Que dire à une personne s’interrogeant sur la réincarnation? Quels arguments avancer ? Cette même personne désirant connaître le point de vue chrétien sur le sujet. [Myriam]

Vous pouvez expliquer à cette personne que l’espérance chrétienne n’est pas la réincarnation mais la résurrection. C’est la promesse de Jésus, qui affirme : « La volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6/39-40.
C’est ainsi que Dieu, créateur et restaurateur de notre esprit, de notre âme et de nôtre corps, nous donnera à la fin des temps de vivre avec lui toujours, avec notre esprit, notre âme et notre corps alors libérés du péché, du mal et de la mort. Il s’agit du corps glorieux dont il est question en Philippiens 3/20-21, voir aussi 1 Corinthiens 15/35-58.

L’idée de résurrection semble assez folle à beaucoup. Je la trouve, quant à moi assez pertinente car :
-Elle dit la réalité de la mort puisqu’elle postule que rien en nous n’a la capacité de perdurer par elle-même. Elle nous force à mettre notre confiance en Dieu seul, alors que l’idée de réincarnation, laisse croire aux gens que quelque chose perdure d’eux-même.
-Elle dit la puissance de Dieu, qui a créé et peut recrée.
-Elle dit l’amour de Dieu, qui nous aime tels que nous sommes, corps, âme et esprit et veut nous garder ainsi (voir Psaume 139).

En revanche l’idée de la réincarnation telle qu’elle est apprécie en occident me semble souvent reposer sur des phantasmes. On s’imagine volontiers vivre une autre vie, avoir un autre corps, tout en restant soi-même et on trouve cela plutôt cool de s’imaginer en grenouille sautant de nénuphar en nénuphar. C’est négliger le rôle que le corps a dans notre vie. Or, sera-t-on vraiment nous-mêmes avec un corps de grenouille et le cerveau qui va avec ?
N’oublions pas que dans le bouddhisme, qui est la religion qui a répandu l’idée de la possibilité d’une réincarnation, cette dernière est une punition, le but de l’humain étant de ne plus se réincarner pour atteindre la félicité.

J’ai entendu un pasteur dire que Marthe et Marie (Lazare) étaient déjà ressuscitées ? Qu’a priori nous aussi ! Pouvez-vous m’expliquer ce qu’il a voulu dire ? [Aline]

Dire que Marthe et Marie étaient déjà ressuscitées ? J’imagine que dans le fil de son message, le pasteur qui prêchait sur Jean 11 a voulu insister sur la centralité de la Résurrection dans l’Evangile de Jean. Et le chapitre 11 étant le chapitre central de l’évangile, il est clair que Lazare y ressuscite, Jésus y est dévoilé comme celui qui peut dire « Je suis la résurrection et la vie ». Symboliquement, on peut aussi dire que Marthe et Marie sont ramenées vers la vie, alors qu’elles étaient rentrées dans le deuil et la morbidité liée à la mort récente de leur frère. Donc j’imagine que le pasteur a voulu insister sur la construction littéraire de Jean 11 qui nous incite à voir une résurrection qui « relève » tout le monde.

Maintenant… Marthe et Marie sont mortes quelques années après. Et Lazare aussi !
Seul Jésus, premier-né d’entre les morts, est déjà ressuscité aujourd’hui.

Dans Ézéchiel 44 / 25 : « Un sacrificateur n’ira pas vers un mort, de peur de se rendre impur. » Pourquoi assiste-t-on à un culte avant l’enterrement ? [Marc]

Plusieurs remarques pour répondre à votre question.

Tout d’abord, l’Ancien Testament est ancien ! Non pas à cause de sa date d’édition, mais parce qu’il est dépassé par le Nouveau qu’il annonçait. Dans le Nouveau, il n’y a plus de sacrificateurs, ni d’impureté rituelle (cf. Actes 10). Le Christ est le seul sacrificateur et l’unique victime expiatoire (cf. l’épître aux Hébreux). Il n’y a d’ailleurs plus de Temple non plus depuis 1.950 ans… Pasteurs et chrétiens ne sont pas des prêtres, sinon par la prière pour les autres, l’intercession, et pour ce faire ils le sont tous de par leur baptême, quelles que soient les circonstances.

Quant au texte que vous citez, la réponse en est bien sûr l’histoire du « bon Samaritain » (Luc 10 / 30-37), où le sacrificateur et le lévite appliquent ce verset, tandis que le Samaritain (Jésus ?) s’approche, lui, du blessé qui est peut-être mort (moi ?). C’est Jésus qui accomplit l’Ancien Testament en rendant caduques ses ordonnances rituelles, par sa propre mort et sa résurrection, gage de la mienne.

La question du culte à l’occasion d’un enterrement ou d’une crémation est très différente, en protestantisme. Il ne s’agit pas de s’approcher du mort (le culte peut avoir lieu sans la présence du cercueil, d’ailleurs), mais d’une famille en deuil, pour prier avec elle (les « condoléances » au sens propre), et écouter ensemble la Parole que Dieu lui adresse, témoignage justement de cette résurrection pour le défunt comme pour chacune des personnes présentes. Ce culte n’est donc pas nécessaire (pour éviter toute idolâtrie, les Réformés d’autrefois s’en passaient), mais il est à la fois l’expression de la fraternité chrétienne (soutenir des frères et sœurs dans la peine) et la mission de l’Église (annoncer l’Évangile en toute circonstance).

Lors d’un décès, peut-on prier en remettant l’esprit du défunt entre les mains de Dieu (puisque le corps retourne à la terre et l’esprit à Dieu) ? [JoonS]

L’esprit, c’est le souffle qui fait respirer, qui fait vivre la personne. Ce n’est pas la personne. La personne est à la fois corps (c’est en tant que corps qu’on est en relation avec soi et avec les autres, Dieu y compris), âme (c’est la personne elle-même en ce qu’elle a d’irréductible) et esprit (le souffle, donc). La mort désigne la dislocation de ces manières de considérer la personne : le corps n’est plus corps mais cadavre, l’âme n’est plus, l’esprit « retourne à Dieu ».

La promesse que nous saisissons par la foi, c’est que notre identité (notre personne) d’enfant de Dieu est vouée à cause de Christ non pas à la mort, mais à la résurrection. Si nous pouvons déjà éprouver celle-ci dans notre vie présente, elle remplira totalement notre vie future auprès du Père. Mais, bien sûr, le mot « future » est une image : Dieu n’est pas lié à l’espace ni au temps ! La certitude, c’est que nous serons donc à nouveau, par l’action libre et souveraine de Dieu, corps, âme et esprit, dans une nouvelle et autre dimension d’existence. La compréhension de ce que ce sera ne nous est pas atteignable sinon justement par des images (cf. 1 Corinthiens 15 / 35-50).

La prière pour « l’esprit du défunt » n’a donc pas de sens. Si l’esprit retourne à Dieu, c’est déjà fait : pourquoi le lui remettre ? C’est le mourant (ou pas mourant, d’ailleurs) qui peut adresser cette prière pour lui-même, comme Jésus l’a fait (Luc 23 / 46 citant le Ps. 31 / 6), et on peut l’y assister en priant de même pour le mourant… avant sa mort ! C’est une prière d’espérance en la résurrection, c’est se confier soi-même ou confier l’autre à l’amour du Père.

Dans ce sens, la prière pour les défunts a reçu un accueil variable dans les différentes traditions protestantes : les luthériens la pratiquent, les réformés non. Il n’y en a pas d’attestation biblique. Lorsqu’elle a lieu, elle manifeste notre espérance de la résurrection, de la puissance de Dieu plus forte que la mort. Mais le temps et le lieu de cette résurrection nous sont inconnaissables : ne pensons pas que Dieu va exaucer cette prière un certain jour plutôt qu’un autre. C’est, précisément, « entre ses mains » ! La prière lui dit notre confiance en lui.

Un pasteur m’a expliqué que Jésus n’a pas ressuscité physiquement- mais qu’il est ressuscité spirituellement (dans nos cœurs). Votre avis ? [Tony]

Quand j’accompagne des familles pour des obsèques, je vois souvent les Pompes Funèbres faire de leur mieux pour consoler les endeuillés avec des formules du genre : « il est encore là, vivant, dans vos cœurs et dans vos souvenirs… ». Mais il y a bien une différence entre la mémoire que j’ai de ma grand-mère et la résurrection de Jésus-Christ ! Les chrétiens ne commémorent pas simplement un mec génial en essayant de prolonger quelques unes de ces idées, ils croient que Jésus de Nazareth est sorti du tombeau pour régner et ouvrir les portes d’un Royaume réel. La vérité historique et physique de cet événement est le gage d’une relation avec un Dieu vivant, car sinon la foi ne serait que phantasme, autosuggestion et idéologie (même pleine de bons sentiments et efficace pour consoler).

Du point de vue des auteurs bibliques, il est non seulement clair qu’ils ont compris la résurrection comme historique et physique, mais en plus, ils ont jugé nécessaire de donner des éléments pour interdire une compréhension uniquement symbolique de leurs récits. Matthieu rapporte carrément une polémique anti-chrétienne qui dit que les chrétiens ont volé le corps de Jésus dans le tombeau (Matthieu 28, 11-15). Jean rapporte la rencontre de Jésus avec Thomas où il lui offre la possibilité de le toucher physiquement (Jean 20, 24-29). Paul argumente contre des conceptions de certains chrétiens de la communauté de Corinthe qui pensent qu’il est possible d’être chrétien sans croire la résurrection de Jésus (1 Corinthiens 15).

A ce niveau là, la réduction symbolique de la résurrection de Jésus n’est pas une interprétation possible des textes bibliques. Le Nouveau Testament évoque clairement une compréhension historique et physique de la résurrection. Cette résurrection a évidemment beaucoup de force symbolique et spirituelle, mais celui qui veut s’en tenir à une résurrection symbolique ou spirituelle « dans son cœur » doit être conscient qu’il remet en cause le témoignage des apôtres et des textes bibliques. Ce n’est tout simplement plus la Bonne Nouvelle « par laquelle vous êtes sauvés » (1 Co 15, 2).

J’aimerais que vous puissiez m’expliquer ces versets : Jean 10:17-18 [JeanPierre]

Jean-Pierre, pour éviter tous malentendus, il faut vous rappeler que ces paroles sont dites par Jésus-Christ, à propos de son ministère à lui uniquement.

La fin du verset 18 vient éclairer l’ensemble : Dieu le père a un projet très précis pour son fils unique qu’est Jésus. Ce projet lui a été révélé sous la forme d’un commandement. Jésus-Christ fait confiance à son père en acceptant ce projet/service/ministère car il a l’assurance qu’il est bon et qu’il sera au bénéfice de toute la création: Jésus va donner/offrir sa vie (c’est à dire il va mourir !) mais ce don sera dépassé par une nouvelle prise de vie (c’est à dire il va ressusciter !)

Et par ce mort et cette résurrection, vous, Jean-Pierre, êtes maintenant au bénéfice d’une vie en abondance.

Que dit la Bible à propos de la crémation ? [VéroS]

Lorsque Saül et ses fils perdirent la bataille de Guilboa, les philistins leurs coupèrent la tête et exposèrent leurs corps en les clouant au rempart de Beth-Shéân. De vaillants Israélites proches du clan de Saül partirent en mission commando pour récupérer les corps afin de les brûler, puis ils ensevelirent les ossements et jeunèrent durant sept jours (1 Samuel 31). Plus tard, David bénira ces hommes pour leur fidélité à l’égard de Saül… (2 Samuel 2, 5ss)

La crémation n’est pas la pratique courante en Israël et ne connaît pas d’autre exemple dans l’Écriture que celui déjà évoqué. La pratique culturelle par défaut est donc l’inhumation, soit dans la fosse commune, soit dans des grottes naturelles ou éventuellement taillées pour l’occasion, mais nulle part ces pratiques ne sont spécialement recommandées théologiquement : c’est juste l’usage…

Du soin qu’Abraham prête à l’enterrement de Sarah (Genèse 23), ou encore de l’attitude de Joseph d’Arimathée et des femmes qui suivaient Jésus à l’égard du corps du Seigneur après la crucifixion (Jean 19ss), on déduit que c’est une bonne chose d’avoir respect pour le corps des morts. Mais si nos moments de deuil sont précieux pour le Seigneur, ils sont aussi des moments dangereux spirituellement où le Satan nous guette. Chaque culture et chaque rite funéraire génère ses propres idolâtries et ses superstitions. Quels que soient nos choix en matière de « pratique » funéraire, il est essentiel de se positionner très fermement dans la prière du côté du Dieu de la vie qui ressuscitera les morts et offrira un nouveau corps de gloire à ceux qui auront mis leur confiance en Jésus-Christ.

Si Jésus-Christ a vaincu la mort, nous n’allons plus mourir en Christ. Qu’en est-il de ce qui sont morts avant le sacrifice de notre Seigneur Jésus ? [Gaithan]

Jésus a vaincu la mort. C’est la certitude de Pâques.
La mort n’a plus d’emprise sur lui. « Nous savons en effet que le Christ, depuis qu’il a été ramené de la mort à la vie, ne doit plus mourir : la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. » (Romains 6,9).

Pour autant  Paul rappelle en 1 Corinthiens 15,26 : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. » Ce futur signifie donc que pour Paul cela ne veut pas dire que la mort n’existe plus. Qu’elle soit vaincu veut dire qu’elle n’a plus le dernier mot mais qu’elle est là. Nous mourrons !

Malheureusement beaucoup de traductions françaises traduisent à mauvais escient la parole de Jésus à l’occasion de la résurrection de Lazare : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11,25-26). Le grec ne dit pas « il ne mourra jamais », mais « sa mort ne sera pas éternelle ». Ce n’est pas la même chose ! La mort est là, mais c’est elle qui sera vaincue au bout du compte, pas la vie ! D’où l’idée de résurrection plénière et de Vie éternelle.

Ceux qui nous précèdent seront soit Juifs et donc jugés sur la Loi de Moïse, soit non-Juifs et donc jugés sur la loi naturelle (de notre conscience du bien et du mal). Donc sur leurs oeuvres. C’est ce qu’on pourrait croire de prime abord.
Or 1 Pierre 4, 5-6 nous dit : « Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 Car l’Evangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l’Esprit. » Cela donne à penser que Pierre agréerait à l’idée du Credo que Jésus est descendu aux enfers (ou au séjour des morts) pour y prêcher durant les 3 jours de sa mort. Ceux qui sont morts avant Jésus ont donc été évangélisés, d’après ce verset un peu énigmatique quand même… Ils seront donc jugés sur la base de leur foi ou non-foi. C’est ce qu’on comprend à demi-mots derrière Jacques 2,23 : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. »

La théologie est souvent spéculative en somme…

Dans l’attente de la résurrection, que devient l’esprit des croyants après la mort ? Et celui des non croyants ? [Laurent]

L’épisode de la résurrection de Lazare nous apprend bien plus que le fait que Jésus soit la Résurrection et la Vie (Jean 11,25). Par la bouche de Marthe on apprend au verset précédent que ce qu’on appelle la résurrection aura lieu au dernier jour. Dans le même registre, Paul parle en 2Timothée 2,18 de croyants problématiques qui se sont « détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée » — entendons-nous, il parle là de la résurrection finale, et pas de résurrections comme celle de Lazare, du fils de la veuve, ou des corps qui ressuscitent à la mort de Jésus.

Il semble donc que l’esprit des croyants aille dans le séjour des morts, qui porte des tas de noms, dont celui de Sein d’Abraham, où ils attendent gentiment la résurrection. Ils n’y sont pas actifs puisque la résurrection n’a pas encore lieu. Ils sont dans une sorte de sommeil ; c’est ce mot que Jésus a employé à plusieurs reprise pour parler de la mort. Le réveil-relèvement (les deux termes pour parler de résurrection dans le Nouveau Testament) n’aura lieu qu’à la fin des temps. Et cela vaut pour les croyants comme pour les non-croyants. C’est à ce dernier jour, jour du Jugement dernier, que la destinée finale de chacun sera fixée : vie éternelle ou mort éternelle.

Heureux les chrétiens qui savent déjà pour eux quelle est la destination finale, acquise par Christ !

Que devient notre âme après notre mort ? [JLuc]

Dans certaines conceptions grecques, dont nous sommes culturellement les héritiers, l’âme est une réalité immortelle, qui est un temps prisonnière d’un corps et qui en est libérée à la mort, soit pour toujours, soit pour être à nouveau enfermée dans un autre corps.

Il faut bien dire que cette conception n’est pas biblique, même si la Bible en utilise parfois les mots. Je ne peux donc pas vous dire où va une telle âme après la mort du corps…

Pour la Bible, tous les êtres justement dit « animés » sont donc des « âmes vivantes » jusqu’à leur mort. Après celle-ci, il n’y a donc plus rien. Ou pour le dire de manière plus imagée, comme fait la Bible, les morts sont au « shéol » ou aux « enfers » qui est un « non lieu », une manière de dire l’inexistence. Dans cette manière d’exprimer ce qu’est une vie, le corps, quant à lui, est ce qui nous met en relation, et il disparaît à la mort. Vivants, nous sommes donc à la fois corps et âme (et non pas : nous avons un corps et une âme). Il n’y a pas d’après la mort.

La Bonne nouvelle, c’est que Jésus a vaincu la mort. Ce que la Bible exprime par le mot de résurrection, c’est-à-dire de réveil, de relèvement d’entre les morts. Ce n’est pas un débouché naturel, c’est un cadeau de Dieu, en Christ, qui nous est promis dans la foi. La résurrection des corps, la vie éternelle de l’âme, c’est dire que nous, à la fois les mêmes et différents car libres du péché qui nous avait atrophiés, nous vivrons éternellement auprès de Dieu notre Père, unis à son Fils comme nous le sommes déjà.

Or Dieu n’est pas lié au temps et à l’espace. Ceux qui vivent en lui ne sont ou ne seront donc pas non plus liés à un lieu ou à un temps. Le lieu et le temps de « l’âme » (c’est-à-dire de nous) après la mort, c’est : en Dieu, dans sa communion, à sa table (image biblique), dans son règne (autre image biblique), au paradis (image utilisée aussi par la Bible).