Cher Hénoc, votre question est très proche, par le problème qu’elle soulève, de celle posée par Ebz et à laquelle il est répondu dans ce site juste avant la vôtre !
Dieu connaît effectivement ceux qui lui appartiennent, qui sont « citoyens des cieux ». Mais nous, nous ne les connaissons pas ! Ce qui nous garde d’ailleurs de juger qui que ce soit, puisque nos jugements ne sont qu’avant-derniers, et que le jugement dernier revient au Seigneur.
Evangéliser, c’est annoncer à ceux et celles que nous cotoyons que nous allons vers la mort mais que Dieu, en Jésus-Christ, veut nous mener de la mort à la vie, et qu’il nous faut donc « mourir à nous-mêmes » pour entrer dans cette vie nouvelle. Bien entendu, il y a bien des manières d’apporter ce message, en paroles comme en actes, je ne fais que tenter de le résumer. Toujours est-il que la foi, ce qui nous unit à Dieu, vient d’une parole entendue, reçue de la part de Dieu.
C’est ainsi que Dieu choisit de se faire connaître et de sauver. Par une proclamation de l’Evangile. Il peut tomber dans le vide, il peut au contraire être entendu, et germer dans le coeur de l’auditeur comme le grain dans la bonne terre. Nous ne sommes pas maîtres de son efficience. Dieu choisit néanmoins de se servir de nous, les disciples du Christ, son Eglise, pour le semer à travers le monde.
Si vous souhaitez aller plus loin sur ce sujet, je vous recommande la lecture de L’Evangélisation et la souveraineté de Dieu, un petit livre, déjà ancien mais réédité, de James Packer. Il y démontre que la souveraineté divine ne nous dépouille pas de nos responsabilités de témoins !