Hélas, Ludivine, c’est son « travail »… Lorsque la Bible parle du « satan », c’est en tant qu’accusateur au tribunal de Dieu. Or elle nous dit aussi (Zacharie, ch. 3, v. 2 ; Évangile selon Luc, ch. 10, v. 18) que Dieu n’écoute plus cet accusateur, qui continue son œuvre, dévoyée, sur la terre, auprès de nous qui l’écoutons encore.
Cette œuvre est multiforme. Il accuse Dieu à nos oreilles, et il nous accuse nous, nous convaincant que Dieu ne nous aime pas à cause de ce que nous avons fait de mal ou pas fait de bien, et nous tentant de toutes sortes de manières. Il manipule des « démons » et autres forces spirituelles qui, sans lui, nous seraient soumis à cause de Jésus. Ainsi, nous avons à lutter contre ces forces adverses, nous qui appartenons à Jésus-Christ et qui apprenons à lutter avec les armes de Dieu, comme Paul l’exposait notamment aux chrétiens d’Éphèse (ch. 6, v. 10 à 18).
Nous gagnons par l’Esprit de Dieu bien des batailles (« lorsqu’on referme une porte », dites-vous). L’Ennemi pour autant ne s’en satisfait pas, et il revient à la charge, par la même porte, la fenêtre ou tout autre accès, et sous la même forme ou sous une autre… Et si nous ne sommes plus des pécheurs aux yeux de Dieu, qui ne regarde que la croix de son Fils à travers laquelle il nous voit justes, néanmoins le péché continue d’agir dans nos membres, en nous, jusqu’à la fin. Il ne faut pas s’en étonner, mais pas non plus s’en satisfaire ! Et si nous tombons, nous savons qu’à cause de Christ nous ne tombons que par terre, et que par la foi nous pouvons nous relever sans sombrer.
Bon courage, donc, et sans désespérer. Car Dieu nous y aide, y compris à travers les frères et sœurs en Église !