Que penser de Lourdes et de Fatima ? Marie peut-elle vraiment faire des miracles ? [Marie-Jo]

Dieu seul opère ou fait opérer des miracles, appelés dans les évangiles soit « actes de puissance » soit (dans Jean) « signes ». Ce sont des actes reconnus comme désignant leur auteur, Dieu, aux yeux de la foi. Le Christ en a accompli un certain nombre, se désignant alors lui-même comme Dieu… ce qui n’a pas convaincu ses adversaires, bien au contraire. Car ce qui est miracle aux yeux de la foi apparaît comme magie aux yeux de l’incroyance. Et les gens confondent souvent les deux ! Car des manipulations de la nature des gens ou des choses peuvent aussi être de l’ordre de la magie, et/ou des œuvres du diable !

Dans la Bible, qui est notre seule référence ultime, Marie, la mère de Jésus, n’accomplit aucun miracle. Les disciples, oui, au nom de Jésus – ce qui n’est pas une formule magique, cf. Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13 à 16.

Le critère pour reconnaître un miracle comme tel n’est pas son caractère surnaturel, mais qu’il permette d’y voir l’action de Dieu, action libératrice, et le témoignage de Jésus. Dieu peut bien se servir de ce qu’il veut pour se manifester : il s’est servi des étoiles pour parler aux Mages dans le récit de Noël selon Matthieu, puisque les Mages étaient astrologues ! Il peut bien se servir d’une image de Marie pour se manifester à des gens qui n’ont hélas reçu de l’Évangile que cette image. Mais alors, ceux qui ont vu cette « apparition » se sont-ils convertis au Seigneur Jésus plutôt qu’à Marie ?

Il faut enfin noter que la « marque » de l’Évangile n’est pas les miracles, mais l’amour qui place l’autre au-dessus de soi, ce que Jésus a vécu jusques et y compris sa mort sur la croix. Cette mort est le seul vrai lieu où l’on peut contempler le salut puissant de Dieu pour les humains, ce que nous affirmons en proclamant que Christ est ressuscité, dans l’espérance de notre propre résurrection.

Les pentecôtistes parlent en langues, un langage incompréhensible. Je pensais qu’Actes 2 faisait référence au fait de parler en langues étrangères, compréhensibles ; non ? [Julie]

Vous pensiez juste ! Le texte du chapitre 2 des Actes des Apôtres parle effectivement de « xénolalie », le fait de parler en langues étrangères, non connues des locuteurs. Évidemment, le but de cette xénolalie est que l’annonce de l’Évangile soit reçue par tout le monde. Cela restera la préoccupation majeure des chrétiens. Dès le 2e siècle et encore aujourd’hui, les Églises et Sociétés bibliques traduisent la Bible dans toutes les langues et tous les niveaux de langue possibles et imaginables.

Mais d’autres textes bibliques parlent bel et bien de « glossolalie », qui est le fait de parler, prier ou chanter en une langue inconnue sous l’action du même Saint Esprit. Le but est autre : c’est d’être libéré de ce qui nous empêche intérieurement de prier librement le Seigneur, et notamment du langage appris. Une telle expérience, si elle libère celui qui en est le bénéficiaire, ne sert pas à faire comprendre l’Évangile, elle n’édifie pas (sauf à être traduite par une autre révélation « en clair »). C’est ce que l’apôtre Paul expliquait aux Corinthiens, notamment au chapitre 14 de sa première épître.

Dans la même épître, au chapitre 13, il évoquait « les langues des humains et des anges », c’est-à-dire et la xénolalie et la glossolalie.

Ceci dit, cette expérience du « parler en langues » n’est pas limitée au pentecôtisme, elle peut se produire dans n’importe quelle dénomination ou confession chrétienne, dite alors charismatique. Par ailleurs dans les milieux ordinairement pentecôtistes ou charismatiques, on considère que c’est le moindre charisme, celui qui manifeste le « baptême du Saint-Esprit », lequel Esprit accomplit beaucoup d’autres choses, de la prédication aux guérisons, etc.

Ce qui distingue ordinairement le pentecôtisme, c’est de considérer que ce don est obligatoirement reçu par les chrétiens, et que ceux (ou les Églises) qui ne l’ont pas reçu ne peuvent pas en faire l’économie.

Les réformés ont-ils une théologie eucharistique qui diffère de celle des évangéliques ? [Kanyr]

C’est bien sûr la Bible, qui définit pour nous la sainte cène, en particulier la première épître aux Corinthiens, chapitre 10 versets 14 à 22 et chapitre 11 versets 20 à 34. L’apôtre Paul évoquait alors non pas directement la célébration mais son contexte dans le cadre d’autres repas, et les dérapages constatés.

La théologie réformée classique a lu dans ces textes l’affirmation claire qu’il se passe quelque chose de particulier lors de la cène, que la participation à ce repas est le moyen par lequel nous sommes mis en communion avec le corps et le sang de Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous. Comme il n’est plus présent ici-bas, c’est le Saint-Esprit qui réalise cette communion, non pas ordinairement seulement, mais ici de manière particulière.

Comme le dit la Concorde entre réformés, luthériens, frères tchèques et méthodistes en Europe (§ 18, 15b et 19) :

« Dans la Cène, Jésus-Christ le ressuscité se donne lui-même en son corps et son sang, livrés à la mort pour tous, par la promesse de sa parole, avec le pain et le vin. De la sorte, il se donne lui-même sans restriction à tous ceux qui reçoivent le pain et le vin ; la foi reçoit la cène pour le salut, l’incrédulité la reçoit pour le jugement.

Il nous accorde ainsi le pardon des péchés et nous libère pour une vie nouvelle dans la foi. Il renouvelle notre assurance d’être membres de son corps. Il nous fortifie pour le service des hommes.

Nous ne saurions dissocier la communion avec Jésus-Christ en son corps et en son sang de l’acte de manger et de boire. Toute considération du mode de présence du Christ dans la cène qui serait détachée de cet acte risque d’obscurcir le sens de la cène. »

Il me semble que, pour la plupart des Églises évangéliques, la cène est d’abord un mémorial, accompli selon l’ordre du Christ. Mais l’aspect de l’action de l’Esprit à cette occasion n’est pas souligné. Comme pour le baptême d’ailleurs, la théologie évangélique privilégie la foi, l’action humaine, chrétienne, dans la célébration du sacrement, quand les réformés privilégient l’action divine en vue de la foi. C’est une différence certaine de point de vue. Mais les uns comme les autres obéissent à l’ordre du Christ de célébrer ce repas, et les uns et les autres le font dignement, comme y exhortait Paul.

Quelle différence entre les rêves et les songes ? Peut-on suivre l’interprétation de nos rêves sans se tromper après avoir prié ? Comment interpréter correctement nos rêves ? Quelles aides trouver ? [M]

« Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 124 / 8) Toute aide, pour toute chose, est donc à rechercher en Jésus-Christ, dans la Parole de Dieu. C’est-à-dire, pour nous, d’abord dans la Bible, lue avec foi et dans la prière.

Dieu bien sûr peut s’adresser à nous par des rêves (ou des songes, c’est pareil). Mais la prière ne peut se contenter de… quoi faire, d’ailleurs ? Demander à Dieu si notre interprétation du rêve est la bonne ? Mais la réponse de Dieu ne viendra pas dans l’air du temps, seulement dans la Bible. Celle-ci est le critère dernier de toute parole dont nous croyons qu’elle vient de Dieu : cette parole est-elle ou non conforme à la révélation biblique en général, et à tel texte en particulier par lequel Dieu peut éclairer ce rêve ?

Nous pouvons nous faire aider dans cette lecture, dans cette mise en relation de notre rêve (en l’occurrence, mais ça peut être autre chose) avec le texte biblique. Les frères et sœurs peuvent nous aider (l’Église sert à ça), les ministres (pasteurs ou anciens) aussi, et des psychologues chrétiens (car le rêve relève aussi et simplement de la psychologie : il ne faut pas prendre forcément nos rêves pour un message divin), etc. Tout comme dans la Bible, lorsque les souverains (israélites ou étrangers) faisaient un rêve dont ils suspectaient qu’il pouvait venir de Dieu, ils s’adressaient à un prophète : aujourd’hui, c’est le texte biblique qui est prophète pour nous éclairer, mais nous pouvons y être amenés par d’autres lecteurs ! En tout cas, nous ne pouvons pas être prophètes pour nous-mêmes tout seuls, me semble-t-il.

Dans Ézéchiel 44 / 25 : « Un sacrificateur n’ira pas vers un mort, de peur de se rendre impur. » Pourquoi assiste-t-on à un culte avant l’enterrement ? [Marc]

Plusieurs remarques pour répondre à votre question.

Tout d’abord, l’Ancien Testament est ancien ! Non pas à cause de sa date d’édition, mais parce qu’il est dépassé par le Nouveau qu’il annonçait. Dans le Nouveau, il n’y a plus de sacrificateurs, ni d’impureté rituelle (cf. Actes 10). Le Christ est le seul sacrificateur et l’unique victime expiatoire (cf. l’épître aux Hébreux). Il n’y a d’ailleurs plus de Temple non plus depuis 1.950 ans… Pasteurs et chrétiens ne sont pas des prêtres, sinon par la prière pour les autres, l’intercession, et pour ce faire ils le sont tous de par leur baptême, quelles que soient les circonstances.

Quant au texte que vous citez, la réponse en est bien sûr l’histoire du « bon Samaritain » (Luc 10 / 30-37), où le sacrificateur et le lévite appliquent ce verset, tandis que le Samaritain (Jésus ?) s’approche, lui, du blessé qui est peut-être mort (moi ?). C’est Jésus qui accomplit l’Ancien Testament en rendant caduques ses ordonnances rituelles, par sa propre mort et sa résurrection, gage de la mienne.

La question du culte à l’occasion d’un enterrement ou d’une crémation est très différente, en protestantisme. Il ne s’agit pas de s’approcher du mort (le culte peut avoir lieu sans la présence du cercueil, d’ailleurs), mais d’une famille en deuil, pour prier avec elle (les « condoléances » au sens propre), et écouter ensemble la Parole que Dieu lui adresse, témoignage justement de cette résurrection pour le défunt comme pour chacune des personnes présentes. Ce culte n’est donc pas nécessaire (pour éviter toute idolâtrie, les Réformés d’autrefois s’en passaient), mais il est à la fois l’expression de la fraternité chrétienne (soutenir des frères et sœurs dans la peine) et la mission de l’Église (annoncer l’Évangile en toute circonstance).

Pourquoi faut-il prier en langue ? J’ai l’impression de répéter tout le temps la même chose. Qu’est-ce que cela m’apporte de prier en langue ? Cela vient-il de l’Esprit ? Est-ce le bon ? [Carmen]

« La prière exauce Dieu », avais-je lu un jour. Le but de la prière n’est pas, absolument pas, que « cela vous apporte quelque chose » ! Quelle que soit la forme de cette prière… La prière est un moment d’intimité avec Dieu, elle est portée par le Saint-Esprit, qu’elle soit en français, en langues, en silence, en chant, en tout ce qui vous vient à ce moment-là.

« Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : « Abba » – “Père !” L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8 / 15-16) « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. » (ibid. 26-27)

Lorsque la prière est tellement centrée sur celui qui prie que le partenaire (Dieu) ne compte plus, alors ce n’est plus une prière, mais du narcissisme ! Même lorsqu’elle se fait « en langues ». Pourtant, la glossolalie est normalement un don de Dieu, celui qui prie ainsi se laisse porter par une expression qui, justement, ne vient pas de lui, qu’il ne maîtrise pas, qui le libère pour un instant de lui-même et de ses facilités ou difficultés à s’exprimer par son intelligence. On ne peut donc pas se dire « je vais prier en langues », ni « il faut prier en langues » ; mais seulement être reconnaissant lorsque cela se passe, et vivre cette prière dans la liberté des enfants de Dieu s’adressant à leur Père. Si, pour vous, la glossolalie est un handicap, ne la pratiquez pas : vous êtes libre !

La Bible dit que nous sommes mis à part dès le sein de notre mère, choisis par Dieu comme Israël, et d’autre part que le salut est offert à tous en J.-C. Quelle est notre part dans tout ça ? [Manu]

C’est une question qui depuis toujours divise le christianisme. Pélage, comme le judaïsme avant lui, insistait sur la part de l’être humain dans son salut. Le catholicisme souligne qu’avec l’aide de Dieu, l’être humain peut faire ce qu’il faut. Au sein-même du protestantisme, alors que les Réformateurs insistaient, eux, sur la prédestination des croyants, le méthodisme (et à sa suite la majorité du courant évangélique, notamment le pentecôtisme), a réintroduit la nécessité du choix.

Pourquoi donc faudrait-il que nous y ayons notre part, dans notre salut ? Nous en sommes indignes, et « incapables par nous-mêmes d’aucun bien » (cf. la confession des péchés de Calvin et Bèze). C’est un pur cadeau. Je ne puis qu’en être reconnaissant, dès que j’ai conscience de l’avoir reçu, et le mettre en œuvre dans ma vie et autour de moi avec l’aide du Saint-Esprit, comme témoignage rendu à Jésus-Christ.

Mais le salut n’est-il pas offert à tous en Jésus-Christ, comme vous l’écrivez ? Certes ! C’est bien pour ça que le témoignage évangélique est nécessaire, et qu’un chrétien ou une Église ne peut pas justifier n’importe quoi… Pour saisir ce salut, il faut bien que l’être humain ait d’abord une conscience aiguë de son indignité, de son péché, pour recevoir joyeusement le fait que Christ l’a pris sur lui et l’en a libéré par sa mort et sa résurrection. « Vous êtes sauvés par grâce, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Éphésiens 2 / 8)

Comment les deux s’articulent-ils pour les autres ? C’est dans la main de Dieu, pas dans la mienne ! À moins que ce ne soit une question de regard. J’ai lu une fois (sous une plume pentecôtiste), que celui qui était à l’extérieur semblait avoir le choix d’entrer ou non, pour s’apercevoir une fois dedans qu’il y était attendu et qu’il n’aurait pas pu faire autrement… Quant à moi qui sais être dedans, je ne puis que rendre grâces humblement.

Jean 19,30 : « Jésus rendit l’esprit ». Quelle différence avec l’expression « rendre l’âme » ? [Joël]

L’expression « rendre l’âme » est rare dans la Bible (Genèse 35,18), « rendre l’esprit » également. Que se passe-t-il quand on meurt ? Dans la manière biblique et hébraïque de dire les choses, on dit que l’âme périt, ou qu’elle descend au séjour des morts, alors que le corps a disparu. C’est que l’esprit ne souffle plus, s’en est allé. L’expression « rendre l’esprit » semble donc plus conforme à cette manière-là de dire les choses : le souffle donné par Dieu à toute âme, toute vie (Psaume 104,29-30), s’en retourne à lui.

Dans l’expression utilisée pour Jésus, il y a aussi un autre sens : lui qui vivait totalement de l’Esprit de Dieu, il rend cet Esprit (qui est une personne) disponible pour d’autres, pour ses disciples (Jean 14 / 16-17, 28). « Rendre l’Esprit » à son Père, c’est dire ultimement sa confiance. Ressuscité, il est en communion parfaite avec le Père et avec cet Esprit. « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. » (1 Corinthiens 15,45)

Si Satan est une créature de Dieu, devons nous l’aimer comme toutes les autres ? Que serait un rapport sain à sa personne ? [Simon]

Dieu nous commande, dans le Lévitique (19,18), d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Dans l’Évangile (Jean 13,34), Jésus commande à ses disciples de s’aimer les uns les autres.

Il n’est écrit nulle part d’aimer toutes les créatures. Devrions-nous aimer les rochers, les étoiles, les plantes, les araignées, etc. ? Ça n’a pas de sens. L’amour est un attribut de Dieu, il concerne celles de ses créatures qui sont son image : les humains.

Un rapport sain au satan (est-il une personne ?) est le rapport que Dieu lui-même a désormais avec lui à notre égard : ne plus l’écouter, l’envoyer balader, et se préoccuper seulement de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ, et de ce qu’il nous offre à vivre à travers sa Parole. C’est ainsi que notre liberté s’exercera à l’encontre des démons et autres puissances qui prétendent dominer sur nous alors qu’elles devraient nous être soumises, à nous comme à Christ (Colossiens 2,15 ; 1 Pierre 3,2 ; etc.).

Pourquoi Dieu a-t-il choisi Israël comme peuple élu ? [Marianne]

« Élu » signifie « choisi ». Dieu n’a pas choisi Israël parmi tous les peuples « disponibles » ! Mais Dieu, qui avait tenté de faire alliance avec toute l’humanité qu’il avait créée, puis sauvée du Déluge, a finalement fait alliance avec un homme, Abraham, afin qu’ « en sa descendance toutes les familles de la terre soient bénies » (Genèse 12 / 3 etc., cité par Actes 3 / 25). Les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (surnommé Israël) sont donc les agents de cette bénédiction, héritiers d’une promesse faite à leurs ancêtres.

C’est à ce titre que le peuple d’Israël est le « peuple élu », c’est-à-dire choisi par Dieu pour cette mission. Celle-ci devait s’accomplir à travers la fidélité du peuple, de ses chefs et de ses membres, à la Loi que Dieu avait donnée par Moïse. Tout l’Ancien Testament montre qu’il n’en a rien été : l’infidélité d’Israël lui a été reprochée par Dieu via ses prophètes, et sanctionnée par l’Exil à Babylone. La bénédiction de toute l’humanité ne pouvait donc pas passer par l’obéissance d’Israël ; mais à travers sa désobéissance, c’est par un seul des descendants d’Abraham : Jésus, seul juste, que des gens de toute nation seront amenés vers le Père (Galates 3 / 16).

Ceci dit, la promesse de Dieu demeure : Israël (comme peuple croyant, pas comme État !) a reçu à travers la Bible tout ce qu’il lui faut pour reconnaître le Christ et adhérer à lui (Romains 9 / 3-4 et le chapitre 11). Il est et reste témoin de l’amour de Dieu pour l’humanité, amour qui a pris corps en Jésus-Christ, fils d’Israël quant à son humanité.