Dieu aime-t-il vraiment les femmes ? Je ne parle pas de chaque femme dans son individualité, mais de la femme en général, et du rôle qu’on semble lui avoir imparti, dans l’Église en particulier. [Isaloup]

Dieu aime tout être humain dans son individualité. Comment peut-on aimer « en général » ?… « Dieu a créé l’être humain à son image, il les a créés mâle et femelle » (Genèse 1 / 27). C’est le péché originel, la faute de l’humanité envers Dieu, qui a entraîné des relations perverses entre les sexes, ainsi d’ailleurs que dans le travail (Genèse 3 / 16-18).

La formulation de votre question suggère que l’Église (laquelle ?) serait le porte-parole direct et fidèle de Dieu à travers sa propre organisation et ses propres valeurs. Il suffit de comparer chaque Église avec l’Évangile de Jésus-Christ pour s’apercevoir que ce n’est pas vrai. C’est pourquoi, tout au long de l’histoire des Églises chrétiennes, il y a eu besoin de réformes, de réveils, etc. Bref, que Dieu secoue suffisamment une Église pour qu’elle abandonne ses errements les plus grossiers et se rapproche de sa mission : annoncer tout l’Évangile à tout être humain et à l’être humain tout entier.

Les Églises ont souvent épousé en partie les valeurs des sociétés dans lesquelles elles étaient dressées. Chacun de nous n’en fait-il pas autant sans même s’en rendre compte ? Et lorsque la société est sexiste ou esclavagiste, l’Église peine à prendre de la distance… même si elle est souvent pionnière dans la libération des gens. À ma connaissance, c’est quand même en terreau chrétien que l’égale dignité des hommes et des femmes a été proclamée et a commencé à prendre racine, tout comme l’abolition de l’esclavage. Même s’il a fallu y revenir plusieurs fois, et s’il reste du travail. Et aujourd’hui, beaucoup d’Églises reconnaissent le ministère pastoral féminin, dans nos sociétés qui sont censées accepter la parole publique des femmes aussi bien que celle des hommes.

Mais peut-être voudrez-vous préciser votre question ?

Pardonner implique-t-il de ne plus ressentir ni colère ni amertume ? Si j’en ressens toujours, est-ce que ça veut dire que je n’ai pas pardonné ? [Ally]

Le pardon, comme l’amour, est un engagement, un acte social, qui concerne au moins deux personnes, et qui a donc besoin d’être parlé, d’être dit à l’autre. Il ne suppose pas la réciprocité, mais peut éventuellement l’entraîner à sa suite. On peut donc donner un pardon qui n’est pas demandé. Sans oublier que pardonner, ce n’est pas excuser, et que le pardon n’a lieu d’être que là où il n’y a pas d’excuses.

Alors, bien sûr, c’est difficile. Difficile d’oublier que l’autre est inexcusable, et que c’est pour ça que lui/elle et moi avons besoin que le pardon soit donné et dit. Ce serait plus facile de se convaincre qu’il y avait des raisons… Mais alors, pas de pardon, seulement des circonstances atténuantes ou un non-lieu ! Mais quand on a eu mal (ou qu’on a toujours mal) sans raison, sans excuse, il y a bien sûr de la colère, de l’amertume. Nous sommes humains…

Mais s’il faut pardonner, ce n’est pas par raison de morale. C’est que nous en avons besoin. Non seulement la relation sociale a besoin que les gens se pardonnent (au minimum en Église !). Mais j’ai besoin de pardonner, d’être libéré justement de cette colère et de cette amertume. Égoïstement, je suis le premier bénéficiaire du pardon que je donne. Accessoirement (?) je comprends alors que moi aussi, j’ai besoin d’être pardonné de beaucoup de choses par mon Père céleste, et peut-être par d’autres frères et sœurs. Pas forcément par celui/celle qui m’a fait du mal – ne faisons pas d’angélisme.

Pour vous répondre, les bienfaits du pardon accordé peuvent mettre un certain temps à se manifester, et peut-être effectivement qu’il y a des choses en moi qui n’ont pas pardonné, même si ma tête et ma bouche l’ont fait. Mais ne vous en accusez pas, ne glissez pas dans le besoin de vous pardonner à vous-même de n’avoir pas « bien » pardonné à l’autre ! Acceptez d’être libre de la relation tordue qui a nécessité le pardon : qu’elle ne pollue plus votre existence !

« Sola Scriptura ». Est-ce que ça veut dire qu’il ne faut pas lire autre chose que la Bible ? [Isabelle]

Non, bien sûr. Lisez donc tranquillement tout ce que vous voulez, tant que ça ne vous fait pas de mal. « Tout m’est permis », mais « tout n’est pas utile », « tout n’édifie pas », et « je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit ». (1 Cor. 6 / 12 ; 10 /  23)

La Bible, c’est le lieu dans lequel, par l’action du Saint-Esprit, je puis entendre la parole que Dieu m’adresse, lorsque je lis dans la foi.

Bien sûr, je peux l’entendre aussi ailleurs, car Dieu est libre de me parler où, quand et comme il veut ! Mais alors, comment saurais-je que c’est Dieu, et non pas autre chose ou mon propre inconscient ? La Bible a été écrite pour moi de sa part, afin que je l’y rencontre, ou que je le reconnaisse lorsqu’il s’adresse à moi autrement. Elle est le critère, extérieur à moi, de ce que j’entends comme venant de Dieu.

Ainsi, le seul livre qui possède cette autorité et dans lequel Dieu se fait connaître personnellement à moi, lecteur, en tant qu’il est le Père de Celui qui a donné sa vie pour moi, c’est la Bible, qui est donc « inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. » (2 Tim. 3 / 16-17)

« Le « canon dans le canon » c’est ce qui parle uniquement de Jésus-Christ dans le canon. » C’est vrai ? [Jean-Marc]

Pas exactement. Rappelons déjà que « le canon », c’est l’ensemble des livres reconnus comme bibliques, ayant autorité pour la foi et pour la vie.

Parler de « canon dans le canon », c’est dire qu’il y a une clef de lecture, à partir de laquelle tous les textes bibliques (tous, donc) doivent être lus afin d’y entendre la Parole que Dieu veut nous adresser. Car l’important, c’est cette Parole, vivante et actuelle, et non pas la lettre à travers laquelle elle nous atteint par le Saint-Esprit. Or le Saint-Esprit rend témoignage à Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous. Ceux qui parlent de « canon dans le canon », généralement (et en tout cas la théologie luthérienne), signifient par là que la Bible, sous l’éclairage du Saint-Esprit, nous fait rencontrer le Christ, même au travers de récits, d’oracles et de lois de l’Ancien Testament. C’est lui qu’il faut rechercher dans l’Écriture. Par exemple, lisant le récit de la sortie d’Égypte dans l’Exode, on y lira d’abord la figure de la mort de Jésus le Premier-né d’entre les morts (lors de la 10ème plaie, ou bien lors du passage de la mer) et celle de sa résurrection et de la nôtre à sa suite (la Terre promise). Etc.

D’autres pourraient définir un autre « canon dans le canon », mais à mon avis ce serait au détriment de l’Évangile.

Une autre manière de lire l’autorité de l’Écriture serait de parler de « toute l’Écriture » en ne hiérarchisant ni les textes ni leur message. La sortie d’Égypte, par exemple, ne parlerait que de la sortie d’Égypte, miracle réalisé par Dieu autrefois. Etc.

Bien sûr, je simplifie et caricature quelque peu, afin de mieux situer les différences.

Bonjour ! Dieu est-il « au contrôle », selon une formule parfois employée dans les milieux chrétiens ? [Peps]

Bonjour. C’est une bonne question, mais c’est à lui qu’il faut la poser !

Si vous entendez par là que tout ce qui arrive vient de lui, il me semble que la réponse biblique est clairement non. Le péché originel a rendu autonomes non seulement les humains, mais toute la création, qui ainsi ne fonctionne plus dans le plan de Dieu, mais dans le sien propre, de manière parfaitement suicidaire. D’où aussi la nécessité du salut en Jésus-Christ.

Si vous entendez par là que notre salut dépend de Dieu seul, et, selon l’expression, qu’il donne ce qu’il ordonne, alors même qu’en nous le « vieil homme » subsiste et se débat, alors c’est oui ! La foi, confiance en Dieu, consiste précisément à le laisser contrôler notre existence, ce qu’il fait par sa Parole, qui est Jésus-Christ, et qu’il nous adresse par son Esprit à travers les Écritures, pour que nous nous en nourrissions chaque jour dès cette vie. Il guide ainsi l’Église que sa Parole rassemble.

Mais si vous entendez qu’ainsi l’Église et ses membres vivent conformément à ce contrôle divin et n’errent plus, alors c’est non. La preuve en est l’existence-même des épîtres néotestamentaires et du culte chrétien : il faut sans cesse réaliser combien nous nous éloignons de cette Parole sans même nous en apercevoir, afin de pouvoir y être ramenés par la prédication et par les frères et sœurs chrétiens.

Bref, Dieu est certes au contrôle, mais comme le Dieu « chrétien », pas comme une divinité païenne ! Il ne correspond pas à nos idées fantasmatiques sur le divin et la toute-puissance. Il ne correspond pas à nos idées, tout court. Nous ne le connaissons qu’en Jésus-Christ, dans l’abaissement de sa mort et l’espérance/certitude de sa victoire sur la mort.

Comment Dieu nous parle-t-il ? [MD]

De tas de manières différentes ; il est libre !

Mais l’outil qui m’est donné pour l’entendre, c’est le texte biblique. Ce qui suppose un certain nombre de précautions propres à ce media particulier. Ainsi, il faut d’abord lire intelligemment le texte, en usant des mêmes moyens que pour n’importe quel texte (les notes qui accompagnent le texte y aident parfois) : le sens des mots et expressions, le contexte littéraire (= la Bible elle-même, à commencer par ce qui entoure le texte choisi) et historique (= ce qu’on sait du temps et du lieu de l’écriture), etc. Et puis il faut se demander ce que le texte m’apprend, me dit sur Dieu, sur moi, sur mes relations aux autres. Enfin il faut demander à Dieu de me faire comprendre ce qu’il veut me faire entendre, lui qui est une vraie personne vivante, à moi qui en suis une autre.

Il faut aussi accepter que Dieu se taise, ou dise autre chose que le texte biblique (choisi à bon escient ou au hasard). Mais c’est toujours la Bible qui reste le critère : si j’entends Dieu me dire le contraire, alors ce n’est pas Dieu ! Comme toute parole, celle de Dieu est un acte relationnel, qui m’implique autant que lui. C’est ma foi, pas mes connaissances, qui est sollicitée, elle concerne ma propre vie. C’est la parole d’amour d’un père, par elle je reçois la vie du Christ qui est mort et ressuscité pour moi. Dans le concret de mon existence. À proprement parler, c’est lui, Jésus, qui est la parole de Dieu pour moi.

Je puis donc aussi entendre cette parole à travers l’Église, les autres, les événements, la tradition, la nature, etc. Mais dans tout ça, je n’ai pas de moyen de savoir que c’est Dieu plutôt que mon inconscient ou que l’air du temps. Là encore, le critère, c’est la fidélité de ce que j’entends à la révélation biblique. C’est ce que les théologiens protestants appellent le « sola scriptura » : l’Écriture seule a autorité…

Jésus nous dit qu’il y a plusieurs demeures dans la maison du Père et qu’il nous en prépare une. Comment s’approprier cette promesse ? [Haim]

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » (Actes 16 / 31). L’origine des uns et des autres, non plus que tout ce qui nous caractérise, n’a plus aucune importance en Jésus-Christ, ça ne pèse plus rien (cf. Galates 3 / 28). Ce n’est pas là un nivellement par le bas, une indifférenciation. Au contraire, chacun est regardé pour ce qu’il est vraiment, mais à travers le Christ Jésus. Il y a donc « beaucoup de demeures », tout comme Jésus avait dit : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10 / 16) Il y a donc une seule Église, que Dieu connaît à travers sa diversité.

Ceci posé, il n’est pas écrit que Jésus nous prépare « une demeure », mais « une place » « dans la maison de [son] Père » (Jean 14 / 2-3). Il n’est pas dit que nous aurons chacun notre propre lieu, mais que nous serons avec Jésus : « je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » La vraie promesse est celle-ci. Le leu, la place, des chrétiens, depuis la mort et la résurrection de Jésus (cette phrase avait été prononcée avant, c’est pourquoi elle est au futur), c’est « en Christ ». C’est là que nous nous tenons pour profiter de notre salut et de notre liberté, c’est là que nous prions le Père et c’est là qu’il nous exauce. C’est un lieu qui respecte nos particularités, mais qui respecte aussi l’image que le Père a de nous en Jésus, image plus véridique que la manière dont nous nous définissons nous-mêmes.

C’est une bonne nouvelle, car ce que Dieu promet, il l’accomplit, « c’est fait ». On se l’approprie en lui faisant confiance (ce que signifie : « par la foi »).

Que devient notre âme après notre mort ? [JLuc]

Dans certaines conceptions grecques, dont nous sommes culturellement les héritiers, l’âme est une réalité immortelle, qui est un temps prisonnière d’un corps et qui en est libérée à la mort, soit pour toujours, soit pour être à nouveau enfermée dans un autre corps.

Il faut bien dire que cette conception n’est pas biblique, même si la Bible en utilise parfois les mots. Je ne peux donc pas vous dire où va une telle âme après la mort du corps…

Pour la Bible, tous les êtres justement dit « animés » sont donc des « âmes vivantes » jusqu’à leur mort. Après celle-ci, il n’y a donc plus rien. Ou pour le dire de manière plus imagée, comme fait la Bible, les morts sont au « shéol » ou aux « enfers » qui est un « non lieu », une manière de dire l’inexistence. Dans cette manière d’exprimer ce qu’est une vie, le corps, quant à lui, est ce qui nous met en relation, et il disparaît à la mort. Vivants, nous sommes donc à la fois corps et âme (et non pas : nous avons un corps et une âme). Il n’y a pas d’après la mort.

La Bonne nouvelle, c’est que Jésus a vaincu la mort. Ce que la Bible exprime par le mot de résurrection, c’est-à-dire de réveil, de relèvement d’entre les morts. Ce n’est pas un débouché naturel, c’est un cadeau de Dieu, en Christ, qui nous est promis dans la foi. La résurrection des corps, la vie éternelle de l’âme, c’est dire que nous, à la fois les mêmes et différents car libres du péché qui nous avait atrophiés, nous vivrons éternellement auprès de Dieu notre Père, unis à son Fils comme nous le sommes déjà.

Or Dieu n’est pas lié au temps et à l’espace. Ceux qui vivent en lui ne sont ou ne seront donc pas non plus liés à un lieu ou à un temps. Le lieu et le temps de « l’âme » (c’est-à-dire de nous) après la mort, c’est : en Dieu, dans sa communion, à sa table (image biblique), dans son règne (autre image biblique), au paradis (image utilisée aussi par la Bible).

Mon fils de 10 ans me demande d’être baptisé. Son père dont je suis définitivement séparée s’y oppose et il est d’une autre confession ; que dois-je faire ? [Cathy]

Il me semble qu’il y a deux niveaux dans ce problème : le niveau juridique et le niveau spirituel.

Pour le premier, la question est : qui a l’autorité parentale ? Si c’est le père de l’enfant et vous, il me semble difficile de contourner son refus, quelles que soient ses raisons. Mais peut-être y a-t-il des possibilités de conciliation par un tiers ?

Quant au second niveau, il faut reconnaître que, si Dieu nous parle par le baptême pour nous dire sa parole d’adoption et de salut, il n’est pas limité par ce moyen qu’il nous a donné pour que nous entendions et recevions cette parole. Le baptême n’opère pas magiquement. Si baptiser votre enfant vous est impossible malgré vous, il vous est sans doute loisible de lui (faire) donner une instruction religieuse, peut-être le faites-vous déjà… L’important est de faire connaître Jésus à votre fils, et l’amour que Dieu lui porte. Vous pouvez aussi lui faire comprendre que son père a ses raisons, et que ça n’empêche rien entre lui et Dieu, que Dieu lui parle aussi par vous et par son groupe de catéchèse, que c’est dans la Bible qu’on apprend à le connaître mieux, et qu’il pourra recevoir le baptême plus tard, quand il sera libre de le demander.

Le baptême, comme la cène, sont des aides que Dieu nous donne. S’il nous est impossible d’y participer, Dieu s’arrange autrement pour nous communiquer le salut qui est nôtre par la mort et la résurrection de Jésus. D’ailleurs, d’autres Églises ne baptisent que les adultes qui professent leur foi. Notre propre attachement au baptême de nos enfants ne saurait nous faire oublier que l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait pour nous.

Bonjour ! La Terre est-elle la seule planète habitable dans l’univers ? Qu’en dit la Bible ? [Peps]

Bonjour ! Je crois profondément que la Bible n’est pas un livre de sciences, mais un livre de vie. Elle est inspirée et écrite pour les humains (donc terriens) et leur parle d’un salut en Christ seul, réalisé dans et pour l’univers entier. Le Christ en effet est la parole de Dieu par laquelle tout a été fait (Jean 1 / 3 ; Colossiens 1 / 16).

La Bible n’évoque aucune autre planète que la nôtre. Mais c’est pour nous, habitants de cette planète-ci, qu’elle fut écrite. D’autres planètes sont-elles habitées ? Si c’est le cas et qu’il y a « là-bas » des êtres pensants susceptibles d’être en relation personnelle avec Dieu, alors Christ est mort aussi pour eux. Sera-ce à nous de le leur annoncer comme une bonne nouvelle ? L’avenir et l’Esprit nous le diront, à nous ou à nos lointains descendants… En tout cas la Bible n’évoque nulle part la possibilité d’une telle « race » qui serait exempte de péché. Et les anges ne sont pas des extra-terrestres !

Par contre, pour reprendre votre formulation exacte, l’existence d’autres planètes « habitables » dépend de notre science de deux manières : à elle de les découvrir, et à nous de les rendre habitables si elles ne le sont pas. La question est alors celle du devenir de notre humanité en d’autres lieux à coloniser. Ne parle-t-on pas déjà, pour des années pas si éloignées, de la terraformation possible de Mars ? Là encore la Bible n’en dit rien, sinon la vocation de l’être humain à « dominer la terre » (Genèse 1 / 26-29) , c’est-à-dire tout ce qui est habitable – et ce qui ne veut pas dire saccager ni détruire, mais peut vouloir dire exploiter…