Pourquoi continuons-nous à célébrer des fêtes chrétiennes (et/ou juives) ? Ca fait un peu célébration saisonnière et païenne- non ? [GiB]

Clairement, les fêtes religieuses peuvent honorer Dieu ou les idoles selon l’esprit qui nous pousse à les célébrer ! Mais dans le doute, abstenons-nous de juger hâtivement…

Les fêtes juives sont bibliques, instituées dans l’Ancien Testament elles ont pour but de glorifier Dieu en se remémorant son action dans l’histoire d’Israël (exemple dans le livre de l’Exode 12, 24-27). Elles n’ont pas un sens seulement social ou « festif », elles servent à communiquer la présence de Dieu avec son peuple et à transmettre l’enseignement de la foi aux générations successives.

Les fêtes chrétiennes ne sont pas instituées bibliquement mais commémorent aussi l’action de Dieu en prenant pour thème des moments importants de la vie de Jésus racontés dans les évangiles (Naissance du Christ , Mort et Résurrection, Ascension…) ou de l’action de l’Esprit (Pentecôte).

L’hypocrisie religieuse et le conservatisme rituel sont clairement des gros problèmes dans le christianisme contemporain. Mais jeter ces occasions pédagogiques d’enseigner l’action de Dieu est-il plus pertinent que d’essayer de leur redonner leur connexion authentique ? Honnêtement, je pense qu’il n’y a pas de réponse univoque… Ni ces fêtes, ni leur dénaturation n’est obligatoire.

Ce que je conseille à chacun, c’est de prier Dieu, d’écouter selon son contexte si fêter peut être une occasion d’édification personnelle ou une occasion d’évangélisation et agir en conséquence, sans jugement et sans mépris. De toute façon, ces fêtes n’ont de sens que si on accepte que Dieu parle et agisse encore aujourd’hui !

Doit-on prendre la sainte Cène tous les dimanches ? [ixix]

Dans le livre des actes qui raconte les pratiques des premiers chrétiens, il est fait mention de réunions quotidiennes pour la communauté de Jérusalem, avec la fraction du pain au domicile (Ac 2, 42-47). Plus tard dans ce même livre, on comprend que la pratique d’autres communautés est de se réunir le dimanche, c’est-à-dire le premier jour après le sabbat, pour notamment « rompre le pain » (Ac 20, 7). Ailleurs dans le Nouveau Testament, on comprend à partir des réprimandes de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe que le partage du « repas du Seigneur » fait partie intégrante des réunions de cette communauté aussi (1 Co 20-21).

De ces éléments bibliques là, on doit clairement tirer que c’est une juste pratique de « rompre la pain » ensemble tous les dimanches. Pour autant, si le commandement de Jésus est de partager la coupe et le pain en sa mémoire (Luc 22, 14-20), il n’y a d’abord aucune obligation de sa part liée à la fréquence, deuxièmement aucune obligation concernant la forme « rituelle » que doit prendre ce repas. Jésus a institué ce partage au cours d’un dîner de Pâques avec ses disciples et pas au milieu d’une réunion de prière… Il y a énormément d’éléments culturels dans nos Églises qui nous font souvent penser à tort que « c’est comme ça la manière normale de pratiquer »… certains prennent le repas au début de la réunion, d’autres à la fin, beaucoup le font en dehors d’un « vrai repas », d’autres considèrent que le repas communautaire après le culte fera fonction…

Pour conclure, ne mettons pas de « devoirs » là où le Seigneur a laissé la liberté et concentrons-nous sur l’enseignement de Jésus et le sens de ce repas avant toute réflexion (légitime) sur la forme qu’il doit prendre dans notre assemblée.

Une influence spirituelle négative extérieure est elle réellement à l’œuvre ? Le mal n’est-il pas uniquement dû à la faiblesse humaine ? [Guillaume]

Que le mal existe, c’est notre expérience.
Que le Mal existe, c’est notre croyance, à savoir que le mal est plus qu’accidentel, il est une question philosophique, quelque chose de l’ordre de l’être ; « c’est là ».
Que le Malin existe, c’est la foi biblique à laquelle nous adhérons quand nous sommes chrétiens. Il n’est pas que le mal expérimenté, le Mal philosophique, il est le Malin actif, en rébellion contre Dieu.

Il y a des centaines de versets bibliques pour étayer cette pensée. En voici quelques uns.
1Jean 5:19 – Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du Malin.
Matthieu 6:13 – Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Malin.
Jean 12:31 – Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le Prince de ce monde sera jeté dehors.
2Corinthiens 4:4 – Le ‘dieu’ de ce siècle a aveuglé l’intelligence des incrédules, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.
Ephésiens 2:2 – Le prince de la puissance de l’air, c’est l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Apocalypse 12:9 – Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

Comment Dieu nous parle-t-il ? [MD]

De tas de manières différentes ; il est libre !

Mais l’outil qui m’est donné pour l’entendre, c’est le texte biblique. Ce qui suppose un certain nombre de précautions propres à ce media particulier. Ainsi, il faut d’abord lire intelligemment le texte, en usant des mêmes moyens que pour n’importe quel texte (les notes qui accompagnent le texte y aident parfois) : le sens des mots et expressions, le contexte littéraire (= la Bible elle-même, à commencer par ce qui entoure le texte choisi) et historique (= ce qu’on sait du temps et du lieu de l’écriture), etc. Et puis il faut se demander ce que le texte m’apprend, me dit sur Dieu, sur moi, sur mes relations aux autres. Enfin il faut demander à Dieu de me faire comprendre ce qu’il veut me faire entendre, lui qui est une vraie personne vivante, à moi qui en suis une autre.

Il faut aussi accepter que Dieu se taise, ou dise autre chose que le texte biblique (choisi à bon escient ou au hasard). Mais c’est toujours la Bible qui reste le critère : si j’entends Dieu me dire le contraire, alors ce n’est pas Dieu ! Comme toute parole, celle de Dieu est un acte relationnel, qui m’implique autant que lui. C’est ma foi, pas mes connaissances, qui est sollicitée, elle concerne ma propre vie. C’est la parole d’amour d’un père, par elle je reçois la vie du Christ qui est mort et ressuscité pour moi. Dans le concret de mon existence. À proprement parler, c’est lui, Jésus, qui est la parole de Dieu pour moi.

Je puis donc aussi entendre cette parole à travers l’Église, les autres, les événements, la tradition, la nature, etc. Mais dans tout ça, je n’ai pas de moyen de savoir que c’est Dieu plutôt que mon inconscient ou que l’air du temps. Là encore, le critère, c’est la fidélité de ce que j’entends à la révélation biblique. C’est ce que les théologiens protestants appellent le « sola scriptura » : l’Écriture seule a autorité…

Le ministère des femmes : comment interprétez-vous 1 Tim 2,12 ?

Dans le contexte gréco-romain, la femme a le même statut qu’un enfant, soumise en tout à son mari, chef de famille. D’autres textes de Paul semblent relativiser le statut de la femme qui a cours dans la société de l’époque (par exemple Éphésiens 5,25-33; 1Corinthiens 11,12 ; Galates 3,28), et, plus globalement, la justice des structures sociales de son époque (Romains 13, 1-7 est sans doute écrit dans un contexte où les autorités sont maltraitantes avec les chrétiens ! voir Romains 12,17-21 qui précède).

La justification d’un ministère d’enseignement pour la femme à partir de ce texte est difficile…
C’est sa place dans la lettre qui peut éventuellement nous interpeler.

Le passage semble présenter un souci : que les communautés chrétiennes vivent paisiblement face à des autorités qui peuvent être très suspicieuses et maltraitantes avec les chrétiens (1Tim 2,2). Paul appelle donc les chrétiens à une forme d’exemplarité vis-à-vis de l’ordre actuel du monde, considérant que c’est le meilleur moyen de changer les cœurs (1Tim 2,4), dans l’attente confiante du jugement de Dieu qui fera toute chose nouvelle et rétablira le juste ordre créationnel. Si telle est sa préoccupation, son discours sur l’enseignement des femmes aurait alors pu être différent dans la France du 21e siècle…

Les origines du pentecôtisme semblant mauvaises et bizarres (Parham, Hagin, Branham), peut on en conclure que les pratiques des mouvements charismatiques ne viennent pas de l’Esprit de Dieu ? [CB]

Le jugement que vous portez sur les origines du pentecôtisme me semble également bizarre, mais c’est le vôtre ! On pourrait en dire autant des origines du protestantisme en général (et les opposants à Luther ne s’en sont pas privés au cours des siècles). Et aussi des origines du christianisme (dès les premiers siècles de notre ère dans les écrits juifs ou païens).

La question est seulement : est-ce qu’il s’agit bien d’une expression fidèle (parmi d’autres) de la foi chrétienne, même si vous ou moi n’avons pas la même expression ? La théologie pentecôtiste peut-elle être légitimement tirée des Écritures bibliques ? « Les pratiques des mouvements charismatiques » sont-elles cohérentes avec ces mêmes Écritures, ou en tout cas avec une partie d’entre elles ? Bien que n’étant pas pentecôtiste, je pense que oui, même si j’ai une autre théologie et une autre piété que je pense également légitimes bibliquement.

La Bible nous enseigne qu’on ne peut jamais induire la valeur d’une personne ou d’une Église en fonction de notre regard, mais seulement du regard du Christ tel que les Écritures nous le montrent. C’était le cas par rapport aux remarques de Nathanaël (« Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » Jean 1 / 46) ou de Jean (« Maître, nous avons vu un homme qui chasse les démons en ton nom et qui ne nous suit pas, et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas. » Marc 9 / 38). L’Esprit de Dieu se sert de qui il veut !

Enfin, il faut bien voir, en fonction de ce que l’apôtre Paul en dit, que l’Église de Corinthe à son époque était manifestement une Église de type charismatique. Ce qui n’empêche pas qu’on peut avoir un jugement différent selon les Églises actuelles de type pentecôtiste ou charismatique (toutes ne se ressemblent pas)… ou autres !

Sommes-nous appelés à devenir saints ? Quelle est la justification du salut sachant que la grâce et le salut sont donnés ? Quelle est aussi d’ailleurs la justification de la demande du pardon ?

Comme souvent, la difficulté de la question provient des sens divers donnés à un même mot.

Le mot « saint » a été marqué par la tradition catholique en désignant des personnes dont on recommande la vie et que l’on présente en exemple pour les fidèles. Les protestants se sont démarqués de cette approche car ils y ont vu une démarche conduisant à un légalisme : le saint est une sorte d’idéal auquel j’essaye de ressembler pour être accepté par Dieu.

Il n’en reste pas moins que l’apôtre Paul écrit que ceux qui croient sont appelés à être saint (Romains 1:7, 1 Corinthiens 1:2, Ephésiens 1:4,…) et Pierre reprend explicitement un commandement de l’Ancien Testament dans lequel Dieu dit : Vous serez saints, car je suis saint (1 Pierre 1:16). Le mot saint est aussi régulièrement employé à la place de croyant !

Par opposition à la tradition catholique, les protestants ont souvent insisté sur le fait que nous sommes justifiés devant Dieu par la foi, indépendamment de ce que nous pouvons faire. C’est ce que l’apôtre Paul développe dans sa lettre aux romains : tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. (Romains 3:23-24).

Mais en même temps, Paul appelle à reconnaître ses fautes (Romains 2:4-5) et à vivre de manière cohérente avec sa foi Romains 12 (Sois vainqueur du mal par le bien v. 21).

J’avais un beau-père qui aimait beaucoup le récit où Jésus manifeste la grâce de Dieu à la femme adultère face à ses contradicteurs religieux (Jean 8:1-11). Il était évident pour lui que cette femme allait retourner à ses pratiques parce que nous sommes toujours pécheurs et pardonnés.

Je crois que c’est une mauvaise compréhension de la justification : on oublie alors que l’évangile est une puissance de Dieu qui oeuvre pour nous sauver : Nous sommes justifiés entièrement par grâce mais cette parole par laquelle le Seigneur nous accueille tel que nous sommes, nous transforme et nous conduit dans une liberté nouvelle pour vivre avec lui (Romains 6:1-14) : En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu, nous dit Paul.

C’est vraiment la bonne nouvelle de l’Evangile : si nous confessons nos fautes et croyons que Jésus est mort à notre place pour nous libérer, nous recevons l’Esprit qui est le Saint-Esprit et qui nous conduit dans une relation nouvelle à Dieu et aux autres (Romains 8:1-17 et Galates 5:16-22).

A nous donc d’avancer, non en nous confiant sur nous-mêmes, mais en recevant le don de Dieu avec foi.

Je ressens un malaise avec la juxtaposition systématique de la figure de Marie sur celle de Jésus et son rôle supposé d’intercession. Dois-je en parler avec ceux qui y croient? ( Adèle)

La « vénération de Marie » encouragée par la doctrine catholique part du principe que Marie serait vivante dans les cieux, participant au ministère d’intercession du Christ. Théoriquement, ça va même plus loin : Marie est considérée comme la « nouvelle Eve », formant un couple symbolique carrément gênant avec Jésus… Dans ce cas-là elle est idéalisée voire divinisée. Dans la pratique, on voit souvent « Marie » être invoquée comme un nouvel intermédiaire entre le croyant et Dieu. Bibliquement, il apparaît que les morts sont dans l’attente de la résurrection finale, et rien ne dit qu’ils soient en état d’intercéder (1 Thessaloniciens 4, 13-14). Bibliquement toujours, on peut dire que Marie fut la « première chrétienne » et donc, elle mérite l’admiration. Mais elle avait aussi ses défauts de mère juive (Jésus la rabroue en Jean 2, 3-4 et Luc 8, 20); ses doutes (Marc 3, 21); et en passant, elle n’est pas restée éternellement jeune et belle! Enfin, la bible présente clairement Jésus comme le seul intermédiaire entre nous et le Père dans les cieux. Il est Dieu-le Fils incarné et est donc la seule personne « charnelle » qu’on puisse adorer (Matthieu 23, 8-10) sans pécher contre le premier commandement : « tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »(Exode 20, 3). Dire que Marie est active dans les cieux, qu’elle intercède pour nous, ou qu’elle serait un intermédiaire, tout ça est un ajout à la parole biblique.

A mon avis, il faut faire attention à trois choses quand on veut entrer dans le débat sur cette question. 1/L’incompréhension ne doit pas virer à une sorte d’allergie qui fait perdre les pédales de la courtoisie élémentaire! 2/La piété mariale et celle liée aux saints suivent une logique spéculative sophistiquée tissée au fur et à mesure des siècles. Le débat avec un défenseur de cette piété crée parfois de la confusion et en tout cas n’est jamais facile émotionnellement: mieux vaut être préparé. 3/Les idolâtries de l’Eglise sont malheureusement nombreuses et variées selon les traditions, les confessions et les nations où elle est implantée. Les protestants ne sont pas dénués de leur propres casseroles dans leur relation au Seigneur. Quelques exemples : préférence de la raison humaniste à l’intelligence du Saint Esprit; suprématie du Mammon (argent) sur la mission de l’Eglise; introduction de spiritualités animistes ou bouddhistes dans la prière… Bref, repentons-nous avant de nous attaquer aux défauts des autres!

Depuis quand y a-t-il des pasteurs femmes dans les courants réformé et luthérien ? Merci. [Sylvie B.]

La première femme a être ordonnée pasteur fut Antoinette Brown, en 1851, dans une Église congrégationaliste des États-Unis. En Europe, c’est au début du 20°s que le ministère féminin a commencé à être reconnu pleinement (d’abord en Angleterre en 1917, puis aux Pays-Bas en 1920). En France c’est en 1930 et dans l’Église Réformée d’Alsace-Lorraine que la première femme fut consacrée au ministère pastoral. Pour la « France de l’intérieur » c’est à partir de la seconde guerre mondiale que l’on trouve des femmes pasteurs (la première fut Elisabeth Schmitt en 1949), mais il faudra attendre 1966 pour que le synode national de l’Église Réformée de France reconnaisse aux femmes pasteurs les mêmes conditions d’exercice du ministère que les hommes (avant cette date par exemple elles n’avaient pas le droit de se marier !).

L’accession des femmes au ministère suit en général le mouvement d’émancipation des femmes dans la société. En France il est à noter qu’une des premières femmes pasteur ne l’était pas dans une Église luthéro-réformée mais dans une Église baptiste, il s’agissait de Madeleine Blocher-Saillens qui exercé son ministère à partir de 1929/1930 pendant vingt-trois ans à l’Église baptiste du Tabernacle à Paris, qui a écrit un vibrant plaidoyer en faveur du ministère féminin : Libérées par Christ pour son Service.

Qui est sauvé ? [Monique]

Il y a plusieurs interprétations du salut dans le christianisme, que je résumerai comme suit :

universel : tous sont sauvés parce que Dieu l’a voulu,
très large : Dieu veut sauver tout le monde, mais certains refusent, et il ne cherche pas à les sauver contre leur gré,
large : Dieu sauve selon certaines modalités, ceux qui croient en Christ étant sauvé par grâce (leur foi est le signe qu’ils ont accueilli le salut, justement), et ceux qui n’y croient pas sont sauvés selon le critère de l’obéissance à la loi, les autres ne sont pas sauvés,
restrictif : seul un petit nombre serait sauvé, soit parce que Dieu l’aurait décidé ainsi, soit parce que les humains ne voudraient pas vivre jusqu’au bout le plan de salut.

C’est à dessein que je donne ces quatre alternatives, simplifiées ; car l’ensemble de ces positions peut être étayé par des textes bibliques et de façon assez cohérente, si on veut bien être honnête intellectuellement. Il y a à l’intérieur même de la Bible plusieurs conceptions, mais une même certitude : Jésus-Christ est venu pour ouvrir le salut aux humains, et tous en ont besoin ! “C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.” (Ephésiens 2,8).

Personnellement, je pense que Dieu veut en sauver un maximum. Mais j’attends là-haut de voir… Ce dont je suis sûr c’est que la foi, c’est l’assurance du salut, la certitude d’être déjà sauvé par Dieu en Christ !