Est-ce que Jésus est descendu aux enfers comme le dit le Credo ? [Yves]

Il faut en premier lieu relever que cette affirmation du Credo ou Symbole des Apôtres, la plus ancienne confession de foi commune à toutes les Eglises chrétienne, évoque les enfers, au pluriel. À distinguer de l’enfer au singulier, réalité que l’on pourrait identifier au fait d’être définitivement coupé d’avec Dieu, privé de son amour.

« Les enfers » est l’équivalent en français du mot hébreu « shéol » ou du grec « Hadès ».  Dans l’Ancien Testament, le shéol c’est le séjour des morts, lieu redouté car on ne peut plus y célébrer le Seigneur, qui est le Dieu vivant, et donc Dieu des vivants. Cette crainte s’exprime par exemple au Psaume 6 v.6 ou au psaume 88 v.11-12Avec une lueur d’espérance qui s’affirme aussi dans les Psaumes, par exemple au Ps.139 v.8 : même au séjour des morts, le Seigneur est présent ! Rien, aucun lieu ni aucune puissance n’échappe à sa souveraineté. 

C’est dans la nouvelle Alliance que cette espérance a été comblée : « Il est descendu aux enfers » signifie que Jésus a partagé cet état d’abandon et de solitude que l’apôtre Paul identifie comme le « salaire du péché » (Romains 6,35). Autrement dit Jésus est vraiment mort ! Il nous a rejoints jusqu’à ce point ultime de notre condition. Et Dieu « l’a délivré de l’hadès » ( Ac 2, 24). C’est la bonne nouvelle de Pâques, promesse de notre propre délivrance et de notre résurrection.

Y aura-t-il littéralement un troisième temple construit à Jérusalem avant le retour du Christ ? [Pierre]

Votre question, Pierre, est – et restera sans doute toujours – d’une actualité brûlante, tant on peut considérer que des équilibres essentiels de ce monde sont liés à la destinée de Jérusalem.  

Bibliquement, elle se trouve au carrefour de deux espérances : celle que propose le prophète Ezéchiel en publiant la vision du temple futur depuis l’exil où il se trouve avec le peuple juif à Babylone (Ezéchiel 40). Après la destruction du second Temple, en l’an 70 par les armées romaines, cette vision a été comprise dans les textes de la tradition juive comme annonçant la reconstruction d’un 3ème Temple (après celui de Salomon, et celui du retour d’Exil). 

L’autre espérance est celle que Paul exprime quand il avertit les chrétiens d’origine païenne que dans le projet de salut de Dieu, tout Israël sera sauvé (Romains 11). 

En conjuguant ces deux espérances, on pourrait croire à la nécessité de ce 3ème Temple pour le salut des juifs … et de tous avec eux ! 

L’Ecriture témoigne pourtant, me semble-t-il, en faveur d’une autre option, qui est : plus de temple à Jérusalem. Je proposerais 3 références pour l’affirmer. 

  • L’heure du Christ ne donne plus la priorité aux lieux de culte mais à une adoration “ en esprit et en vérité” (Jn 4, 23). 
  • Le Christ avait déjà choqué son auditoire en annonçant la chute et le relèvement du Temple en 3 jours : il ne parlait pas des pierres, mais de lui-même, de sa mort et de sa résurrection (Matthieu 26, 61) 
  • La Jérusalem nouvelle du livre de l’Apocalypse ne comporte pas de Temple, car “ elle a pour temple le Seigneur tout-puissant, ainsi que l’agneau” (Apocalypse 21, 22) 

D’accord donc pour affirmer que le salut du monde est lié à celui du peuple d’Israël, mais, au vu des témoignages scripturaires, pas besoin d’en passer par cette oeuvre de pierre, que le Christ a déjà mise en question.   

Quelles différences entre luthériens- réformés et baptistes ? [Lulu]

Luthériens, réformés et baptistes font ensemble partie de la même famille protestante. Comme vous le savez sans doute déjà, il y a pas mal de nuances en son sein, qui en fait une sorte de kaléidoscope.  

En l’occurrence, la différence entre ceux qu’on peut nommer les luthero-réformés et les baptistes est loin d’être négligeable, puisqu’il s’agit de la question du baptême. Autrement dit de l’entrée dans la vie chrétienne. A ma gauche, les luthéro-réformés reconnaissant la validité du geste consistant à baptiser les enfants ; à ma droite les baptistes ne prenant en compte comme vrai baptême qu’un baptême choisi et accompli par une personne d’âge mûr, en son âme et conscience. Au coeur du débat se trouve le rôle des croyants dans l’oeuvre de salut. A ma gauche, on insiste sur la force irrésistible de la grâce ; à ma droite, sur la nécessaire profession de foi du baptisé. 

Cette différence est ancienne, puisqu’elle remonte au 16ème siècle, c’est-à-dire à la naissance même du protestantisme. En héritier de Saint Augustin, Martin Luther avait une très haute idée de la grâce de Dieu, et beaucoup de réserve quant au bien-fondé des décisions humaines. Il était soucieux aussi de changer l’Eglise de l’intérieur, en en conservant des fondements, en particulier les sacrements du baptême et de la Sainte-Cène. Sa position favorable au baptême des enfants peut s’expliquer par ces deux éléments. A la même époque se dessina une réforme plus radicale, menée par des chrétiens anabaptistes, rejetant la tradition du baptême des enfants, et mettant en en avant la nécessité de la nouvelle naissance des croyants dans le baptême. C’est de cette branche que viennent les baptistes, dont les premières communautés apparaissent en Angleterre et aux Pays-Bas au début du 17ème siècle. 

Puis je perdre mon salut si je vis hors mariage ? Je suis née de nouveau et mon compagnon refuse le mariage. [Déborah]

D’abord, traitons la question de la perte du salut.
Comment votre salut s’est-il mis en place ? Vous dites que vous êtes née de nouveau. Quelqu’un maîtrise-t-il sa naissance ? Personne.

Pour la nouvelle naissance, c’est juste la réception du message de la grâce de Dieu en Jésus-Christ qui nous ouvre la possibilité de dire : « Oui Père céleste, j’accepte d’être ton enfant, d’être sauvé.e et de naître de nouveau ».
Votre salut a été proposé et, une fois accepté, garanti et scellé par le sang de Christ.
Qui peut détruire quelque chose que Christ a construit ?
Le salut n’est pas quelque chose que l’on peu perdre à cause du péché, car Christ sait bien que nous demeurons des créatures marquées par le péché. La différence avec notre vie d’avant, c’est que, par l’accès au Père que nous garantit Jésus, à cause justement du salut qu’il nous a donné, nous pouvons demander pardon pour notre péché et en être lavés.

On ne peut donc « perdre son salut », en aucun cas.
On peut le refuser, mais ce serait un acte de rébellion consciente et frontale qui ressemblera de près à ce que Jésus appelle « blasphème contre le Saint-Esprit », quand on maudit Dieu en face droit dans les yeux, si j’ose dire.

Donc, vous ne pouvez pas perdre votre salut pour une question de statut conjugal.

1 Corinthiens 7:12-14 nous dit : « Si un frère a une femme non croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non croyant est sanctifié par la femme, et la femme non croyante est sanctifiée par le frère. »

Il faut donc plutôt intercéder pour votre conjoint. Il a peut-être dans sa tête l’idée qu’il y a de « bonnes raisons » de ne pas se marier :
– peut-être est-il insécurisé et inapte à prendre des engagements durables ; un accompagnement spirituel lui serait d’un plus grand bien,
– peut-être a-t-il eu de mauvaises images de la conjugalité, des expériences fâcheuses, à commencer par le couple de ses parents ou dans la famille ; il doit vivre une guérison intérieure.
– peut-être trouve-t-il que la pression que met l’Eglise, la famille, la société, et sa fiancée, est très étrange ; vous avez besoin de parler plus de l’intérêt d’être mariés.
– ou bien d’autres possibles encore…

Quoi qu’il en soit, dialoguez, et ne le « coincez » pas dans vos raisonnements, vos craintes, et vos discussions. Priez et Dieu fera le reste.

Pourquoi fallait-il que Jésus soit sacrifié pour nous sauver ? Dieu est bon- pourquoi a-t-il mis en place cette « règle du jeu » barbare ? [Alexis]

C’est vrai, Alexis, que la théologie chrétienne est allée jusqu’à présenter la mort du Christ un peu comme une “ règle du jeu “ destinée à satisfaire mécaniquement, ou mathématiquement la soif de colère du Père envers l’humanité. Et dans certaines Eglises, ou certains milieux, on se plaît à souligner toute la barbarie de la crucifixion, que la Bible, elle, se garde d’étaler. La logique est alors : plus le sang coule, plus le prix payé par le Christ pour notre salut est important ! 

Les Ecritures lient évidemment la mort du Christ, et donc, d’une certaine manière sa souffrance, au salut des croyants. Pourtant, il est juste de voir en elle plus le signe d’un amour que d’une cruauté. Je propose trois réflexions pour l’étayer. 

Le Christ ne vit sa mort comme un abandon que dans les derniers instants. Abandon à la volonté du Père (Matthieu 26, 42). Le reste de sa vie laisse voir le Messie qui se donne pour les autres. Une vie où le don est plus fort que l’abandon, et c’est aussi cette force du don qui conduit à la mort. 

Sa mort n’est pas la fin de l’histoire, mais sa résurrection, qui est vécue par les croyants, et présentée par les textes comme une victoire. La souffrance du Fils n’est donc pas le dernier mot, mais son élévation et son règne avec le Père, dans la réconciliation. La communion du Père et du Fils n’est pas rompue. 

Le pourquoi de la souffrance du Christ reste malgré tout un mystère que devant lequel nous plions le genou, parce que ses dimensions ultimes nous échappent (Philippiens 2, 6-11). En étant près du Christ, on comprend cependant que ce n’est pas souffrance qui est recherchée, mais le salut et la vie. 

Certains font appel à un magnétiseur pour leur santé. Quel est l’impact sur le plan spirituel ? [Nicole]

Il serait hasardeux, Nicole, de donner une réponse catégorique à votre question. Cet impact que vous mentionnez dépend à mon avis de plusieurs critères d’appréciation. J’en mentionnerai deux, les principaux pour moi :  

D’abord, de quelle pratique parlons-nous, exactement ? Entre un praticien qui utilise le rayonnement des pierres, relevant d’une chimie naturelle, et un autre qui se réclame d’un don de guérison transmis de génération en génération, il existe à mon sens une différence qualitative. Le deuxième cas est le plus susceptible d’atteindre spirituellement la personne “ soignée “, étant donné le mystère qui entoure en général l’origine de ce don. Une puissance qui ne dit pas son nom peut s’avérer nuisible, et c’est souvent le cas. Mieux vaut ne pas s’y fier, quand bien même elle serait efficace d’un point de vue de la santé physique.  

Ensuite, quelle est la disposition intérieure de la personne se soumettant au soin ? Est-elle psychiquement et spirituellement dans un état de vulnérabilité ? Si c’est le cas, elle sera d’autant plus exposée. Par vulnérabilité, j’entends aussi le fait de vouloir la santé à tout prix, ce qui peut être une entrave à la confiance en Dieu, confessé comme étant celui qui sauve son enfant dans la santé et dans la maladie. La santé est un bien éminemment souhaitable, mais on ne peut pas se jeter en son nom à corps perdu dans toutes les mains.  

La foi proclame que Christ est vainqueur de toute puissance de ce monde. Approprions-nous cette victoire, sans négliger le mal, mais sans nous y soumettre dans la peur.  

Peut-on être protestant et préférer la réincarnation à la résurrection ? [Pierre]

Un protestant est, avant tout, un chrétien. C’est à dire un disciple de Jésus-Christ.  Sa foi en Jésus-Christ est particulièrement « colorée de protestantisme » en fonction de plusieurs critères bien connus. Parmi eux, sa confiance en la seule autorité des Ecritures recueillies dans la Bible, inspirées par l’Esprit Saint, pour éclairer sa conscience et fonder ses convictions. Ainsi, un protestant ne croira pas en tel ou tel dogme ou article de foi selon ses goûts ou préférences, mais s’il est conforme à ce que dit la Bible (même quand ce que dit la Bible le heurte ou le dérange !).

Beaucoup de nos contemporains sont séduits par l’idée d’une réincarnation de l’âme, comme si une nouvelle chance, une autre vie nous était donnée au-delà de notre mort physique. De même, si j’ose la comparaison, qu’après une partie perdue dans un jeu vidéo, on peut appuyer sur la touche « reset » pour une nouvelle tentative. La croyance en la réincarnation repose sur l’idée d’un progrès spirituel de l’être humain qui, par ses efforts, parviendra ultimement à se libérer de la « roue du karma », le cycle des existences successives, encore appelé « Samsara ». Notions centrales du bouddhisme et de l’hindouisme qui voient dans la condition de tout être le résultat, la conséquence des actes commis dans ses vies antérieures.

Rien dans la Bible n’appuie une telle conception de la vie, de ses joies et de ses souffrances, de ses bonheurs ou malheurs. Nous n’avons qu’une seule vie, don du Créateur, et elle est appelée à l’éternité. La résurrection de Jésus-Christ n’est pas une migration de son âme d’un existence à une autre, mais la victoire de Dieu sur la mort dont il relève son Fils. Victoire qui est gage et promesse du Salut qui s’accomplira dans notre propre Résurrection (car la mort est la conséquence de notre péché) . Cette vie nouvelle et éternelle est l’œuvre du Seigneur : elle n’est pas le résultat de nos mérites ou de nos efforts, même religieux. Elle nous est offerte  gratuitement, par l’amour de celui qui a livré son propre fils pour nous tous (Romains 8,32). Et elle commence dès aujourd’hui, dans la foi.

 

Je ne vois rien dans la Bible qui parle du Millenium. Et pourtant que de débats. Qu’en penser ? [Véronique]

Eh bien si, Véronique ! La Bible évoque un règne de 1000 ans du Christ avec ses élus, au ch. 20 de l’Apocalypse. Cette question nous fait entrer dans l’eschatologie, c’est à dire tout ce qui concerne les fins dernières. Si tous les chrétiens s’accordent sur l’espérance d’un retour du Christ en gloire, inaugurant son règne éternel, il existe une grande variété de « scénarios » et d’interprétation de ces fameux 1000 ans ! Résumons-en (à très grands traits, le sujet étant complexe) les trois principaux :

  • Le pré-millénarisme interprète le plus littéralement ce passage d’Ap. 20 et d’autres textes bibliques. Quand le Christ reviendra, les croyants règneront avec lui pendant 1000 ans, au cours desquels justice et paix prévaudront sur terre, puisque Satan sera lié ((Ap 20,2). Il se révoltera au bout des 1000 ans pour être définitivement vaincu, et alors viendra le jugement dernier, prélude pour les incroyants à la damnation et pour les croyants à l’éternité.
  • Le post-millénarisme  prévoit un retour du Christ après le millénium. Cette période de 1000 ans désigne un temps au cours duquel l’Evangile  progressera parmi les humains, répandant justice et paix et rendant le monde meilleur. Il précèdera la résurrection de tous, le jugement dernier, et l’établissement d’une nouvelle création (cf 2 Pierre 3,13).
  • L’a-millénarisme ne prend pas à la lettre ce règne de 1000 ans. Il voit dans ce nombre le symbole de l’âge où nous vivons depuis la fin du ministère terrestre du Christ, celui de l’Eglise (rappelons que l’Apocalypse fourmille de chiffres, de couleurs et autres figures symboliques), Christ règne déjà en effet comme l’atteste Matthieu 28,18. Cet âge durera jusqu’à son retour.

Entre ces trois grandes options, dont la dernière est la plus simple, il existe une multitude de points de discussions secondaires. Par exemple, le Christ reviendra-t-il soudainement, par surprise, ou bien devons-nous rester attentifs aux signes des temps ? Les deux sans doute ! Quoi qu’il en soit,  et quel  que soit notre choix de doctrine eschatologique, l’essentiel est d’attendre le Règne de Dieu activement, en « tenant notre lampe allumée », en nous y préparant !

Le suicide condamne-t-il systématiquement à l’enfer ? [Anna]

Le seul péché qui ne sera pas pardonné, d’après la Bible, est le fameux « péché contre le Saint-Esprit », selon une parole de Jésus que l’on trouve dans l’Evangile selon Marc ch. 3,8-29 et ses parallèles (Matthieu et Luc). Jésus y parle d’un blasphème contre l’Esprit Saint, c’est à dire d’un refus conscient, voulu de la grâce de Dieu et de son Esprit d’amour et de miséricorde.  Voir aussi Hébreux 6,4-6 à ce sujet.

Le suicide est une expression de désespoir, seul moyen trouvé pour échapper à une vie devenue insupportable. Acte terrible, y compris par la culpabilité que le suicidaire, par son geste, fait peser consciemment ou pas, sur ses proches. Mais cela ne permet pas de dire qu’il pourrait séparer celui ou celle qui y cède de l’amour de Dieu et du Salut éternel qui nous est accordé en Jésus-Christ. Dans ces puissances et ces profondeurs dont parle Paul, parmi la longue liste de tout ce qui ne peut pas nous séparer de cet amour (Romains 8,39), il y a la puissance (pourquoi pas aussi celle du désespoir), la profondeur (y compris d’un désarroi, d’un état dépressif qui peut pousser même un chrétien à mettre fin à ses jours).

C’est un acte que nous n’avons pas à juger. Ce qui  compte avant tout est de prendre soin les uns des autres, de rester attentifs aux appels à l’aide, parfois discrets, que celui ou celle qui souffre nous envoie. Et si un proche met fin à ses jours, de refuser au nom de Jésus-Christ toute attaque de Satan, l’accusateur qui voudrait lier nos consciences.

Jésus dit que nous devons être parfaits comme le Père céleste est parfait. Comment faire ? [Maurice]

En laissant tomber, parce que c’est trop dur ! Plus gentiment, relisons le passage d’où cette affirmation est tirée. Il s’agit du verset 48 du chapitre 5 de l’évangile de Matthieu. Beaucoup de traductions proposent : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Ici, c’est la traduction « Segond 21 »).  Or le texte original, en grec, dit : « Vous serez donc parfaits… » Ce n’est pas exactement la même chose. « Vous serez parfaits » peut s’entendre comme une promesse, qui se réalisera justement si nous ne prenons pas cette parole comme un impératif. Car ce n’est pas par nos propres forces, nos bonnes actions, notre attitude religieuse, notre intelligence…, mais seulement par la grâce de Dieu que nous serons parfaits. Rendus parfaits par Lui. C’est pour cela que pendant toute la deuxième partie de ce chapitre 5, Jésus nous demande des choses franchement très difficiles : Ne pas dire la moindre insulte à quelqu’un, ne pas regarder une personne autre que notre conjoint avec le moindre désir sexuel, tendre la joue droite, etc. Impossible ? Certainement ! Mais rien n’est impossible à Dieu. L’enjeu et de renoncer à soi-même comme source de notre salut, pour, dans la prière, la lecture de la Bible et la fréquentation de l’Eglise, laisser Dieu nous travailler de l’intérieur, pour que notre impossible devienne son possible.