En lisant Ps 2 et Rom 2.5-8 je comprends que la colère de Dieu s’abattra au jour du jugement sur le non-chrétien. Qu’est ce qui doit pousser l’Homme dans les bras de Christ ? Cette colère ou son amour ? [Christophe]

Les passages que vous citez ne sont pas les seuls qui parlent de la colère et du jugement de Dieu. La Bible nous dit en effet que Dieu est juste, que l’homme ne l’est pas et que le salut du monde passera donc  nécessairement pas un jugement.
Qu’est-ce que le jugement de Dieu ? Rien d’autre que la reconnaissance et l’élimination de ce qui en nous et autour de nous déraille ( le péché, le mal et la mort). Ainsi, comme vous le voyez, l’amour de Dieu, son désir de sauver l’homme est lié à son jugement. L’un et l’autre s’accomplissent parfaitement en Jésus, venu payer notre dette en mourant pour que ceux qui l’accueillent soit sauvés du jugement qui pesait sur eux pour être conduits en une vie nouvelle.
Concernant ce qui doit nous conduire dans les bras du Christ, la réponse est simple : c’est Dieu lui-même. Nous pouvons lire cela en Jean 6/44, par exemple ou en Ephésien 2/8-10. C’est en effet le Saint-Esprit qui nous donne de reconnaître notre péché, le mal et la mort en même temps que la justice que Jésus nous offre par amour. C’est lui qui nous donne la force de nous repentir et d’entrer avec confiance, dans la vie nouvelle qu’il met devant nous.

Bien moins progressiste que les autres membres de mon Eglise je suis pourtant pas un théologien distingué. Je me tais souvent et travaille seul. Que faire ? [Jean-Luc]

L’un des principes fondateurs de la réforme, c’est l’examen des écritures. Vous n’avez à avoir peur d’aucune théologie raffinée si vous argumentez sur cette base.  Si vous pensez être appelés à servir et grandir dans cette église, n’ayez donc peur ni de partager vos convictions, ni de les mettre en oeuvre dans le service de l’église. Vous apprendrez de ce dialogue qui vous fera évoluer dans vos convictions ou vous renforcera dans ce que vous croyez juste. Votre prière est aussi importante. Peut-être pourriez-vous songer à prendre quelques temps de ressourcements, avec des personnes qui vivent une spiritualité plus proche de la vôtre…retraite, réunions de prières d’autres églises etc…Puisse le Seigneur renouveler vos forces pour le service auquel il vous appelle. 

 » Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris et accepté comme certain: tu sais de qui tu l’as appris. Depuis ta tendre enfance tu connais les Saintes Ecritures; elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse qui conduit au salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute oeuvre bonne. »

2 Timothée 3 : 14-17

Peut-on (prétendre) aimer ses frères en Christ sans aimer être avec eux ? Que dit la Bible à ce sujet ? [PC]

Aimer les autres sans les rencontrer, voici une bonne manière de ne faire de mal à personne, pourrait-on dire, en citant le verset de Romains 13/10 : »L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

Il nous faut pourtant aller plus loin en cherchant ce qu’est vraiment l’amour selon Dieu. Nous trouvons sa définition clairement en 1 Jean 4/9-11. Nous apprenons dans ce passage que le modèle de l’amour est la mort de Jésus pour le salut des hommes. Ainsi, l’amour n’a rien de vagues mots ou de bons sentiments. Il implique un réel engagement pour l’autre. Or, comment veiller sur mon prochain, partager avec lui la Parole, l’aider matériellement ou en prière si je ne le rencontre pas en vrai ? Aimer « virtuellement », sans la rencontre, c’est fuir ce que la relation a de difficile, ces problèmes des autres que je me retrouve à devoir porter, ces reproches que je risque en disant la vérité…La Bible, qui nous parle de la venue de Dieu dans notre monde,  ne nous recommande pas de donner dans le  virtuel quand il s’agit d’aimer..

Galates 6/2 : « Portez les fardeaux les uns des autres et vous accomplirez ainsi la loi du Christ » 

Faire l’amour avant le mariage est-ce que c’est un péché ? [Jehiela]

« Il ne faut pas coucher avant le mariage ; on risque d’être en retard à la cérémonie ». C’est ce que j’aime bien dire à ceux qui me posent cette question pour déplacer les enjeux et faire sourire.

Derrière cette question il y a une attente de validation ou de refus. Si on répond qu’il ne faut pas on devient un docteur de la loi qui parle sur la base de je ne sais quelle règle (c’est écrit où dans la Bible ?). Et si on répond positivement, on donne une caution à ceux qui veulent coucher n’importe comment.

Donc…
La question à se poser est autre : coucher ensemble, c’est faire un, c’est être couple. Mariage civil ou pas. Mariage religieux ou pas. Coucher c’est être mariés parce que l’union sexuelle pour Dieu est l’apanage du couple clairement uni. Et ce « clairement uni », dans notre cadre culturel et règlementaire c’est… le mariage entre un homme et une femme.

Le problème est donc que si on couche avec quelqu’un qui ne sera pas à terme notre conjoint, on sape cette relation durable en créant un adultère avant l’heure, que l’Ecriture appelle généralement fornication. C’est pour ça que la société a posé des marqueurs simples, pour une trajectoire lisible :
– on s’apprécie
– on se fiance (publication dans les familles et dans la famille de l’Eglise)
– on se marie (à la mairie en France, pour être vraiment considérés comme mariés par tous, dont l’Etat)
– on se marie (ou chez nous luthéro-réformés, on est bénis) à l’Eglise, pour mettre ça vraiment devant Dieu explicitement.

La « théologie de l’alliance » est souvent opposée au dispensationalisme. Laquelle est biblique selon vous ? [Miriam]

Votre question est importante, parce que selon que l’on opte pour l’un ou l’autre de ces systèmes théologiques, on aboutit à des conclusions doctrinales et éthiques différentes. La « théologie de l’alliance », bien qu’ayant des appuis chez les Pères de l’Eglise, a été développée par Jean Calvin, le plus influent des théologiens réformés, et peut être considérée comme traditionnelle au sein du protestantisme. Le « dispensationalisme » est un système théologique développé au 19e siècle par John Darby, et popularisé par la Bible annotée de Cyrus Scofield. Il a eu une influence considérable sur le monde évangélique et particulièrement le mouvement pentecôtiste depuis lors.

Ces systèmes sont des tentatives de rendre compte de la logique biblique de l’histoire du salut… Il faudrait rentrer dans les détails de ces deux systèmes et leurs conséquences pour considérer leur pertinence au regard de la Bible… Mais la question du rapport aux textes est me semble-t-il un des enjeux de votre question, et c’est sur ce point que j’insisterai.

Le dispensationalisme apparait comme une réaction contre un certain relativisme quant à l’autorité de la Bible et de ses enseignements. Ce système a prétention à une fidélité littérale à la Bible. C’est par une lecture littérale des prophéties que le dispensationalisme aboutit à une de ses grandes particularités : la distinction les prophéties qui concernent l’Eglise, et celles qui concernent Israël.

Il me semble que respecter l’autorité des Ecritures ne doit pas conduire à une prétendue littéralité qui nous ferait passer à côté de certaines subtilités des Ecritures et de leur logique. Ainsi, la nouvelle alliance n’est pas si nouvelle que cela… elle révèle ce qui en réalité figurait dans les alliances précédentes (Hébreux 8,5 ; 2Corinthiens 3, 14-16). Ensuite, les premiers chrétiens ont considéré vivre l’accomplissement d’un certain nombre de prophéties, bien que non « littéralement », comme la reconstruction du Temple de Jérusalem (Jean 2, 19-22) ou la restauration du royaume de Juda (comparer le livre de Joël avec Actes 2). Dans quelle mesure certaines prophéties ont-elles été ou non pleinement accomplies, symboliquement ou « littéralement » ? Telle est la question. Sur la question très délicate du rapport Eglise/Israël, une théologie réformée traditionnelle, avec sa doctrine de la substitution, ne fait sans doute pas justice à certains textes comme Romains 9-11. Mais la doctrine de la substitution n’est pas non plus sans fondement.

Prudemment, je dirais que les textes bibliques sont globalement clairs et accessibles pour la conduite de nos vies et notre salut. Mais nous avons une distance culturelle avec l’époque d’écriture de ces textes qui rend aujourd’hui complexe certains de leurs aspects. Je crois qu’un certain littéralisme, en réalité marqué par le rationalisme moderne, peut nous éloigner du sens profond de certains textes bibliques, et donc du respect de leur autorité.

A partir de quel moment diriez vous que les 12 apôtres furent nés de nouveau et baptisés ? Ce qui est explicitement dit par Paul semble plus flou pour ceux qui étaient au contact de Jésus au début. [Joël]

A aucun moment les évangiles ne nous disent que les 12 disciples appelés par le Christ ont été baptisés, pas plus qu’ils interdisent de le penser ; nous savons seulement que Jésus a été baptisé et que l’Esprit s’est manifesté à ce moment-là.

Par contre, dans le livre des Actes, au chapitre 2, le récit de la Pentecôte met en scène le don de l’Esprit qui avait été clairement annoncé au chapitre 1 comme un baptême ; et vraisemblablement ils étaient plus que 12 !!! Le texte précise même (Actes 1,14) qu’il y avait en plus des 11 restants, des femmes et des frères de Jésus.

Il semble donc que c’est au moment de Pentecôte que les disciples (littéralement « ceux qui suivent ») deviennent sous l’action de l’Esprit les apôtres (littéralement « ceux qui sont envoyés »). Ce qui explique aussi que l’on puisse être disciple sans devenir apôtre, ou apôtre sans avoir été disciple avant : sur ce sujet le cas de Paul est particulièrement intéressant, lui qui était un farouche opposant avant sa conversion/baptême et devient pourtant un des héros de la suite du livre des Actes ! Et qui nous fait remarquer du même coup que le disciple Matthias qui a été élu en Actes 1 pour remplacer Judas est par contre remarquablement absent de la suite du récit….

Un chrétien peut-il être possédé par un démon ? [Ps]

En Matthieu 16,16 Pierre confesse que Jésus est le Messie, le Fils du Dieu vivant. Ce que Jésus agréé totalement en lui disant qu’il tient sa confession de foi de Dieu directement. Pourtant quelques versets plus loin, le même Pierre refuse de croire qu’il montera à Jérusalem pour souffrir, mourir et ressusciter. La réaction de Jésus est très claire et directe, voyant en Pierre, Satan. Pourtant Pierre n’en restera pas moins un disciple du Christ, tout au long du nouveau testament.

Alors quand on confesse Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, c’est à lui et lui seul que l’on remet sa personne toute entière. En ce sens le chrétien ne peut être possédé par quelqu’un d’autre que le Christ. Un chrétien lui appartient.

Mais les chrétiens sont encore dans le monde et le Royaume de Dieu n’est pas encore établi. Il est donc possible, comme Pierre, que le chrétien n’est pas laissé le Christ descendre jusqu’au plus profond de sa personne : corps, âme et esprit. S’il ne peut être possédé par un démon, il peut laisser la porte ouverte à quelqu’un d’autre que le Christ, de sorte qu’il sera parasité par autre chose que le Messie. Dans ce cas-là un ménage s’impose, au Nom de Jésus !

Cette nouvelle réponse à cette question apporte quelques clarifications. Merci aux personnes qui ont aidé à affiner et préciser la réponse.

Est-il possible- jeune converti- d’avoir une foi qui grandit chaque jour tout en étant de moins en moins concerné et impliqué dans mon Eglise locale ? Peut on se sentir appelé vers une autre Eglise ? [Rémy]

Vous posez ici la question de l’engagement dans une communauté et de ses difficultés. La première chose à faire est de rendre grâce à Dieu pour l’assemblée dans laquelle il vous a conduit, lui-même, sans doute non sans raison.La seconde chose à faire est de vous poser la question de ce qui vous conduit à vouloir quitter votre église, afin d’éviter de la quitter pour de mauvaises raisons.

Voici des exemples de mauvaises raisons de quitter son assemblée.
1-« Il n’y a pas assez de dynamisme, pas les personnes qu’il faut, pas les bonnes activités, pas la bonne musique ». La Bible n’ invite pas le croyant à juger l’église mais à prendre sa part dans le service de l’Eglise avec ce que Dieu lui a donné pour la communauté (1 Corinthiens 12). Après la conversion vient le temps de quitter sa position de consommateur pour prendre l’habit du serviteur, qui est forcément un peu plus difficile à porter. Cela ne doit pas  faire peur, car beaucoup de joie et de croissance sont à la clef de cette démarche.
2-« La prédication ne me parle pas,  je ressens un malaise au culte ou dans les réunions ». Depuis la chute de l’humain dans le jardin d’Eden, la Parole de Dieu a la caractéristique de déranger voir de dégoûter l’humain, qui préfère s’imaginer que ce qu’il croit lui-même est la vérité plutôt que de l’entendre d’autres et de devoir  la mettre en pratique. Les frères et sœurs, qui nous disent la Parole, même lorsqu’elle nous déplaît, sont pour nous une bénédiction. On ne peut grandir autrement dans la foi, qu’avec et par les autres. La paix que nous pensons avoir lorsque nous nous coupons de la communauté n’est souvent qu’une fuite devant la difficulté de ce que Dieu veut nous donner. C’est le sens de l’exhortation que nous trouvons en Hébreux 10/23-25.
3-« Je suis fâché avec untel ou untel qui n’est pas correct avec moi » ou « j’ai vu qu’il y avait dans mon église de grands pécheurs ». Ce mobile n’est pas valable. Il est normal que l’Eglise soit composée de pécheurs. Nous en sommes tous. Plutôt que de fuir notre église, nous devons nous souvenir de cette vérité et aller vers le frère ou la sœur pour lui partager ce que nous avons sur le cœur afin de grandir dans l’amour. Voir Matthieu 18/15-18

4-« Je suis trop occupé, j’ai maintenant trop de travail ou trop de loisirs ». Dieu vous a mis dans une église qu’il bénit par sa Parole,  il vous a tiré de la mort pour vous faire vivre à jamais…une séance de piscine ou une sortie en famille doivent-elles avoir la priorité ? Moins on fréquente l’Eglise, moins on a envie de la fréquenter et cela n’est jamais  un signe de croissance spirituelle puisque Dieu nous ordonne de prendre du temps pour  lui (Exode 20, Deutéronome 5)

Voici maintenant trois bonnes raisons de quitter votre église.
1-Ce qui y est prêché n’est pas conforme à la Bible et vous en avez parlé avec le pasteur.
2-Vous subissez des abus avérés dans votre église et vous en avez parlé à d’autres personnes.
3-Vous avez discerné, avec vos frères et sœurs de l’église, notamment les responsables, que vous étiez appelés ailleurs, pour des raisons missionnaires, par exemple..

Puisse le Seigneur vous éclairer et vous bénir en abondance au seuil de cette nouvelle étape d’engagement !

Jésus aurait-il aussi pu dire : « Je suis contre l’avortement mais pour sa légalisation. » ? [Simon]

La Bible ne parle pas clairement ni directement d’avortement.

Mais dans le livre de Jérémie, Dieu dit au prophète qu’Il le connaissait « avant de te former dans le ventre de ta mère » et l’avait déjà consacré (1,5), ce que l’apôtre Paul dit aussi s’agissant de lui-même (Galates 1,5).

Nous lisons aussi dans la Bible que Dieu forme dans le ventre maternel et est déjà à ce moment-là bel et bien en relation avec Sa créature (Ps119,13-16).

Enfin, le livre de l’Exode prévoit la même sanction pénale pour la mort du bébé d’une femme enceinte que pour tout autre meurtre (Exode 21, 22-25), ce qui laisse penser que le statut d’un enfant en gestation est bien celui d’un être humain. La Bible ne fait pas explicitement mention de l’avortement, pourtant bien connu, sans doute parce que l’expérience suffisait à constater qu’il s’agissait bien d’un être vivant (à 6 semaines, le cœur bat déjà). Chez le peuple d’Israël, on ne pouvait pas être sérieusement « pour l’avortement ».

Jésus est venu en tant que Messie d’Israël, son roi attendu afin qu’il restaure le peuple élu pour qu’il joue son rôle de lumière des nations (Luc 2, 30-32), et que s’accomplisse la promesse faite à Abraham « toutes les nations de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12,3).

La mission de Jésus était bien d’amener son peuple à la repentance, à revenir à Dieu, et à pratiquer la justice, possible par le Saint-Esprit (Ezéchiel 36,27).

Les personnes desquelles Jésus dénonçait les pratiques injustes n’étaient logiquement pas les membres des nations loin de Dieu… Il polémiquait avec les membres de son peuple qui prétendaient servir le Dieu d’Israël mais qui n’accomplissaient pas vraiment Sa loi (Matthieu 15,3). Jésus n’a pas été amené à se prononcer sur les pratiques des autres nations et leurs législations, car tel n’était pas son mandat lors de son incarnation.

Jésus ne pouvait être favorable au péché, le salaire du péché étant la mort (Romains 6,23). Jésus est venu apporter la libération de la puissance du péché et donc des pratiques qui n’apportent pas le vrai bonheur, aux sociétés comme aux individus.

Quelle différence entre les rêves et les songes ? Peut-on suivre l’interprétation de nos rêves sans se tromper après avoir prié ? Comment interpréter correctement nos rêves ? Quelles aides trouver ? [M]

« Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 124 / 8) Toute aide, pour toute chose, est donc à rechercher en Jésus-Christ, dans la Parole de Dieu. C’est-à-dire, pour nous, d’abord dans la Bible, lue avec foi et dans la prière.

Dieu bien sûr peut s’adresser à nous par des rêves (ou des songes, c’est pareil). Mais la prière ne peut se contenter de… quoi faire, d’ailleurs ? Demander à Dieu si notre interprétation du rêve est la bonne ? Mais la réponse de Dieu ne viendra pas dans l’air du temps, seulement dans la Bible. Celle-ci est le critère dernier de toute parole dont nous croyons qu’elle vient de Dieu : cette parole est-elle ou non conforme à la révélation biblique en général, et à tel texte en particulier par lequel Dieu peut éclairer ce rêve ?

Nous pouvons nous faire aider dans cette lecture, dans cette mise en relation de notre rêve (en l’occurrence, mais ça peut être autre chose) avec le texte biblique. Les frères et sœurs peuvent nous aider (l’Église sert à ça), les ministres (pasteurs ou anciens) aussi, et des psychologues chrétiens (car le rêve relève aussi et simplement de la psychologie : il ne faut pas prendre forcément nos rêves pour un message divin), etc. Tout comme dans la Bible, lorsque les souverains (israélites ou étrangers) faisaient un rêve dont ils suspectaient qu’il pouvait venir de Dieu, ils s’adressaient à un prophète : aujourd’hui, c’est le texte biblique qui est prophète pour nous éclairer, mais nous pouvons y être amenés par d’autres lecteurs ! En tout cas, nous ne pouvons pas être prophètes pour nous-mêmes tout seuls, me semble-t-il.