Peut-on être protestant et préférer la réincarnation à la résurrection ? [Pierre]

Un protestant est, avant tout, un chrétien. C’est à dire un disciple de Jésus-Christ.  Sa foi en Jésus-Christ est particulièrement « colorée de protestantisme » en fonction de plusieurs critères bien connus. Parmi eux, sa confiance en la seule autorité des Ecritures recueillies dans la Bible, inspirées par l’Esprit Saint, pour éclairer sa conscience et fonder ses convictions. Ainsi, un protestant ne croira pas en tel ou tel dogme ou article de foi selon ses goûts ou préférences, mais s’il est conforme à ce que dit la Bible (même quand ce que dit la Bible le heurte ou le dérange !).

Beaucoup de nos contemporains sont séduits par l’idée d’une réincarnation de l’âme, comme si une nouvelle chance, une autre vie nous était donnée au-delà de notre mort physique. De même, si j’ose la comparaison, qu’après une partie perdue dans un jeu vidéo, on peut appuyer sur la touche « reset » pour une nouvelle tentative. La croyance en la réincarnation repose sur l’idée d’un progrès spirituel de l’être humain qui, par ses efforts, parviendra ultimement à se libérer de la « roue du karma », le cycle des existences successives, encore appelé « Samsara ». Notions centrales du bouddhisme et de l’hindouisme qui voient dans la condition de tout être le résultat, la conséquence des actes commis dans ses vies antérieures.

Rien dans la Bible n’appuie une telle conception de la vie, de ses joies et de ses souffrances, de ses bonheurs ou malheurs. Nous n’avons qu’une seule vie, don du Créateur, et elle est appelée à l’éternité. La résurrection de Jésus-Christ n’est pas une migration de son âme d’un existence à une autre, mais la victoire de Dieu sur la mort dont il relève son Fils. Victoire qui est gage et promesse du Salut qui s’accomplira dans notre propre Résurrection (car la mort est la conséquence de notre péché) . Cette vie nouvelle et éternelle est l’œuvre du Seigneur : elle n’est pas le résultat de nos mérites ou de nos efforts, même religieux. Elle nous est offerte  gratuitement, par l’amour de celui qui a livré son propre fils pour nous tous (Romains 8,32). Et elle commence dès aujourd’hui, dans la foi.

 

Dois-je obligatoirement avouer mon infidélité- sachant que mon mari est dépressif ? [Ouriah]

Chère Ouriah, aucun des répondants sur 1001questions.fr ne revendique d’autre qualification que pastorale. Nous ne sommes pas des psychologues, pour décider si parler de votre infidélité à votre mari l’aiderait à sortir de son état dépressif ou l’y enfoncerait davantage. D’autant plus qu’un psychologue chercherait d’abord à comprendre les causes de cette dépression en en parlant avec l’intéressé…

Il vous demanderait aussi si cette « infidélité » appartient au passé, ou s’il s’agit d’une liaison dans laquelle vous êtes toujours engagée. Si la réponse est « oui », vous êtes-vous posée l’autre question ? A savoir, que pense le Seigneur de ma relation avec un autre homme ? Est-ce que je peux rester dans cette situation, et simplement me préoccuper qu’elle ne fasse pas souffrir celui à qui j’ai donné ma parole ?

 

La différence entre un chantre et un artiste chrétien ? [Emmanuel]

Les deux notions se recoupent sans se confondre.

Un chantre, dans l’Ancien Testament, était responsable de la conduite du chant et de la musique lors du culte rendu au Seigneur. Le plus célèbre est Asaph, cité en 1 Chroniques 15,17, car son nom est associé à plusieurs psaumes. Le chant et la musique, comme expression de louange et d’adoration, tiennent également une grande place dans le culte chrétien ! Beaucoup d’assemblées délèguent la conduite de la louange et des cantiques à des personnes sachant bien chanter, diriger un choeur, ou jouer d’un instrument de musique.

Un artiste chrétien est tout simplement un chrétien qui exerce le métier ou l’activité d’artiste ! Mais pas nécessairement lors du culte. Si c’est un musicien ou un chanteur, il peut témoigner de sa foi par son talent. En concert bien sûr, ou par ses compositions (Jean-Sébastien Bach est un bel exemple).  Le risque qu’il court toujours est le vedettariat, qui risque d’attirer plus l’attention sur lui-même que sur le Seigneur. C’est pourquoi J.S. Bach, toujours lui, terminait toutes ses partitions en écrivait SDG, les initiales d’ « A Dieu Seul la Gloire » en latin.

Le Ps 109 est différemment traduit dans parole de vie (PDV) et dans second 21 (S21). Quelle traduction est la plus fidèle ? [Olivier]

Cher Olivier, votre question a éveillé ma curiosité et j’ai pris le temps de comparer les deux textes. Mais avant de m’y plonger, je savais déjà que les deux versions, et même toutes les versions diffèreraient !

Non pas par leur contenu, ce qui peut arriver rarement, notamment en fonction du choix du traducteur lorsque le texte original est difficile à comprendre voire à reconstituer (par une divergence dans les manuscrits anciens).  Mais c’est par leur forme que toutes les traductions de la Bible divergent. Exemple : le v.3 du Psaume 109 : « ils m’enveloppent de discours haineux et me font la guerre sans raison » (version Segond 21) devient dans PdV « Leurs paroles de haine m’entourent de tous côtés, et ils m’attaquent sans raison ». Mais le sens est exactement le même. Simplement, Parole de Vie propose un vocabulaire plus simple (celui du français dit fondamental, environ 3000 mots), et a proposé « paroles » alors que Segond 21 a choisi « discours »,  et « m’entourent de tous côtés » plutôt que « m’enveloppent ».

Sur l’exemple que vous citez, il n’y pas une version meilleure que l’autre, mais l’une conviendra peut-être mieux que l’autre en fonction du lecteur et de sa pratique du français.

Bien sûr, on peut parfois trouver dans une version une erreur, par imprécision voire manipulation pour des raisons de théologie (par exemple la traduction des témoins de Jéhovah qui refusent la divinité de Jésus-Christ, dite du Monde Nouveau. rend Jean ch.1 v.1 par : « la Parole était un dieu ». La traduction correcte est : « la Parole était Dieu »). C’est pourquoi il est toujours bon de comparer plusieurs traductions de la Bible sur un même texte, si l’on ne connaît pas soi-même les langues bibliques (l’hébreu, le grec, ou l’araméen pour une partie du livre de Daniel).

Je ne vois rien dans la Bible qui parle du Millenium. Et pourtant que de débats. Qu’en penser ? [Véronique]

Eh bien si, Véronique ! La Bible évoque un règne de 1000 ans du Christ avec ses élus, au ch. 20 de l’Apocalypse. Cette question nous fait entrer dans l’eschatologie, c’est à dire tout ce qui concerne les fins dernières. Si tous les chrétiens s’accordent sur l’espérance d’un retour du Christ en gloire, inaugurant son règne éternel, il existe une grande variété de « scénarios » et d’interprétation de ces fameux 1000 ans ! Résumons-en (à très grands traits, le sujet étant complexe) les trois principaux :

  • Le pré-millénarisme interprète le plus littéralement ce passage d’Ap. 20 et d’autres textes bibliques. Quand le Christ reviendra, les croyants règneront avec lui pendant 1000 ans, au cours desquels justice et paix prévaudront sur terre, puisque Satan sera lié ((Ap 20,2). Il se révoltera au bout des 1000 ans pour être définitivement vaincu, et alors viendra le jugement dernier, prélude pour les incroyants à la damnation et pour les croyants à l’éternité.
  • Le post-millénarisme  prévoit un retour du Christ après le millénium. Cette période de 1000 ans désigne un temps au cours duquel l’Evangile  progressera parmi les humains, répandant justice et paix et rendant le monde meilleur. Il précèdera la résurrection de tous, le jugement dernier, et l’établissement d’une nouvelle création (cf 2 Pierre 3,13).
  • L’a-millénarisme ne prend pas à la lettre ce règne de 1000 ans. Il voit dans ce nombre le symbole de l’âge où nous vivons depuis la fin du ministère terrestre du Christ, celui de l’Eglise (rappelons que l’Apocalypse fourmille de chiffres, de couleurs et autres figures symboliques), Christ règne déjà en effet comme l’atteste Matthieu 28,18. Cet âge durera jusqu’à son retour.

Entre ces trois grandes options, dont la dernière est la plus simple, il existe une multitude de points de discussions secondaires. Par exemple, le Christ reviendra-t-il soudainement, par surprise, ou bien devons-nous rester attentifs aux signes des temps ? Les deux sans doute ! Quoi qu’il en soit,  et quel  que soit notre choix de doctrine eschatologique, l’essentiel est d’attendre le Règne de Dieu activement, en « tenant notre lampe allumée », en nous y préparant !

Le suicide condamne-t-il systématiquement à l’enfer ? [Anna]

Le seul péché qui ne sera pas pardonné, d’après la Bible, est le fameux « péché contre le Saint-Esprit », selon une parole de Jésus que l’on trouve dans l’Evangile selon Marc ch. 3,8-29 et ses parallèles (Matthieu et Luc). Jésus y parle d’un blasphème contre l’Esprit Saint, c’est à dire d’un refus conscient, voulu de la grâce de Dieu et de son Esprit d’amour et de miséricorde.  Voir aussi Hébreux 6,4-6 à ce sujet.

Le suicide est une expression de désespoir, seul moyen trouvé pour échapper à une vie devenue insupportable. Acte terrible, y compris par la culpabilité que le suicidaire, par son geste, fait peser consciemment ou pas, sur ses proches. Mais cela ne permet pas de dire qu’il pourrait séparer celui ou celle qui y cède de l’amour de Dieu et du Salut éternel qui nous est accordé en Jésus-Christ. Dans ces puissances et ces profondeurs dont parle Paul, parmi la longue liste de tout ce qui ne peut pas nous séparer de cet amour (Romains 8,39), il y a la puissance (pourquoi pas aussi celle du désespoir), la profondeur (y compris d’un désarroi, d’un état dépressif qui peut pousser même un chrétien à mettre fin à ses jours).

C’est un acte que nous n’avons pas à juger. Ce qui  compte avant tout est de prendre soin les uns des autres, de rester attentifs aux appels à l’aide, parfois discrets, que celui ou celle qui souffre nous envoie. Et si un proche met fin à ses jours, de refuser au nom de Jésus-Christ toute attaque de Satan, l’accusateur qui voudrait lier nos consciences.

A-t-on vraiment besoin de l’Eglise à l’heure de Youtube et Insta ? [Christelle]

La crise sanitaire en 2020 nous a brutalement coupés les uns des autres. Il n’était plus possible de se réunir physiquement, et beaucoup d’Eglises, de communautés locales, ont développé des moyens de communiquer, voire de se « réunir » virtuellement (cultes enregistrés ou diffusés en direct sur des chaines youtube, notamment). C’est une bonne chose en soi, mais un effet a été que beaucoup de chrétiens, une fois la crise passée, ont gardé l’habitude de se rendre au culte… en pyjama. Sans sortir de chez eux !

Mais l’Eglise reste une famille. Imaginerait-on des membres d’une famille humaine qui ne se verraient plus que par écrans interposés ? Les réseaux sociaux (vous en citez un) et autres géants de l’internet, de par leurs algorithmes de plus en plus puissants, tendent à nous isoler et nous enfermer dans nos choix de vie, nos préférences et nos goûts en terme de culture, de distraction, de consommation, voire d’idées et d’opinions. Ils nous orientent subtilement mais très efficacement vers les contenus qui nous plaisent (pour des raisons commerciales), érodant ainsi notre esprit critique,  restreignant notre capacité d’ouverture, notre sensibilité aux autres et à tout ce qui est autre. Je suis persuadé que la fréquentation de la communauté chrétienne, l’accueil et le partage fraternel (qui incluent aussi le débat), la communion dans la prière, la participation au repas du Seigneur, et l’écoute de la Parole de Dieu sont de puissants antidotes à cette vaste entreprise de formatage générée par l’intelligence artificielle.

Pourquoi y’a-t-il tant d’oppositions entre créationnistes et évolutionnistes ? [Olav]

Cher Olav, vous trouverez ci-dessous une réponse déjà  faite sur ce site voici quelques années. J’ajouterai simplement, pour rejoindre plus spécifiquement votre interrogation, que l’opposition est rude parce que ce qui est en jeu dans ce débat, pense-t-on, c’est la véracité des affirmations bibliques sur l’origine du monde, et donc le statut de la Bible comme parole inspirée par Dieu et donc exemple d’erreur.

Or l’accès à la vérité, quand on lit la Bible, n’est pas direct. Il ne suffit pas de lire un texte en étant persuadé qu’il est Parole de Dieu pour connaître la pensée de Dieu ! On peut passer à côté du texte et de son intention. Comme le montre l’exemple donné ci-dessous au sujet du 1er chapitre de la Genèse. Il faut non seulement lire, mais aussi comprendre. Et pour cela, non seulement notre capacité à raisonner, mais l’éclairage du Saint-Esprit sont indispensables. Et l’aide des autres aussi (voir Actes ch.8 v.30s).

Si l’on me pose la question : « pourquoi ce monde, et d’où vient tout ce qui est ?», je réponds que ce monde est le fruit de l’acte créateur de Dieu, comme l’affirme la Bible. Si l’on me demande « comment ce monde est-il apparu, et comment Dieu l’a-t-il créé? », alors je laisse les astrophysiciens et les biologistes nous expliquer que l’univers s’est formé sur des milliards d’années, que la prodigieuse diversité du vivant est le fruit d’un processus d’évolution fort long et complexe, etc. Et je m’émerveille d’autant plus de l’immense sagesse du Créateur.

Et si un partisan du créationnisme m’objecte : « mais le début de la Bible nous dit que tout a été créé en 7 jours », je réponds qu’il faut prendre le premier chapitre de la Genèse pour ce qu’il est, un poème liturgique glorifiant cette sagesse du créateur, et non un exposé scientifique des commencements de l’univers ou de l’apparition de la vie au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Si je prenais Genèse ch.1 à la lettre, comme un déroulement chronologique par exemple, j’aurais bien du mal à expliquer pourquoi le soleil n’est créé qu’au 4e jour alors qu’il n’y a pas de soir et de matin sans lui, donc de jour, sans lui. Ce que je retiens de ce cantique si bien construit, c’est que Dieu crée en ordonnant, en séparant des espaces, puis en les peuplant. Pas de place pour le chaos ou le vide ! Pas de place non plus pour la peur ou l’adoration idolâtre du soleil ou de la lune, divinisés au Proche-Orient à l’époque où ce texte fut composé : ils ne sont là que comme des lampions accrochés dans le ciel pour nous éclairer (voir Genèse 1,17-18). Le monde n’est pas « divin » en lui-même, il nous est donné par Dieu à préserver, à respecter, à connaître et étudier, à aimer. Ce que la science nous a appris avec la théorie du « big-bang », c’est que l’univers n’est ni éternel, ni infini, car il a un commencement, et donc une histoire, et aura aussi une fin. Ici, la science contemporaine a rejoint l’intuition géniale (et inspirée) des premiers mots de la Bible.  Pour résumer, à la question : « Création ou Evolution? », je réponds « faux problème ».

Est-ce que si on croit en Jésus mais qu’on n’est pas (encore) baptisé- on est sauvé ? [Judith]

A quelle condition est-on sauvé, c’est à dire, délivré du péché et de ses conséquences, à savoir la séparation d’avec le Dieu vivant, notre Père et notre Créateur ? Pendant des siècles, l’Eglise s’est arrogée le pouvoir d’ouvrir ou de barrer le chemin vers le ciel et l’éternité en faisant de l’administration des sacrements leur sésame indispensable. Et en forgeant des doctrines pour répondre aux cas particuliers, même s’il n’était guère possible de les fonder sur des textes bibliques.

Par exemple, au sujet des enfants morts à la naissance sans avoir été baptisés. Ils ne pouvaient « mériter » d’aller en enfer ! Mais toutefois, marqués par le péché originel, ils étaient censés rejoindre un lieu appelé « les limbes », sorte d’antichambre du Paradis (l’Eglise catholique a officiellement remis en cause cette doctrine en 2007, sans la condamner totalement). C’est pourquoi il était permis, en l’absence de prêtre, d’asperger un nourrisson à l’agonie au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, pratique appelée « ondoiement ».

Qu’en penser ? Ce n’est pas le baptême en lui-même, quelle que soit sa forme, mais Jésus-Christ qui nous sauve ! Le baptême ne nous confère pas  le statut d’enfant de Dieu, aimé de Lui, uni à lui par le don de Jésus-Christ. Il nous l’atteste. De même qu’une signature au bas d’un contrat marque l’engagement du contractant, le Seigneur s’engage envers nous par ce signe visible de sa grâce invisible. Comme un Père atteste son amour à son enfant par un geste de tendresse. Le baptême est un sacrement, mot qui vient du latin sacramentum, terme du droit désignant un dépôt de garantie, puis le serment de fidélité à la Patrie que prononçaient les militaires.

Comme votre question le souligne elle-même, Judith, le lieu où Dieu choisit de nous rencontrer, de nous retrouver, et de nous réconcilier avec lui, c’est la foi en son Fils Jésus-Christ. Jean ch.3, v.16, le verset qui résume l’Evangile, nous le rappelle utilement.

En quoi mes choix amoureux concerneraient Dieu ? [Andry]

Cher Andry, Dieu se sent concerné par toute votre vie, toute votre personne, dans toutes ses dimensions, spirituelle matérielle, sociale, et aussi affective ! C’est le message de la Bible : Dieu s’intéresse énormément à vous, comme à chaque être humain qu’il a créé à son image, et avec qui il s’est engagé dans l’aventure d’une alliance. Tout simplement parce qu’il vous aime comme un père aime son enfant, unique et irremplaçable.  Et veut le meilleur pour lui.

Sans vouloir me comparer à Dieu (!), je suis moi-même père et je m’intéresse aux relations de mes enfants. Ils sont adultes et libres de leur choix, bien sûr, mais je ne souhaiterais pas qu’ils connaissent déceptions et amertume en s’engageant, par exemple, dans une relation sentimentale à la légère, ou avec une personne peu fiable, etc. Et si cela arrivait, ce serait leur mentir, manquer d’amour envers eux que de ne pas leur faire part de ma préoccupation.

Le Seigneur nous a fait le cadeau formidable de la sexualité et de l’amour.  Il nous en a donné aussi, dans la Bible, le « mode d’emploi ». La relation amoureuse est promesse de bonheur et d’épanouissement. Mais elle peut devenir une vallée de larmes et de souffrances, par notre refus d’écouter ce que Dieu a à nous dire.  Ainsi, dans nos pays aujourd’hui, un mariage sur deux se termine par un divorce, paraît-il. Voilà qui incite à réfléchir !