Comment comprendre cette parole de Jésus à ses disciples en Jean 20,23 : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés- ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez- ils leur seront retenus » ? [Kristina]

Jésus s’était présenté comme le Maître du Pardon lors d’une polémique avec les religieux de son époque, à l’occasion de la guérison d’un paralytique (Marc 2,5-9). Par là il signifiait au minimum que Dieu lui avait délégué le pouvoir de pardonner les péchés, ou mieux encore, qu’il était Dieu lui-même.

Dans le cas du verset de Jean que vous citez il est probable que l’option de la délégation soit parlante. En effet, Jésus peut faire ce que Dieu peut faire. Il n’y a plus besoin d’attendre la fête annuelle de Kippour pour pouvoir être pardonné de ses péchés, mais on peut tout simplement venir à Jésus pour cela.
Il semble donc que dans un deuxième temps, Jésus délègue lui-même ce ministère aux disciples eux-mêmes. Nous pouvons, disciples du Christ, nous faire les porte-paroles d’un pardon qui effectivement vient de Dieu seul, mais qui par la délégation de Jésus, nous a aussi été transmise.

C’est ce qui fait de nous des agents de réconciliation, comme l’explique bien le chapitre 5 de la deuxième épître aux Corinthiens.
Bonne nouvelle !

Est-ce qu’il est permis de prendre deux femmes ? [Jean-René]

Si la question est « est-ce qu’il est permis ? », la réponse est « non » ! Mais si la question est « qu’est-ce que c’est, l’amour conjugal ? », alors on peut aller un peu plus loin…

Car aussi bien l’Ancien Testament (Genèse 2 / 18. 23-24) que le Nouveau (Matthieu 19 / 3-10 ; 1 Corinthiens 7 / 2-5 ; Éphésiens 5 / 21…) soulignent que l’union selon Dieu d’un homme et d’une femme font d’eux un seul être, chacun appartenant à l’autre et soumis à l’autre. Il n’est donc aucunement question de « prendre femme », mais de se reconnaître comme voués l’un à l’autre, ce qui implique clairement la durée, le pardon mutuel et la fidélité, et donc la monogamie. Car comment appartenir (c’est-à-dire à 100 %) à deux personnes différentes ?! Et qu’en penseraient les femmes en question (car cette question est une question d’homme, or « Dieu a créé l’être humain à son image, mâle et femelle », dit la Bible) ?

La polygamie, tout comme l’adultère, appartiennent à une autre conception de la sexualité, dans laquelle celle-ci ne fonde pas un nouvel être, mais se contente d’être une fonction vitale qu’il s’agit d’assouvir pour son propre plaisir (sexuel ou social). La Bible montre que telle était la réalité, que ce soit à l’époque des Patriarches ou pour les rois d’Israël, mais aussi (peut-être marginalement) à l’époque de Jésus. Ce qui ne le légitime en rien !

Enfin, je dois dire que la question de ce qui est permis ou défendu est dépassée dans le christianisme. Puisque je ne puis être justifié par l’observance de quelque commandement que ce soit, mais par la seule grâce de Dieu manifestée dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ et saisie dans la foi, alors c’est l’œuvre de l’Esprit que de conformer ma vie à la volonté bonne de Dieu, malgré et à travers les résistances du « vieil homme » en moi. L’apôtre Paul a écrit à ce sujet de belles choses sur « tout est permis, mais… » (1 Corinthiens 6 / 12 ; 10 / 23)

D’après l’aveu relaté en Ézéchiel 20v25- Dieu ait pu donner « des lois qui ne sont pas bonnes et des coutumes qui ne font pas vivre » ? Quelles sont ces lois ? [Pep’s]

Dans les versets 18-26, Dieu nous dit que ses commandements « font obtenir la vie à ceux qui les appliquent ». Il dit aussi que les israélites n’ont pas appliqué ces commandements, entre autres, en profanant le sabbat et se sont attachés à des idoles et à des pratiques idolâtriques tels le sacrifice des premiers nés, tout cela étant absolument interdit dans la loi que Dieu a donné à son peuple.
Nous comprenons que ces « lois qui ne font pas vivre », sont les lois que les israélites suivaient quand ils refusaient la loi de Dieu. Ici, ce sont les lois des peuples polythéistes environnants qui semblent désignés ou la loi économique qui veut qu’on préfère travailler le jour du Sabbat. Que Dieu leur ait « donné ces lois » signifierait que Dieu les a abandonnés à ces lois, dans sa souveraineté. Nous pouvons ainsi, peut-être rapprocher ce passage du mécanisme décrit en Romains 1/22-25
Le passage d’Ezéchiel nous indique que l’humain n’est pas autonome : il suit toujours une loi, il répond toujours à des principes, la loi bonne de Dieu ou la loi des cultes idolâtriques, la loi de la consommation, la loi de quelques principes humains, la loi des sentiments…cette loi mauvaise, qui agit en l’homme, Paul l’appelle la « loi du péché » en Romains 7/21-23, par exemple.
Le Nouveau Testament dira, que la Loi de Dieu, bonne ne peut pas faire vivre l’humain, parce l’homme ne peut pas la mettre  en pratique, à cause de la loi du péché qui oeuvre en lui. Les chrétiens croient et confessent que Jésus a vaincu le péché et qu’il peut aujourd’hui nous faire vivre pas son Esprit (Romains 8/1-2). Cela implique plus que la loi : le changement de coeur qu’annonce Ezéchiel et qui s’accomplit en Jésus, par l’Esprit-Saint, qui rend capable d’obéir à Dieu en avançant dans le beau projet de vie qu’il a pour nous et pour les autres.  Voir le beau passage d’ Ezéchiel 36/25-27

La Genèse indique qu’Elohim créa le soleil, la lune et les étoiles au quatrième jour. Comment y eut-il donc trois jours avant la création du soleil (il y eut un soir et un matin) ? [Fphoto]

Le premier chapitre de la Genèse et de toute la Bible est un texte très riche, plein de significations. Des milliers de pages de commentaires ont été écrits à son propos par les croyants, juifs ou chrétiens, depuis que ce texte est lu et médité.

Lorsqu’on regarde (je dis bien : regarde, comme un tableau) comment le texte raconte la parole créatrice de Dieu, on peut voir deux images : le temps et l’espace, avec chacun son sommet, son but : respectivement le shabbat et l’être humain.

L’image « temporelle » structure l’ensemble des 7 jours, elle est donc au début (la lumière), au milieu (les astres qui donnent le calendrier), à la fin (le shabbat). L’image « spatiale » occupe les 4 autres jours (4 comme les directions de l’espace !) : l’inanimé les 2e et 3e, l’animé les 5e et 6e, avec l’être humain en dernier, pour dominer et user de ce qui peuple ces 4 jours. Il est l’image, le représentant de Dieu sur terre. Dieu, lui, est en-dehors du temps et de l’espace (qu’il a créés), il est le maître de l’Histoire.

Dans ce tableau qui dit une parole très puissante sur ce que nous sommes (les maîtres de l’espace, mais seulement par délégation) et ce que nous ne sommes pas (les maîtres du temps), ce qui vient en premier, c’est donc la lumière, sur laquelle nous n’avons aucune prise. Elle est comme la condition de possibilité de tout le reste, c’est elle qui fonde le jour (« jour un » et non premier), elle provient directement de la parole du Créateur, et non pas d’une de ses créatures comme soleil ou lune. Les juifs disent que cette lumière, c’est la Torah. Les chrétiens disent que c’est le Christ, à la différence que lui n’est pas créé, mais engendré. Ces lectures proviennent entre autres de Proverbes 8 / 22-31 et de Jean 1 / 1-18.

La lumière et la chronologie qui viennent des astres vont fonctionner dans le monde créé, tandis que la lumière du « jour un » (comme Dieu est un) éclaire l’acte créateur lui-même. Ainsi, celui qui vit dans ce monde-ci et qui vit sous la Loi profite de la lumière du soleil et travaille six jours avant de se reposer. Tandis que celui qui vit en Christ dans le Royaume vit de la lumière originelle et se repose en Dieu avant d’accomplir quoi que ce soit. En lui, ne sommes-nous pas une nouvelle création ? (2 Cor. 5 / 17 ; Galates 6 / 15)

Dans la Genèse, Dieu a dit : « L’homme quittera son père et sa mère… » Pourquoi par la suite Dieu a-t-il permis aux prophètes ou aux rois d’avoir plusieurs épouses ? [Curtis]

Dans les deux premiers chapitres de la Genèse, c’est le projet de Dieu pour l’être humain, homme et femme, qui est évoqué, c’est de leur vocation qu’il s’agit, ce à quoi Dieu les appelle (nous appelle). Mais ce que nous sommes aujourd’hui, c’est le chapitre 3 qui le montre : des êtres coupés de Dieu, prétendant décider par nous-mêmes de ce qui est bon ou mauvais. C’est-à-dire aussi des êtres de pouvoir et non pas d’amour comme Dieu l’avait voulu (et le veut toujours). La manière dont les humains, à travers toutes leurs différences culturelles, vivent la sexualité et la conjugalité, y compris monogame, ne fait que refléter cette réalité d’une manière ou d’une autre.

Ce que toute la Bible montre, c’est que Dieu ne se satisfait pas du péché, mais qu’il fait avec. C’est le sens-même de l’incarnation du Fils de Dieu. C’est le sens-même de la mort de Jésus. En attendant que cette victoire soit pleinement consommée, Dieu prend – et utilise – les gens tels qu’ils sont.

Dans l’histoire de David et de la femme d’Urie (2 Samuel 11 et 12), ce n’est pas sa polygamie qui est reprochée à David, mais son adultère, le fait d’avoir d’une part considéré une femme comme quelque chose qu’on peut s’approprier, et d’autre part d’avoir éliminé l’obstacle en faisant tuer le mari ! Et lorsque Dieu envoie Osée se marier avec une prostituée (Osée 1 / 2), puis avec une femme adultère (3 / 1), c’est pour un geste prophétique, une parole de condamnation incarnée dans la vie du prophète lui-même : il suffit de lire le livre pour le comprendre. Le prophète n’est qu’un porte-parole de Dieu, non seulement par sa bouche ou sa plume, mais par toute sa vie.

Ainsi Dieu n’a-t-il pas « permis » la polygamie, mais d’une part les hommes ne lui ont pas demandé son avis (y compris les croyants, même Abraham !), et d’autre part cette infidélité à la vocation du couple selon Genèse 2 lui a-t-elle servi à dire à son peuple sa propre infidélité, pour l’appeler à s’en repentir pour revenir à Dieu.

Enfin, dans le Nouveau Testament, il n’y a pas plus de condamnation de la polygamie que dans l’Ancien, même si tout ce qui est dit dans toute la Bible sur la conjugalité implique la monogamie (c’est d’ailleurs celle-ci qui s’imposera finalement dans les sociétés travaillées par la Bible). Il est seulement demandé aux pasteurs ou évêques, et aux anciens ou diacres, d’être « maris d’une seule femme » (1 Timothée 3 / 2. 12 ; Tite 1 / 6).

Comment comprendre un verset comme Genèse 18:21 ? Dieu serait omniscient seulement en partie ? [Nathanël]

Le fait est que le concept d’omniscience ne vient pas de la culture biblique mais plutôt de la culture grecque. C’est — encore ! — une façon de parler de Dieu à partir de l’humain. En théologie on appelle ça de l’anthropomorphisme, c’est-à-dire qu’on fait prendre une forme humaine à Dieu. Dans ce cas, quand on dit que Dieu est omniscient, c’est juste une façon de définir Dieu comme un humain amélioré : l’humain peut savoir vraiment beaucoup, donc Dieu sait tout.

Le Dieu que présente la Bible est plutôt un Dieu relationnel.
C’est typiquement ce qu’exprime Genèse 18,21. C’est vrai qu’on peut s’imaginer que Dieu aurait les informations sans descendre sur terre. Le fait de le présenter comme descendant sur terre, c’est vraiment une façon de dire un Dieu en relation avec l’humain, qui va au contact. Un peu comme quand il demande à Adam : « Où es-tu ? » — comme s’il ne savait pas… — juste pour qu’ils discutent à nouveau.

Bref, Nathanaël, c’est plus le concept d’omniscience (tout savoir) qu’il faut questionner comme une sorte d’aspiration humaine trop humaine. Dans le même registre, nous savons que la toute-puissance de Dieu ne veut pas dire qu’il fait tout : il peut tout faire, mais choisit ce qu’il fait ou ne fait pas. Et c’est surtout son amour qui est tout-puissant 😉 car… relationnel.

Est-ce Dieu qui a créé les ténèbres ? [Nannan]

Genèse 1 dit : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. »

Si Dieu a créé le ciel et la terre, si les ténèbres recouvraient la terre, c’est que Dieu a créé les ténèbres, oui.

Mais après avoir créé sciemment la lumière, il a vu que la lumière était bonne (ce qui implique que c’est a contrario de les ténèbres qui devait être mauvaise j’imagine), et il les sépara de la lumière.
Il a donc créé les ténèbres mais a créé la lumière face à elles.
Parce que c’est important. Et que c’est bon.

Qu’est-ce que la sanctification ? [Magloire]

La Bible dit que Dieu est saint. Cette caractéristique dit la grandeur de Dieu, Sa puissance ou en encore Sa pureté. Dans la prière « Notre Père », la sanctification (le retour à son caractère « saint ») du nom de Dieu (Matthieu 6,9) est demandée parce que la chose la plus importante pour le bien du monde, c’est que Dieu y retrouve la place qui est la sienne : la première.

Mais ce qui nous concerne, c’est cet appel que Dieu adresse à Israël « Soyez saints, car je suis saint, moi, le Seigneur, votre Dieu » (Lévitique 19,2, voir 1Pierre 1,16). Dieu a le projet, par la descendance d’Abraham, de bénir toutes les familles de la terre (Genèse 12,3). Il va donc former un peuple en charge de refléter qui Il est, et ainsi permettre à toutes les familles de la terre de comprendre qu’Il est le seul vrai Dieu (Deutéronome 4,7-8).

Avec la résurrection de Jésus, le Saint-Esprit, une partie de Dieu lui-même, se communique à l’Homme qui croit en Jésus, lui permettant ainsi de retrouver son lien, sa communion avec le Père. La sanctification est alors le processus permettant à l’Homme d’être saint (1Thessaloniciens 5,23) comme Dieu est saint, de refléter qui est Dieu et ainsi de témoigner de Lui.

Que dit la Bible à propos de la crémation ? [VéroS]

Lorsque Saül et ses fils perdirent la bataille de Guilboa, les philistins leurs coupèrent la tête et exposèrent leurs corps en les clouant au rempart de Beth-Shéân. De vaillants Israélites proches du clan de Saül partirent en mission commando pour récupérer les corps afin de les brûler, puis ils ensevelirent les ossements et jeunèrent durant sept jours (1 Samuel 31). Plus tard, David bénira ces hommes pour leur fidélité à l’égard de Saül… (2 Samuel 2, 5ss)

La crémation n’est pas la pratique courante en Israël et ne connaît pas d’autre exemple dans l’Écriture que celui déjà évoqué. La pratique culturelle par défaut est donc l’inhumation, soit dans la fosse commune, soit dans des grottes naturelles ou éventuellement taillées pour l’occasion, mais nulle part ces pratiques ne sont spécialement recommandées théologiquement : c’est juste l’usage…

Du soin qu’Abraham prête à l’enterrement de Sarah (Genèse 23), ou encore de l’attitude de Joseph d’Arimathée et des femmes qui suivaient Jésus à l’égard du corps du Seigneur après la crucifixion (Jean 19ss), on déduit que c’est une bonne chose d’avoir respect pour le corps des morts. Mais si nos moments de deuil sont précieux pour le Seigneur, ils sont aussi des moments dangereux spirituellement où le Satan nous guette. Chaque culture et chaque rite funéraire génère ses propres idolâtries et ses superstitions. Quels que soient nos choix en matière de « pratique » funéraire, il est essentiel de se positionner très fermement dans la prière du côté du Dieu de la vie qui ressuscitera les morts et offrira un nouveau corps de gloire à ceux qui auront mis leur confiance en Jésus-Christ.

Si Jésus-Christ a vaincu la mort, nous n’allons plus mourir en Christ. Qu’en est-il de ce qui sont morts avant le sacrifice de notre Seigneur Jésus ? [Gaithan]

Jésus a vaincu la mort. C’est la certitude de Pâques.
La mort n’a plus d’emprise sur lui. « Nous savons en effet que le Christ, depuis qu’il a été ramené de la mort à la vie, ne doit plus mourir : la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. » (Romains 6,9).

Pour autant  Paul rappelle en 1 Corinthiens 15,26 : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. » Ce futur signifie donc que pour Paul cela ne veut pas dire que la mort n’existe plus. Qu’elle soit vaincu veut dire qu’elle n’a plus le dernier mot mais qu’elle est là. Nous mourrons !

Malheureusement beaucoup de traductions françaises traduisent à mauvais escient la parole de Jésus à l’occasion de la résurrection de Lazare : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11,25-26). Le grec ne dit pas « il ne mourra jamais », mais « sa mort ne sera pas éternelle ». Ce n’est pas la même chose ! La mort est là, mais c’est elle qui sera vaincue au bout du compte, pas la vie ! D’où l’idée de résurrection plénière et de Vie éternelle.

Ceux qui nous précèdent seront soit Juifs et donc jugés sur la Loi de Moïse, soit non-Juifs et donc jugés sur la loi naturelle (de notre conscience du bien et du mal). Donc sur leurs oeuvres. C’est ce qu’on pourrait croire de prime abord.
Or 1 Pierre 4, 5-6 nous dit : « Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 Car l’Evangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l’Esprit. » Cela donne à penser que Pierre agréerait à l’idée du Credo que Jésus est descendu aux enfers (ou au séjour des morts) pour y prêcher durant les 3 jours de sa mort. Ceux qui sont morts avant Jésus ont donc été évangélisés, d’après ce verset un peu énigmatique quand même… Ils seront donc jugés sur la base de leur foi ou non-foi. C’est ce qu’on comprend à demi-mots derrière Jacques 2,23 : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. »

La théologie est souvent spéculative en somme…