Pourquoi Jésus a-t-il choisi Judas comme disciple ? Il devait se douter que ça finirait mal non ? [Anne-Marie]

Si nous partons ensemble, Anne-Marie, de l’idée que Jésus n’a pas choisi comme disciples ni les plus capables, ni les plus savants, ni même les plus honnêtes des hommes, alors Judas avait sa place dans la troupe. Les raisons qui conduisent Dieu à appeler certaines personnes en particulier pour le servir échappent souvent à nos critères de bienséance !

Même si Jésus voit arriver la trahison de Judas et l’annonce (Jean 13, 26), nous n’avons pas d’indice dans les évangiles pour dire qu’il savait, au moment où il le choisit comme disciple, quel rôle aurait Judas lors de la Passion. D’ailleurs il se passe dans la vie de cet homme un évènement décisif qui le conduit vers les prêtres pour livrer son maître : « Satan entra en Judas » (Jean 13, 27 ; Luc 22, 6). Tout n’était donc pas joué d’avance. Dieu ne se lie pas aux êtres humains par connaissance, mais par amour, et l’amour implique le risque de les voir basculer « du côté obscur ».

Pour faire un parallèle biblique, on peut passer au 1er roi d’Israël, Saül, qui avait lui aussi été choisi par Dieu, avant que celui-ci ne se retire de lui en raison de ses fautes. Comme Judas, Saül a fini sa vie dans bien des tourments !

D’ailleurs, si la fin de Judas n’a rien d’enviable et si on peut dire avec l’Ecriture qu’il s’est perdu (Jean 17, 12), la Passion aurait eu lieu sans lui. Les autorités n’avaient pas besoin de lui pour trouver Jésus et l’arrêter. Son malheur est surtout de s’être compromis avec le mal.

Y’a-t-il encore des gens qui croient vraiment à la résurrection factuelle de Jésus ? N’est-ce pas un symbole ? [Franck]

Cher Franck, si vous tapez « résurrection » dans l’onglet de recherche de ce site (en haut à droite de votre écran), vous trouverez plusieurs réponses à cette question.

Et vous verrez que oui, il y a « encore » des gens qui croient en la résurrection « factuelle » de Jésus. J’en suis ! Même s’il est au-delà de ce que nous pouvons comprendre et saisir par notre raison, cet événement prend place dans l’histoire, le temps et l’espace de ce monde. Il est largement attesté dans les écrits du Nouveau Testament, notamment par le témoignage unanime de la découverte d’un tombeau vide au matin de Pâques. C’est le gage de la victoire de Dieu sur la mort, sur le mal, qui ne sont pas de purs concepts, de purs symboles, mais des réalités, des faits qui nous atteignent tous. L’événement de Pâques est au coeur de la foi et de l’espérance chrétiennes. Une espérance qui n’est pas abstraite, mais qui concerne nos vies, nos personnes, nos destinées.  Comme l’écrit Paul dans la 1ère lettre aux Corinthiens, au ch.15 que je vous invite à lire et relire, si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine, et nous sommes les plus pitoyables de tous les humains. Car nous serions alors comme des naufragés qui s’agripperaient à une bouée de plomb…

Cet événement, les historiens ne peuvent en apporter la preuve. Mais on peut se demander pourquoi un groupuscule messianique juif parmi tant d’autres du 1er siècle, dispersé et anéanti par la mort de son chef, devient en quelques années un mouvement irrésistible, en expansion constante. Qu’est-ce qui a donné à ce troupeau apeuré un élan  missionnaire si dynamique, qu’aucune répression ou persécution n’a jamais pu l’arrêter ?

A chacun de répondre, et vous aussi, Franck.  Le choix ne sera pas ici entre rationalisme ou irrationalisme, entre « bon sens » et « délire », mais entre foi et incrédulité.

 

 

Les protestants ne croient pas en Marie. Pourquoi trop de protestants disent ça ? C’est bizarre. [Anita]

Le protestantisme s’est construit sur la volonté de faire de la Bible la norme de la foi. Il est donc logique et conforme à la pensée des réformateurs que nous, protestants, croyons ce que la Bible dit de Marie. Elle y est présentée comme une femme humble et pleine de confiance en Dieu, la première à avoir accueilli Jésus d’une manière plus que courageuse. Un modèle de foi, dont nous pouvons nous inspirer.

Pourquoi alors certains protestants affirment-ils qu’ils ne croient pas en Marie ?

Je crois que certains, marqués par la théologie libérale ou la culture ambiante, veulent exprimer qu’ils ne croient pas que Marie ait pu donner naissance à Jésus sans avoir eu de relations sexuelles avec un homme. C’est pourtant ce que la Bible raconte. Cela n’a rien d’incroyable pour qui croit en un Dieu créateur, d’imaginer qu’il puisse donner vie en dehors de ce que nous pouvons humainement envisager. Et cela a beaucoup de sens, puisque cette conception particulière dit que Jésus n’est pas un simple humain mais bel et bien le Fils de Dieu, Dieu venu dans notre humanité afin de la relever.

D’autres veulent certainement manifester qu’ils ne croient pas en certaines des choses que le catholicisme dit de Marie sans que cela ne repose sur ce que la Bible en dit. Comme protestants, nous ne croyons pas que Marie est montée au ciel, ce que la tradition catholique nomme l’Assomption. Nous ne croyons pas non plus que le mère de Marie lui a donné naissance sans avoir eu de relations avec un homme, ce que le catholicisme appelle le dogme de « l’immaculée conception ». Enfin, nous ne pensons pas que Marie soit demeurée vierge toute sa vie, mais bien plutôt, comme la Bible l’indique, qu’elle a eu d’autres enfants avec son mari, Joseph.

Ne pas croire en Marie peut aussi signifier pour certains ne ne pas lui adresser de prières. En effet, les protestants, dans la ligne de ce qu’indique la Bible, n’adressent pas plus de prières à Marie qu’à ceux que le catholicisme nomme ‘les saints ». En effet, nous croyons avec Timothée 2/5 que Jésus est le seul médiateur entre le Père et nous. Ainsi, dans la droite ligne des premiers écrits chrétiens, et plus particulièrement des épîtres de la Bible, nous adressons nos prières au Père, au nom de Jésus.

Pourquoi Jean- dans l’Apocalypse- n’écrit pas directement aux Églises- mais aux anges des Églises ? [Hana]

Le livre de l’Apocalypse, Hana, est un livre chargé de symboles, ce qui rend sa compréhension parfois difficile, pour ne pas dire obscure, si on ne prend pas le temps de les interpréter.

Le nombre d’Eglises auxquelles les fameuses lettres sont envoyées (Ch. 2 et 3) est lui-même très symbolique. Le chiffre 7 représente une totalité, une plénitude, on peut donc penser que ces Eglises, les plus importantes d’Asie Mineure au moment de la rédaction du livre (vers l’an 100 de notre ère), représentent l’Eglise universelle.

Pourquoi écrire aux anges de ces Eglises ? Une explication est donnée au Ch. 1. Dans cette vision inaugurale du livre apparaît le Christ dans sa gloire au milieu de sept chandeliers et tenant dans sa main droite sept étoiles représentant les sept Eglises. Le verset 20 en donne une explication : les étoiles sont les anges des Eglises, les chandeliers sont les Eglises.

Etoiles et chandeliers pourraient symboliser deux aspects de l’Eglise : l’Eglise comme réalité céleste (les étoiles brillent dans le ciel) ; l’Eglise comme réalité terrestre (les chandeliers brillent sur terre).

Or toutes les lettres aux Eglises sont tournées vers la fin des temps – l’eschatologie. Elles s’adressent donc plutôt à la réalité céleste de l’Eglise, à son devenir final. C’est une des manières de comprendre l’intermédiaire des anges.

Il y a plus de 60 mentions des anges dans le livre de l’Apocalypse, ce qui en fait le champion du Nouveau Testament en la matière ! Il est toutefois précisé à la fin que, bien qu’un ange ait été envoyé pour apporter cette révélation à Jean, seul Jésus est « l’étoile resplendissante du matin » (22, 16). Le seul à être à la fois le message et le messager.

Jésus commande d’aimer le prochain et l’ennemi. Pourquoi cette différence ? Tous sont nos prochains ! [Mathilde]

Jésus nous appelle à aimer :
– le Seigneur Dieu (Matthieu 22,37 rappelant Deutéronome 6)
– notre prochain (Marc 12,31)
– notre ennemi (Luc 6,27).
Il fait cette différence entre prochain et ennemi, car justement, Jésus donne une définition très précise de ce qu’est le prochain.

Pour nous le prochain c’est tout le monde.

Alors, soyons sérieux avec la Parole de Christ, et voyons ce qu’est un prochain d’après Jésus. Sa définition à lui n’a rien à voir avec la nôtre. En Luc 10,36 et 37 on peut lire dans l’histoire du Bon Samaritain : « Lequel de ces trois hommes te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même. »
Mon prochain, c’est celui qui m’a aidé et aimé.
Mon prochain, c’est celui qui a pris soin de moi.
Mon prochain, c’est celui qui s’est fait proche dans la bienveillance.

Donc mon ennemi n’est pas mon prochain. 
Dans le même sens, Jésus ne nous dit jamais qu’il faut aimer nos parents. Etrange non ? Il dit même qu’il faut les haïr ! choquant ! (Luc 14,26-27)
Il rappelle que selon les dix commandements il faut les honorer et selon la Genèse il faut les quitter pour pouvoir s’attacher à son conjoint.

Quitter, honorer, mais pas d’obligation à aimer. En tout cas pas d’obligation à les aimer pour la seule bonne raison qu’ils seraient nos parents. Oui, nous pouvons les aimer, mais c’est
– soit parce qu’ils ont été des prochains bénissants, des prochains très proches et essentiels,
– soit nous pouvons les aimer en tant qu’ennemis, s’ils ont été nuisibles pour nous.

Que cette Parole de Christ continue à nous déranger.

Pourquoi Paul dit que la nature nous enseigne que c’est une honte pour l’homme de porter des cheveux longs ? [Alain]

« La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas qu’il est déshonorant pour l’homme de porter des cheveux longs, alors que pour la femme c’est une gloire ? » (1 Corinthiens 11, 14)

Attention, terrain glissant ! L’argument de la nature demande à être manié avec précaution, non par peur des représailles, mais parce que distinguer le naturel du culturel et du spirituel n’est pas toujours facile, tant les choses sont liées dans la réalité.

Ce verset intervient dans une argumentation de Paul sur la tenue qui convient aux hommes et aux femmes dans les assemblées chrétiennes. Il faut ajouter : en Grèce, à Corinthe, vers l’an 50 de notre ère ! Car la façon de se vêtir, les coupes de cheveux sont des faits très culturels. D’ailleurs, si le monde gréco-romain – celui de Corinthe – voit d’un mauvais œil les hommes aux cheveux longs, on trouve l’inverse dans le Premier Testament et donc dans le judaïsme avec le cas des nazirs, ou encore celui d’Absalom (2 Samuel 14, 26).

Il n’en est pas moins vrai que, pour des raisons hormonales – naturelles, donc -, les cheveux des femmes poussent plus que ceux des hommes. Paul, comme d’autres anciens l’a observé, et la science peut le confirmer aujourd’hui.

Une autre dimension se greffe encore là-dessus, spirituelle celle-là. D’abord parce que s’accorder à la nature signifie pour l’apôtre s’accorder au Créateur. Ensuite parce qu’il soutient l’importance de reconnaître la différenciation sexuée, ce qui implique dans le cas précis de Corinthe une discussion sur l’exercice de l’autorité des unes et des autres.

Est-ce que Matthieu, Marc, Luc et Jean se connaissaient ? [Eva]

Rien ne permet d’affirmer d’après le témoignage du Nouveau Testament que les auteurs des quatre Evangiles aient eu l’occasion de se rencontrer ou de se connaître personnellement.

C’est en fait peu probable, parce que chaque évangéliste écrit des décennies après le ministère terrestre de Jésus, en fait ressortir des aspects particuliers, en  fonction du contexte qui est le sien : L’Evangile selon Matthieu, par exemple contient énormément de citations de l’Ancien Testament et aurait plutôt été destiné à des lecteurs juifs. Luc écrit pour sa part à l’intention d’un lectorat de culture gréco-romaine : par exemple, le toit en terrasse (architecture typique de la Palestine) dans lequel on creusa un trou pour y faire passer le paralytique de Capernaüm (Marc 2,4) devient chez Luc un toit de tuiles (Luc 5,19).

La proximité des trois premiers évangiles que l’on appelle « synoptiques » (littéralement « vus ensemble »;  puisqu’ils présentent une série de récits et de paroles de Jésus que l’on peut lire de façon parallèle) s’explique non par le fait qu’ils en auraient été des témoins directs (et qui, donc, se seraient forcément connus !) mais par leur usage de traditions communes. L’hypothèse classique est que Marc est l’écrit plus ancien, Matthieu et Luc auraient puisé chez lui ces traditions et auraient eu recours à un autre document, la source des Logia (paroles, en grec) pour toutes les paroles de Jésus qu’ils rapportent conjointement. Certains exégètes penchent pour l’antériorité d’un prototype de l’évangile de Matthieu en araméen, plutôt que pour celle de Marc. Il existe encore d’autres théories, plus ou moins complexes, mais aucune à ce jour ne permet d’expliquer de façon totalement satisfaisante les similitudes et les différences entre les trois écrits. La question est très complexe !

Quelle différence entre affection et amour ? [Jonathan]

Notre société aime parler d’amour. Encore est-il intéressant de réfléchir à ce que signifie vraiment aimer. Le grec ancien, langue du Nouveau Testament, emploie trois mots principaux pour désigner 3 types d’amour différents. Le premier terme est « philia » et désigne l’amour-amitié, qu’on pourrait peut-être rapprocher de l’affection. Le second mot est « eros » qui désigne l’amour romantique et l’attirance sexuelle. Le troisième terme est « agapè » qui désigne un engagement pour l’autre.
Lorsque le Nouveau Testament parle de l’amour de Dieu ou de l’amour que nous devons avoir pour les autres, il utilise le mot « Agapè ». Dieu est amour, il a montré son amour en s’engageant pour son peuple et l’humanité entière, jusqu’à la croix, et ce alors même que nous ne le méritions pas (Romains 5/6-8, Jean 3/16, 1 Jean 4/8). Cet amour de Dieu en Christ doit nous conduire à aimer les autres en nous engageant concrètement pour eux (1 Jean 3/17) et ce sans condition (Matthieu 5/44). Cet amour d’engagement est appelé à être vécu tout spécialement au sein du couple (Ephésiens 5/25).
Ainsi, l’affection, l’attachement que nous pouvons avoir avec nos proches, de même que le sentiment amoureux ne deviennent de l’amour, au sens biblique, que lorsqu’ils se doublent d’un engagement pour l’autre, qui ne dépend pas des sentiments.

« Heureux ceux qui auront cru sans avoir vu ». Doit-on mépriser d’avoir vu de grandes choses ? [Sophie]

Jésus adresse cette remarque à Thomas en Jean 20/29. Alors que Jésus ressuscité s’est montré aux autres disciples, Thomas était absent. C’est alors qu’il annonce qu’il ne croira pas tant qu’il n’aura pas vu Jésus de la même manière que les autres disciples l’ont vu. Huit jour plus tard, Jésus lui apparaît avant de déclarer : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! ».
Je ne pense pas que Jésus cherche ici à mépriser ce qu’il nous est donné de voir de l’œuvre de Dieu en Christ.
Tout d’abord, nous pouvons constater que la Bible donne un rôle particulier aux témoins oculaires de la vie de Jésus (Luc 1/2). En effet, le fondement de notre foi est historique. Dieu, en Jésus, est venu dans notre monde pour accomplir l’œuvre du salut. Nous avons besoin de le savoir afin de pouvoir l’accueillir. Le rôle des disciples, qui deviendront apôtres, sera de parler de ce qu’ils ont vu, y compris de la résurrection qui est un gage de sa victoire sur la mort.
Cependant, le fait de voir ne suffit pas à croire. Ainsi, beaucoup de ceux qui ont vu l’œuvre de Jésus ne l’ont pas cru. Matthieu 13/11-17 nous laisse entendre que c’est une grâce, un cadeau qui a été fait aux disciples non seulement de voir, mais aussi de croire ce qu’ils ont vu. C’est ce que nous montre l’épisode de Thomas doutant : Jésus lui fait la grâce de se montrer à lui. Aujourd’hui encore, certains ont la grâce de voir Jésus leur apparaître en rêve, par exemple. Il leur est alors fait la grâce de voir afin qu’ils puissent croire. A d’autres, il peut être donné de voir simplement son œuvre, à travers des guérisons, des miracles extraordinaires. Il n’y a rien de méprisable en ce qui est donné par Dieu pour notre salut.
Enfin, si le cadeau de la foi peut passer par le fait de voir, cela n’est pas nécessaire. C’est ce qu’exprime 1 Pierre 1/7-9, par exemple. Je pense que le but de l’interpellation de Jésus à Thomas en Jean 20 vise à encourager ceux qui, comme nous qui sommes nés si longtemps après Jésus, ne le verrons pas en chair, ni même sous forme de vision. Que nous l’ayons vu ou non, et même si nous ne sommes pas familiers des miracles, nous aussi, nous pouvons être heureux, comme Thomas et comme les disciples, parce qu’il est donné de croire en attendant le jour où, à la fin des temps, nous le rencontrerons face à face.
Pour résumer, ne méprisons pas ce que nous voyons, mais ne méprisons pas non plus ceux qui ne voient rien. Car ce qui compte, ce n’est pas de voir mais de croire. Et cette foi est un cadeau, une grâce qui ne peut que nous rendre heureux.

L’Homme existe depuis 2 millions d’années. Jésus venu il y a 2000 ans seulement. Pourquoi pas plus tôt ? [Michel]

Il faudra demander au Patron quand nous serons en sa présence ! Plus sérieusement, Michel, je crois que votre question pose un premier problème celui de la définition de l’être humain. Vous faites référence aux estimations scientifiques qui établissent que les premiers individus du genre « homo » (« habilis » de son petit prénom) : il y a environ 2,4 millions d’années. Mais l’homo habilis était-il un être humain au sens où la Bible comprend ce terme ? Je ne suis pas sûr que l’on puisse l’affirmer, d’autant que je ne considère pas la Bible comme un exposé scientifique. Penser que l’on peut faire coïncider ce qui nous est dit dans la Bible avec les recherches scientifiques relève de ce que l’on appelle le « concordisme ». Je ne partage pas ce point de vue. Il me semble que les humains principalement concernés par ce qui est raconté dans la Bible sont ceux qui ont appris à écrire et qui par conséquent ont une Histoire et une conscience que cette Histoire est impactée par Dieu, car c’est autour de Lui, et pas des humains que l’Histoire tourne. Or l’être humain semble avoir commencé à écrire il y a 3500-3000 ans. Par rapport à la venue de Jésus, c’est déjà un peu plus court, non ? Vous pouvez aussi relire le chapitre 11 de a lettre aux Hébreux qui donne un éclairage très intéressant sur les croyants nés avant Jésus.