Au regard des textes bibliques, quelle est la différence fondamentale entre l’âme et l’esprit ? [Nath]

La différence entre âme et esprit dans la Bible. Question très complexe et avec plein de conséquences pratiques.

D’abord parce que la Bible est écrite sur 1300 ans et que donc les représentations de ce qu’est l’humain ont énormément varié entre temps. Donc il n’y a pas une seul anthropologie biblique mais plusieurs ! Certains textes sont manifestement plutôt bipartites : ils considèrent que l’homme est corps et souffle (âme et/ou esprit en un seul bloc), et d’autres tripartites (corps, âme, esprit).

Ensuite les termes d’âme et esprit sont plus tirés des représentations gréco-romaines que de la représentation sémitique et hébraïque. En hébreu il y a de nombreux mots pour décrire le souffle, la vitalité, l’âme, l’esprit, tous ces éléments immatériels de l’humain. Et on ne peut pas trancher pour plusieurs si ce serait plutôt âme ou plutôt esprit quand on le traduit en grec.

Après ça, en français, c’est très compliqué parce que :
– dans l’imaginaire post-chrétien les gens pensent que l’âme c’est un truc religieux (et donc spirituel…) alors que l’âme en latin c’est l’anima, donc ce qui est plutôt biologique, intellectuel, affectif, émotionnel. Donc l’inverse. L’anima grecque est la psychè (et donc le psychisme). La « cure d’âme » (curo-anima) a pour parfait synonyme la « psychothérapie » (psychè-therapeuw).
– quand on parle d’esprit, on pense souvent à l’intelligence (faire un mot d’esprit). Mais ça c’est l’esprit qui vient du mot grec noos (la raison, la pensée), tandis qu’il y a un autre mot pour dire esprit dans le Nouveau Testament qui est le mot pneuma (souffle spirituel posé par Dieu dans l’Adam).
Donc le français rajoute un niveau de complexité.

Pour ma part, je pense que la strate de représentation qui avait cours à l’époque de Jésus est celle qui doit intéresser particulièrement un chrétien, car elle est à la charnière entre nos deux racines : sémitique (hébraïque) et héllénistique (grecque). Et que la théologie chrétienne, très influencée par celle de l’apôtre Paul, est une tentative de faire coïncider les incompressibles de ces deux mondes de pensée.

Enfin, c’est surtout une préoccupation pastorale qui me préoccupe. Choisir le tripartisme (corps, âme, esprit), c’est reconnaître qu’il y a des phénomènes psychiques qui sont très différents de phénomènes spirituels, et réciproquement. Que ces deux zones influent l’une sur l’autre mais qu’elles sont distinctes et que les confondre n’aide pas du tout dans la thérapeutique chrétienne qui cherche la guérison au nom de Jésus. C’est donc un principe de théologie pratique qui me fait choisir, dans un panel large de possibles à l’intérieur du corpus biblique, une de ces représentations de l’humain (de l’époque paulinienne), parce qu’elle est performative, elle est opératoire pour la libération de nos frères et sœurs.

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » – 1Thessaloniciens 5,23

Pauvreté- obéissance- chasteté- sont les 3 voeux exigés des moines pour être conformes au Christ. Jésus- vrai homme- fut-il parfaitement chaste? Qu’est-ce exactement que la chasteté selon l’Evangile ? [Jean L.]

Cher Jean, vous avez bien raison, ces trois vœux font partie des règles classiques observées par les moines et les moniales.
Je ne suis pas un spécialiste de ce type de vocation, mais je ne pense pas que l’objectif poursuivi par ces engagements soit d’être conforme au Christ. L’objectif est plutôt que l’individu se soumette à une règle qui le dépasse et par laquelle la communauté monacale affirme qu’ainsi lui et ses frères (ou sœurs !) s’épanouira. Les Réformateurs — et Martin Luther en tête — se sont justement insurgés contre cette pratique des vœux monastiques estimant qu’ils ne se fondent pas sur la Parole de Dieu; bien plus ils la combattent (je vous encourage à lire le petit texte de Luther « Jugement sur les vœux monastiques de 1521 »)

En ce qui concerne la chasteté, je crois qu’il est nécessaire de ne pas la confondre avec l’abstinence. Être chaste c’est être fidèle, sobre, paisible et joyeux quant à notre sexualité, dans l’état qui est le notre. Pour faire simple: on peut être chaste en couple (notamment par la fidélité et l’attention portées à l’autre, en ne le soumettant pas à soi-même) ou en étant célibataire (notamment en étant paisible et non agité quant à sa sexualité).

Cher Jean, puisque vous me demandez un texte biblique, outre les classiques concernant le mariage, je vous recommande tout particulièrement ces deux-là, quitte à être un peu long :

« A cause des risques d’inconduite sexuelle, que chacun ait sa femme, que chacune ait son mari. Que la mari rende à se femme ce qu’il lui doit; de même la femme à son mari […] Ne vous privez pas l’un de l’autre, sinon pour un temps et d’un commun accord, afin de vous consacrer à la prière; puis reprenez votre vie conjugale, de peur que le Satan vous mette à l’épreuve, parce que vous ne sauriez pas vous maîtriser […] [Quant à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves] s’ils ne peuvent se maîtriser, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler » 1 Corinthiens 7, 2-3.5.9

« Il viendra un temps où ils [les gens égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plus que de Dieu] ne supporteront plus l’enseignement sain; mais au gré de leurs propres désirs, avec une démangeaison d’entendre, ils se donneront maîtres pour maîtres […] Mais toi, sois sobre en tout » 2 Timothée 4, 3-5

Soyez sobre, soyez béni, cher Jean.

Pourquoi Pâques a-t-il pris un S en passant de juif à chrétien ? [Suzy]

Il n’y a pas d’explication certaine. La Pâques chrétienne, la mort et la résurrection du Christ, a bien lieu à l’occasion de la Pâque (d’un mot hébreu signifiant « passage ») juive, et en accomplit pleinement le sens et la portée pour les chrétiens (1Corinthiens 5,7) en libérant l’Homme de la puissance du péché (voir par exemple Romains 6). Il n’y a donc pas de raison de les orthographier différemment. Mais, au Moyen-Age, on constate que le terme est utilisé, en latin, indifféremment au singulier et au pluriel pour désigner les deux fêtes. On rencontre aussi au XVe siècle l’expression « faire ses pâques » pour désigner des pratiques ayant cours à l’occasion de la fête chrétienne. Sans doute que, progressivement, la différence d’usage et d’orthographe a permis de distinguer, en latin puis en Français, les deux fêtes.

Une influence spirituelle négative extérieure est elle réellement à l’œuvre ? Le mal n’est-il pas uniquement dû à la faiblesse humaine ? [Guillaume]

Que le mal existe, c’est notre expérience.
Que le Mal existe, c’est notre croyance, à savoir que le mal est plus qu’accidentel, il est une question philosophique, quelque chose de l’ordre de l’être ; « c’est là ».
Que le Malin existe, c’est la foi biblique à laquelle nous adhérons quand nous sommes chrétiens. Il n’est pas que le mal expérimenté, le Mal philosophique, il est le Malin actif, en rébellion contre Dieu.

Il y a des centaines de versets bibliques pour étayer cette pensée. En voici quelques uns.
1Jean 5:19 – Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du Malin.
Matthieu 6:13 – Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Malin.
Jean 12:31 – Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le Prince de ce monde sera jeté dehors.
2Corinthiens 4:4 – Le ‘dieu’ de ce siècle a aveuglé l’intelligence des incrédules, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.
Ephésiens 2:2 – Le prince de la puissance de l’air, c’est l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Apocalypse 12:9 – Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

Un chrétien peut il acheter des produits dits « Hallal » ? [Michèle]

« Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme » Matthieu 15, 11. Donc à priori un chrétien peut consommer un produit hallal (licite, permis).

Votre question porte sur l’achat de ces produits. Il faut savoir qu’en France et dans d’autres pays il y a une taxe supplémentaire ajoutée par des institutions, organisations ou entreprises sur les produits hallals vendus, certifiant qui le sont.
Lorsqu’on achète un tel produit on finance une entreprise privée, liée à la religion musulmane.
La question n’est pas est-ce qu’on peut (est-ce qu’on a le droit), mais est-ce utile lorsqu’on est chrétien de le faire ?
Lorsqu’on mélange religion et argent ou foi et argent, comme le rappelle également Jésus, à propos de servir Dieu et l’argent : on « haïra l’un, et aimera l’autre ; ou [on] s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. » Matthieu 6, 24.
Alors oui, on peut en acheter, mais ce n’est pas utile.

Comment entendre la voix de Dieu ? [Aude]

Tu as raison de te poser la question car nous voyons dans la bible que Dieu ne se laisse pas voir mais qu’il est un Dieu qui parle : il parle à Abraham, Moïse, au peuple d’Israël par les prophètes. Il parle à Jésus, il parle par lui et il veut communiquer régulièrement avec ceux qui croient en Jésus-Christ.

Mais cette « voix de Dieu » retentit de diverses manières. Elle s’exprime en tout premier lieu à travers la bible que l’on appelle parfois « la Parole de Dieu », lorsque le Saint-Esprit illumine pour nous tel passage qui prend sens dans notre vie. Elle s’exprime aussi à travers un témoignage, une prédication, une parole que nous recevons dans le cadre de la communion des frères et soeurs en Christ.

Le Seigneur peut aussi nous parler en tête à tête quelque soit le contexte ou les circonstances par une petite voix intérieure ou plus souvent par une nouvelle manière de voir un problème, une situation.

A chaque fois, le Saint-Esprit est à l’oeuvre dans notre esprit pour nous faire entendre la voix de Dieu.

Comment donc entendre cette voix ?

Tout d’abord en ayant l’assurance que le Seigneur nous cherche et nous parle bien plus que ce que nous entendons. Ensuite en étant disponible pour l’écouter. On ne peut pas forcer quelqu’un à parler, et surtout pas le Seigneur. Mais nous avons plaisir à échanger avec une personne qui est à notre écoute ! Ainsi en est-il aussi pour notre Dieu !

Il faut cependant se rappeler que nous sommes tous dans la situation d’une humanité qui s’est écartée de Dieu comme l’expriment les premiers chapitres de la genèse. Lorsque l’homme et la femme entendent la voix du Seigneur dans la brise du soir, ils se cachent car ils ont peur de Dieu (Genèse 3:8). Il nous est ainsi difficile aujourd’hui d’écouter et d’entendre la voix de Dieu et cela, même quand on s’est déjà approché du Seigneur par la foi. Parfois, notre coeur reste fermé, nos pensées divaguent, nous sommes enfermés en nous-mêmes. C’est notre lot à tous !

Nous avons besoin d’entendre le message de réconciliation que le Seigneur nous adresse à travers Jésus, nous devons recevoir le pardon et la vie qu’il nous donne à travers Jésus, par sa mort et sa résurrection. Lorsque nous nous reconnaissons profondément pécheurs, c’est-à-dire loin de Dieu et que nous recevons comment Dieu nous a pardonnés, le Saint-Esprit souffle sur nous, notre être intérieur s’ouvre à la présence de Dieu et nous devenons disponibles à sa Parole.

Remercier le Seigneur pour ses bienfaits, le louer, seul et mieux encore avec d’autres, deviennent alors des moments où nous sommes réceptifs à ce qu’il veut nous communiquer. C’est ainsi que le prophète Elisée fait venir un musicien pour entendre la parole de Dieu (2 Rois 3/15).

Et moi-même, quand je veux me rendre disponible au Seigneur, je prends un psaume de la bible ou un autre passage de la bible et je le médite comme Marie, dont il est dit qu’elle passait et repassait ces choses en son coeur ! (Luc 2:19).

Rappelle-toi bien, là où le Seigneur se plait à parler c’est à travers la bible et tout particulièrement à travers Jésus dont il est dit qu’il est La Parole de Dieu pour nous ! Si tu t’attaches à Jésus et le laisses être le Seigneur de ta vie, la parole de Dieu retentira dans ta vie et tu apprendras à faire la distinction avec tes pensées et le brouhaha de ce monde.

Qui doit-on prier ? Dieu, Jésus, le Saint-Esprit ? [Roland]

Le chrétien n’adore que Dieu, ne loue que Dieu, ne donne gloire qu’à Dieu, et donc… ne prie que Dieu. A partir du moment où le Dieu des chrétiens se présente comme Père, Fils et Saint-Esprit, nous pouvons prier donc aussi bien les trois qui ne sont qu’un.

Maintenant, un précision. Prier « Jésus » est un peu bizarre, parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas vraiment « Jésus » qui est présent à nous (au sens où Jésus est l’homme présent pendant 33 ans sur les chemins autour de Nazareth), mais c’est plutôt le Christ ressuscité, l’Esprit du Christ vivant. C’est un peu du pinaillage, je l’accorde.

Au bout du compte l’autoroute de la prière, normalement, c’est de prier Dieu le Père, au nom de Jésus (le Fils), par la puissance du Saint-Esprit. Jésus nous a appris à prier le Père. Il est celui qui nous montre le chemin vers le Père, et l’Esprit est celui qui circule, nous étant donné comme esprit d’adoption pour que nous puissions crier vers le Père.

Voilà 😉

Il me semble qu’il y a autant de religions que d’hommes ! J’espère que ce n’est pas de l’orgueil de penser ainsi ? [Colette]

Je ne crois pas que ce soit de l’orgueil, mais peut-être un ressenti ou un constat ! Une conception très individualiste de l’Homme et une exaltation de la subjectivité font que, en contexte occidental, on peut avoir l’impression que chacun se fait son dieu, donc sa religion personnelle,  selon ses besoins, ses impressions, ses ressentis. On se fabrique son dieu, on se fabrique parfois même une image (fausse) du Dieu que l’on prétend adorer, un peu comme les Hébreux au désert (Exode 34,1-4).

Mais la Bible nous dit que Dieu s’est révélé aux Hommes, Il leur a parlé, leur a transmis des enseignements, a manifesté Sa présence fidèle qui fait que de génération en génération des croyants ont transmis leur foi. Et si on considère la religion comme ce qui relie l’Homme à Dieu, alors la Bible nous dit que la seule religion, c’est Jésus (Jean 14,6).

Bien sûr, être de « religion » chrétienne nécessite l’action du Saint-Esprit dans le croyant, et tient donc d’une expérience subjective. D’où l’importance d’une vie d’Église pour ne pas s’enfermer dans sa subjectivité.

Dans l’attente de la résurrection, que devient l’esprit des croyants après la mort ? Et celui des non croyants ? [Laurent]

L’épisode de la résurrection de Lazare nous apprend bien plus que le fait que Jésus soit la Résurrection et la Vie (Jean 11,25). Par la bouche de Marthe on apprend au verset précédent que ce qu’on appelle la résurrection aura lieu au dernier jour. Dans le même registre, Paul parle en 2Timothée 2,18 de croyants problématiques qui se sont « détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée » — entendons-nous, il parle là de la résurrection finale, et pas de résurrections comme celle de Lazare, du fils de la veuve, ou des corps qui ressuscitent à la mort de Jésus.

Il semble donc que l’esprit des croyants aille dans le séjour des morts, qui porte des tas de noms, dont celui de Sein d’Abraham, où ils attendent gentiment la résurrection. Ils n’y sont pas actifs puisque la résurrection n’a pas encore lieu. Ils sont dans une sorte de sommeil ; c’est ce mot que Jésus a employé à plusieurs reprise pour parler de la mort. Le réveil-relèvement (les deux termes pour parler de résurrection dans le Nouveau Testament) n’aura lieu qu’à la fin des temps. Et cela vaut pour les croyants comme pour les non-croyants. C’est à ce dernier jour, jour du Jugement dernier, que la destinée finale de chacun sera fixée : vie éternelle ou mort éternelle.

Heureux les chrétiens qui savent déjà pour eux quelle est la destination finale, acquise par Christ !

Comment permettre aux enfants de s’appropier les 10 commandements ? Dorothée

Le première chose à remarquer, c’est que l’adoration de Dieu et le comportement qui en découle , objets des dix commandements, ne sont pas faciles à transmettre dans notre monde. Face à eux, se trouve la valorisation omniprésente des idoles de la consommation des choses et des personnes, auxquelles nos enfants sont soumis à longueur de jour.
Deutéronome 11/16-21 nous donne quelques pistes de réflexion, sur ce sujet.
La difficulté de l’idolâtrie était présente sous une autre forme, aux temps bibliques. Il s’agissait alors de se détourner des dieux des peuples polythéistes environnant, des idoles religieuses auxquelles les humains soumettaient si facilement leurs pensées et leurs actions.
Le conseil que le Bible donne, dans ce contexte, est de graver en soit les commandements de Dieu, de les intégrer nous-mêmes comme ce qui doit être la seule source de notre comportement dans ce monde afin de pouvoir rejeter ce qui peut vouloir nous conduire loin de Dieu. Tâchons, donc, tout premièrement comme parents, catéchètes ou éducateurs, de considérer dans notre quotidien les commandements de Dieu et non ce que nous commande le monde, afin de pouvoir témoigner devant nos enfants qu’il est possible d’ancrer sa vie sur la Parole et de faire des choix différents que ceux qu’imposent notre société.
Le second conseil que notre passage nous donne est d’enseigner les enfants…de parler des commandements partout et en tous lieux. Cela implique que les commandements de Dieu et plus largement sa Parole, aient une place dans le quotidien des jeunes. Ainsi, l’enseignement ne peut se limiter aux cours de catéchisme et aux leçons apprises. Il doit pouvoir être une référence dans les conversations quotidienne, les choix les disputes, les problèmes, les questions. La vie familiale, ainsi que les camps de jeunes chrétiens peuvent être le lieu de cet apprentissage vivant.
Enfin, je pense bon de noter qu’il est question ici de nous garder du monde et de ses idoles sans pourtant nous en extraire…c’est en se confrontant au monde tel qu’il est, que les enfants peuvent le comprendre et apprendre à faire des choix ancrés en Dieu, fondés sur la confiance qu’ils auront appris à mettre en leur Sauveur.