mais dans le livre de Jérémie, Dieu dit au prophète qu’Il le connaissait « avant de te former dans le ventre de ta mère » et l’avait déjà consacré (1,5), ce que l’apôtre Paul dit aussi s’agissant de lui-même (Galates 1,5).

Nous lisons aussi dans la Bible que Dieu forme dans le ventre maternel et est déjà à ce moment-là bel et bien en relation avec Sa créature (Ps119,13-16).

Enfin, le livre de l’Exode prévoit la même sanction pénale pour la mort du bébé d’une femme enceinte que pour tout autre meurtre (Exode 21, 22-25), ce qui laisse penser que le statut d’un enfant en gestation est bien celui d’un être humain. La Bible ne fait pas explicitement mention de l’avortement, pourtant bien connu, sans doute parce que l’expérience suffisait à constater qu’il s’agissait bien d’un être vivant (à 6 semaines, le cœur bat déjà). Chez le peuple d’Israël, on ne pouvait pas être sérieusement « pour l’avortement ».

Jésus est venu en tant que Messie d’Israël, son roi attendu afin qu’il restaure le peuple élu pour qu’il joue son rôle de lumière des nations (Luc 2, 30-32), et que s’accomplisse la promesse faite à Abraham « toutes les nations de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12,3).

La mission de Jésus était bien d’amener son peuple à la repentance, à revenir à Dieu, et à pratiquer la justice, possible par le Saint-Esprit (Ezéchiel 36,27).

Les personnes desquelles Jésus dénonçait les pratiques injustes n’étaient logiquement pas les membres des nations loin de Dieu… Il polémiquait avec les membres de son peuple qui prétendaient servir le Dieu d’Israël mais qui n’accomplissaient pas vraiment Sa loi (Matthieu 15,3). Jésus n’a pas été amené à se prononcer sur les pratiques des autres nations et leurs législations, car tel n’était pas son mandat lors de son incarnation.

Jésus ne pouvait être favorable au péché, le salaire du péché étant la mort (Romains 6,23). Jésus est venu apporter la libération de la puissance du péché et donc des pratiques qui n’apportent pas le vrai bonheur, aux sociétés comme aux individus.

Qu’en est-il de toutes ces représentations de crânes ou de tatouages morbides ? Y a-t-il un impact pour la personne à arborer des habits/tatouages avec des crânes- serpents ? Danger ou pas ? [MaZi]

La question du tatouage est liée à la question de l’appartenance et de la confiance. Dans un passage qui parle de la particularité du peuple d’Israël par rapport aux autres peuples, la Bible  dit de ne pas se faire de tatouages. Elle fait probablement référence à une pratique des peuples polythéistes qui entouraient Israël. Ils se tatouaient de signes liés à leur divinité pour marquer leur appartenance et pour se protéger. Les Israélites au contraire, étaient invités à avoir confiance en Dieu et à lui appartenir (Esaïe 44/1-5).

Le vêtement, quant à lui, est perçu comme le reflet de la personne qui le porte. Ainsi, les chrétiens  invités par Paul à se dévêtir de leur ancienne nature avec ses désirs trompeurs pour recevoir l’homme nouveau que l’Esprit produit en nous. (Ephésiens 4/22-24).

La question à nous poser est celle de l’origine de notre désir de porter des signes sur notre corps ou nos vêtements. Sommes-nous conduits par la mode, par des pensées morbides ou par le désir de rendre gloire à Dieu  ? Pensons-nous que ces signes nous donnerons une identité, une appartenance, une sécurité en dehors de celles que Dieu nous donne ? Croyons-nous qu’ils nous protégeront de la mort qu’ils représentent ? Pensons-nous que le porte de tels signes est un bon témoignage, qui dit l’oeuvre de l’Esprit en nous  ?

Ce sont en effet les désirs de nos coeurs plus que les signes eux-mêmes qui peuvent nous conduire loin de Dieu et doivent nous mener dans la repentance.

Comment on fait pour devenir chrétien ? [Ab]

Un chrétien, c’est un homme, une femme ou un enfant qui met sa confiance en Dieu en acceptant la vie nouvelle qu’il nous offre en Jésus-Christ. « Devenir chrétien » est un processus qui se déroule en plusieurs étapes.
Etape 1 : Souvent on commence par devenir chrétien en apprenant à connaître le Dieu de Jésus-Christ. Il est difficile, en effet, de mettre sa confiance en Dieu sans le connaître. Pour certains, cette étape se vit dés l’enfance, au sein d’une famille chrétienne. Pour d’autres, cette découverte est plus tardive. Les églises chrétiennes proposent souvent des parcours de découverte qui sont un moyen efficace et fiable d’acquérir les connaissances et les expériences qui permettent d’apprendre à connaître Dieu.
Etape 2 : Cette étape advient quand à un moment de notre cheminement, on peut affirmer sans crainte que Dieu est notre sauveur en Jésus-Christ, dans la confiance que nous pouvons compter sur lui et dans la volonté de le suivre. C’est Dieu lui-même qui rend cette étape possible par son Saint-Esprit si bien que nous ne pouvons pas prévoir quand, ni comment cette démarche de confiance va pouvoir advenir. Ainsi, chez certaines personnes que Dieu vient chercher avant qu’elles ne le cherchent, les étapes 1 et 2 sont inversées. Toujours est-il que le baptême ou la confirmation surviennent généralement à l’issue de ces deux premières étapes. C’est une étape décisive qui maque notre appartenance à la communauté chrétienne.
Etape 3 : Une fois baptisés ou confirmés, nous sommes appelés chaque jour et toujours à « devenir chrétiens », en grandissant dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour, en nous détournant de ce qui nous conduit loin de Dieu, pour nous attacher toujours plus à Dieu, dans l’écoute et la mise en pratique de sa parole, le service et la prière.
A chacune de ces étapes, fréquenter régulièrement une église est important voir nécessaire, afin de trouver encouragements, conseils et juste enseignement. Ne sachant pas à quelle étape vous vous trouvez, je vous laisse un verset qui m’a toujours beaucoup encouragée dans ma vie chrétienne, en particulier pendant l' »étape 1″.

Matthieu 7/7-8  « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. »

Est-ce insulter Dieu que de penser que le récit de la Création est une métaphore ? [Stelphar

Les chrétiens comprennent le récit de la création de diverses manières. Certains pensent que les choses se sont déroulées exactement comme cela est raconté en Genèse 1. D’autres pensent que les jours de ce récit sont des milliards d’années et trouvent que ce qui y est raconté  n’est pas si éloigné de ce qu’avance la science actuelle. D’autres, enfin, pensent que le récit biblique ne cherche pas à expliquer comment les choses se sont déroulées au point de vue historique mais vise bien plutôt à énoncer des vérités sur Dieu et sur le monde. Pour ces derniers, le récit de la création ne dit pas le « comment » du monde, mais le « pourquoi du monde ». Ils s’en remettent donc à ce que dit la science et à ses évolutions, quand il s’agit de déterminer le « comment » les choses.
Je pense qu’il est possible d’avoir chacune de ces positions sans insulter Dieu, si on accepte  le centre de ce que ce texte communique : Dieu a voulu créé un monde beau et bon, il est la source de toute vie, notre créateur, celui qui a le dessus sur tout ce qui nous détruit. Je crois aussi qu’il y a, dans le respect des positions des autres chrétiens, quelque chose qui honore Dieu : la reconnaissance que l’intelligence humaine ne peut pas déterminer exactement ce qu’il en a été de cette création qui est l’affaire de Dieu et le respect de la foi de nos frères et sœurs, qu’il ne s’agit pas d’ébranler par notre orgueil, qu’il soit scientifique ou théologique (1 Corinthiens 8/1-3).

Je ne comprends pas sur quels critères se base notre pasteur lorsqu’il refuse qu’une personne puisse faire un don (ex. de fruit et légumes) à l’un des frères de cette même Eglise. [Rémy]

Faire un don à  qui en a besoin est recommandé par la Bible (Matthieu 25/13-45 ou Esaïe 58, par exemple). Je ne peux donc pas vous dire sur quels critères votre pasteur se base, sinon imaginer quelque chose lié à la spécificité de la situation de ceux qui veulent donner ou de celui à qui on aimerait donner. Ainsi, Paul dit, par exemple, qu’il ne convient pas de remplacer les proches dans l’aide qu’il est nécessaire d’apporter aux veuves, à l’époque démunies, afin que celles qui n’ont aucune autre solution puisse être vraiment aidées (1 Tim 5/3-4). On voit aussi, en Actes, les apôtre organiser le don aux démunis, afin que ce travail s’harmonise correctement avec la nécessité de prêcher la Parole et permette une équité (Actes 6/ 1-7).
Qu’imaginer quant à la situation que vous évoquez ? Peut-être votre pasteur ne veut-il pas que cette personne soit privilégiée par rapport à d’autres et préfère-t-il donc que les dons soient répartis par un conseil, dans l’église ? Peut-être a-t-il proposé à cette personne de se faire aider par sa famille ou des associations plus à même de l’accompagner, ce qu’elle aurait refusé ? Il ne s’agit ici que d’hypothèse. Il convient en tous cas d’avoir à l’esprit qu’il est possible que votre pasteur sache des choses qu’ils ne puisse pas partager avec vous, puisqu’il est tenu à la confidentialité.

Comment expliquer la réussite des méchants dont on se plaint dans les psaumes ? [Daniel]

Un certain nombre de psaumes déplorent effectivement la réussite des méchants (le 73 par exemple), mais aussi le malheur des justes (le 69). D’autres toutefois soulignent le malheur des méchants (le 91), et la réussite de justes (le 112).

Dans leur logique, les Ecritures affirment que Dieu est au commencement et à la fin du monde, qu’Il gouverne le monde (Psaume 9). Mais tout n’est pas encore soumis à Dieu et son Messie (1Corinthiens 15, 20-28). Dans l’attente du temps où Dieu sera tout en tous, l’injustice continue de sévir sous l’influence du « dieu de ce monde » (2Corinthiens 4,2),… Mais même l’injustice, qui est, mystérieusement, sous le contrôle de Dieu (Psaume 2), est appelée à servir et révéler, finalement, le plan de Dieu et Sa gloire, sachant que Dieu rendra la justice (Psaume 75, voir aussi Psaume 62, 13). Comme le dit Paul « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28).

Jean 19,30 : « Jésus rendit l’esprit ». Quelle différence avec l’expression « rendre l’âme » ? [Joël]

L’expression « rendre l’âme » est rare dans la Bible (Genèse 35,18), « rendre l’esprit » également. Que se passe-t-il quand on meurt ? Dans la manière biblique et hébraïque de dire les choses, on dit que l’âme périt, ou qu’elle descend au séjour des morts, alors que le corps a disparu. C’est que l’esprit ne souffle plus, s’en est allé. L’expression « rendre l’esprit » semble donc plus conforme à cette manière-là de dire les choses : le souffle donné par Dieu à toute âme, toute vie (Psaume 104,29-30), s’en retourne à lui.

Dans l’expression utilisée pour Jésus, il y a aussi un autre sens : lui qui vivait totalement de l’Esprit de Dieu, il rend cet Esprit (qui est une personne) disponible pour d’autres, pour ses disciples (Jean 14 / 16-17, 28). « Rendre l’Esprit » à son Père, c’est dire ultimement sa confiance. Ressuscité, il est en communion parfaite avec le Père et avec cet Esprit. « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. » (1 Corinthiens 15,45)