Je souffre parce que je suis célibataire. Avez-vous des conseils pour ceux qui n’ont pas de partenaire ? Comment faire face au rejet et aux besoins sexuels ? [Dan]

Tout d’abord, je dirais qu’il faut que vous clarifiiez la conviction que vous avez du plan de Dieu pour vous : nous sommes crées pour faire Un avec quelqu’un du sexe opposé (Marc 10,8), mais certaines personnes peuvent avoir vocation au célibat (Matthieu 19,12 ; 1Co 7,7-8). Est-ce votre cas ? Pensez-vous que vous ayez une mission particulière qui ferait du célibat le mode de vie qui glorifiera Dieu en vous ? Si vous avez cette conviction, Dieu mettra ce qu’il faut en place pour que vous le viviez bien. Si l’éventualité du célibat ne vous est suggérée que par vos difficultés du moment, elle est évidemment à bannir avec force.

A partir du moment où vous croyez être appelé au mariage (seule visée légitime d’une vie en couple pour un chrétien, voir 1Co7,9), alors en route !

Si vous souffrez de rejet, il faut réagir…Tout d’abord, veillez à être bien dans vos baskets… Soyez la personne que Dieu vous appelle à être.. c’est cette personne que Dieu veut que vous soyez pour que vous correspondiez à votre conjoint. C’est en étant votre « vrai vous-mêmes », en Christ, que vous rayonnerez et serez attractif pour la personne que Dieu a préparée pour vous. Ensuite, aimez-vous ! Intégrez le fait que vous êtes une créature merveilleuse (Psaume 139,14). Et faites le nécessaire pour vous mettre en valeur… Soyez vous-mêmes, mais sous son meilleur jour possible. Nul besoin alors d’être obsédé par « la » rencontre… c’est au contraire peu attractif. En revanche quelqu’un d’assuré est attractif !

Quant aux besoins sexuels, attention surtout à ne pas vous enfermer dans des satisfactions rapides (solitaires ou ponctuelles) : cela risque de vous priver de la capacité à vous donner vraiment à quelqu’un. Vivez votre attrait pour les personnes du sexe opposé, mais efforcez-vous, avec l’aide de Dieu demandée dans la prière, de contrôler vos pulsions. Une fois qu’on l’a décidé, elles passent plus vite qu’on pourrait l’imaginer parfois.

Au fond : souciez-vous d’abord de servir Dieu, Il pourvoira à vos besoins, sans doute différemment de vos espérances, mais sans doute au-delà.

Pensez-vous que Matthieu 24 parle de la destruction du temple en l’an 70 de notre ère ou de ce qui doit encore arriver? [Daniel]

La difficulté de Matthieu 24 est que la prophétie de Jésus semble associer la destruction du temple de Jérusalem (qui semble depuis avoir eu lieu) et le retour du Christ (qui semble ne pas avoir eu lieu).

Or Jésus répond à deux questions des disciples (24,3) : quand le temple qu’ils voient sera-t-il démoli ? Et quel signe annoncera la venue de Jésus et la fin des ères ?

Jésus prévient ses disciples d’éventuels égarements, disant que la bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier avant que ne vienne la fin (24, 4-14).

Puis il revient à l’épisode de destruction du temple, que les disciples verront (cela aura lieu dans « cette génération », voir 24,34), pour les prévenir qu’ils ne doivent pas croire les faux messies, puisque le retour du Christ vrai Messie sera un évènement frappant et évident (24,27), dont personne ne connait la date, même pas le Fils (24,36).

La difficulté principale de ce passage, laissant pensant que les deux évènements se suivront immédiatement, se trouve dans la traduction de la formule grecque « eutheos de meta » en 24,29, souvent traduit « aussitôt », ou « immédiatement après ».

Or dans certains contexte, eutheos renvoie bien à l’idée d’immédiateté, mais dans d’autres contextes, il renvoie à l’idée d’une succession dans le temps, qu’on peut traduire par « par la suite ».

Eutheos est également utilisée en Jean 6,21. Si eutheos signifiait « immédiatement », alors cela signifierait que la barque aurait accosté miraculeusement immédiatement sur l’autre rive, la barque étant au milieu du lac quand les disciples voient Jésus marchant sur l’eau (Jean 6,19). Or un tel bond de la barque sur les eaux du lac n’est pas décrit dans les récits de Marc 6 et Matthieu 14 de la traversée du lac.

Ainsi, en Matthieu 24,29, la traduction « par la suite, mais après » plutôt que « immédiatement après » colle mieux au contexte de Matthieu 24 où Jésus décrit l’enchainement de deux événements dont il souligne qu’il faut les dissocier dans le temps, ce pour encourager ses disciples à veiller avec patience et à rester ferme dans la foi.

Clairement, c’est la destruction du temple de Jérusalem reconstruit par Hérode que Jésus prophétise ici (reprenant la prophétie de Daniel 9,27), d’où la note du narrateur au verset 15 « que le lecteur comprenne ». Prophétie accomplie avec la profanation du temple de Jérusalem par l’occupant romain en 70.

Si on devient travesti, et qu’on continue quand même de prier, de croire en Dieu, on peut être sauvé en Dieu ? [Confident]

Ce que l’on sait en matière de salut, c’est que Dieu jugera chacun selon ses œuvres (Romains 2,6-8), et qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ (Romains 8,1 ; Romains 10,9). Dieu connait les cœurs et nos actes, et il ne peut pas être injuste.

Dieu nous a crée dans des identités sexuelles bien déterminées (Genèse 1,27 ; 2,15-24): notre appartenance sexuelle biologique n’est pas un accident, et notre corps n’est pas une prison. Nous sommes donc appelés à remercier Dieu pour notre corps, à accepter notre appartenance sexuelle, et à ne pas adopter des tenues culturellement associées au sexe opposé (Deutéronome 22,5).  Croire en Dieu, en Sa Parole, en Ses commandements, ne me semble pas compatible avec le fait de se travestir, et une telle pratique n’est donc pas compatible avec la vie éternelle (1Corinthiens 6,9).

Toutefois, des troubles de l’identité, de la représentation de soi, des blessures de l’âme peuvent nous conduire à des pulsions ou des tentations auxquelles il n’est pas facile de résister. Mais Christ est plus fort que la puissance du péché, et avec la foi (donc la repentance), il peut libérer de ces envies de travestissement, par la puissance du Saint-Esprit qui transforme notre volonté (Romains 7,14-25).

La repentance étant une dimension importante de la spiritualité chrétienne, nul doute qu’une vie de prière mènera celui qui a une tendance au travestissement au salut.

Que penser des coloriages chrétiens, finalement inspirés des techniques de mandala ? [Anonym]

A la différence de ce que nous vivons en Occident, la séparation entre le sacré et le profane, le spirituel et le culturel est très floue en Orient. Dès qu’il s’intéresse à une pratique ou à une pensée orientale, le chrétien occidental est donc appelé à la vigilance.

Les mandalas bouddhistes sont faits pour méditer en lien avec une divinité, pour aider à la procuration de certaines émotions, comme peuvent le faire un chant, une position du corps ou la décoration d’un lieu de rassemblement. D’ailleurs, le rôle de certaines décorations (telles que les rosaces) d’églises catholiques ressemble fort à celui des mandalas pour les bouddhistes. Si un coloriage est fait dans le but d’aider à la relation avec le Dieu unique adoré par les chrétiens, cela peut être un support comme un autre à la spiritualité chrétienne.

Toutefois, je crois que l’on peut sérieusement s’interroger sur une certaine fascination des chrétiens occidentaux pour des pratiques orientales, et plus généralement liées au mouvement New Age. Est-ce qu’il y a une carence dans les pratiques des églises occidentales pour accompagner à la croissance en Christ ? Ou bien cet attrait est-il (au moins potentiellement) idolâtre ?

« Je ne permets pas à la femme d’enseigner- ni de dominer l’homme ; qu’elle demeure dans le silence. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère (…). » 1Tim 2-12 et 15. Vraiment ? [RK]

Comme dans l’ensemble de ses épîtres, et notamment comme dans la 1ère lettre aux Corinthiens dans laquelle nous trouvons une exhortation du même type (1Corinthiens 14,34), Paul a pour souci principal d’amener d’anciens polythéistes à renoncer à l’idolâtrie (1Thessaloniciens 1,9) et ses conséquences éthiques (quand bien même elles se revendiqueraient de la Loi de Dieu, voir 1Timothée 1,7-8). Il ne faut pas perdre de vue que ces lettres sont envoyées dans des situations de relative urgence, pour traiter de problématiques spécifiques et localisées.

Nous ne savons pas clairement quels sont les enjeux derrière ce passage : Influence des cultes à mystère et des pratiques divinatoires dans lesquelles les femmes ont traditionnellement une grande place ? Influence d’une tendance culturelle qui tendrait à « émanciper » les femmes de leur mari ? Tendance, sous l’influence d’une manière plus grecque que juive de voir l’Homme, au mépris du corps et de ses réalités ?

Il y a peut-être un peu de tout ça à la fois. Paul s’appuie sur l’enseignement de la Loi juive (1Timothée 2,13-14) comme en 1Corinthiens 14,34 (voir aussi 1Corinthiens 11, 7-11). Bien que par ailleurs Paul ne conteste pas la légitimité pour les femmes de parler et prophétiser publiquement (1Corinthiens 11,5), il refuse l’idée selon laquelle la femme pourrait dominer l’homme, et renvoie à l’ordre social du père comme chef de famille, qu’il ne remet pas en question. Paul invite finalement les femmes à faire le choix de la maternité, s’attaquant peut-être ainsi à un certain mépris du corps et de la sexualité.

Il me semble difficile d’absolutiser un passage qui parait si contextuel. Toutefois, il me semble évident qu’il peut interpeller aujourd’hui un certain féminisme méprisant la masculinité et assumant un certain (et très gnostique) mépris du corps et de l’appartenance sexuelle.

Que faire de la prédestination aujourd’hui ? [Aline]

Dans une culture occidentale qui présuppose que les Hommes sont naturellement libres et autonomes, ce n’est effectivement pas une doctrine facile.

L’idée (développée en Romains 9-11) selon laquelle Dieu choisit certaines personnes (Romains 9,14), pour leur donner la foi et qui auront la vie éternelle, tandis que les autres n’ont pas cette chance, est difficilement compatible avec l’esprit moderne.

Je crois qu’il faut appréhender cette doctrine avec deux manières de vivre la réalité :

  • ce qui est de notre ressort
  • ce qui nous dépasse et appartient aux impénétrables voies du Seigneur

Ce qui est de notre ressort est de répondre aux appels de Dieu, lui obéir avec effort (Luc 13,24) et persévérance (Actes 14,22), être exemplaires avec tout le monde (Matthieu 5,13-16) et témoigner de notre foi (Romains 10,14), car le salut est destiné à toute la création (Jean 3,16-18).

Mais, afin de ne pas s’enorgueillir, être surpris ou découragés, il faut garder en tête que Dieu a un plan, des projets et des manières d’opérer qui nous dépassent. Même si le croyant doit s’efforcer de marcher avec Dieu, c’est en fait Dieu lui-même qui opérera (Romains 9,16 ; 1Thessaloniciens 5,23-24). Même si le croyant progresse dans la sanctification, il connaîtra des épreuves (1Pierre 1, 6-7) et des oppositions. Même si le croyant témoigne avec talent, certaines personnes demeureront sourdes à la Parole (Romains 9,18).

Que faire de la prédestination ? Comme l’apôtre Paul, méditer ce mystère et conclure :

« Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu! Que Ses jugements sont insondables, et Ses voies impénétrables! En effet, qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été Son conseiller? Qui Lui a donné le premier, pour être payé en retour?  C’est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen! » (Romains 11,33-36)

Que pensent les chrétiens de Mohammed- du Coran et de l’islam ? Pour les musulmans- ils sont les seuls croyants. Merci de m’éclairer. [Reine]

L’islam, religion fondée par le message de Mohammed inscrit dans le Coran, prétend être en continuité avec la torah et l’évangile. C’est le même Dieu qui aurait communiqué par Mohammed, qui serait le « sceau des prophètes » (Sourate 33,40).

L’islam confesse un Dieu unique, créateur de toute chose (Sourate 39,4-5), et appelle donc à se détourner des faux dieux. En cela, il est en continuité avec le christianisme.

Mais, la religion islamique entre assez clairement en contradiction avec la Bible (seule autorité en matière de foi et de vie pour les chrétiens protestants).
Voici 3 exemples qui paraissent fondamentaux :

— d’après le Coran, Dieu n’a pas engendré (Sourate 37,152). Mais ce que l’on appelle l’Incarnation est un point central de la foi chrétienne : Dieu le Père a engendré un fils (Psaume 2,7 ; Actes 13,33) pour son projet de salut des Hommes. Et Jésus est de la même essence divine que Dieu le Père (Jean 1,1-13)

— d’après le Coran, Jésus n’est pas mort sur la croix (Sourate 4,157-158). Or c’est un point absolument clair et décisif pour les chrétiens qu’il est mort et ressuscité (Actes 2,23-24)

— d’après le Coran, les vrais croyants sont ceux qui ont cru au message de Mohammed (Sourate 49,15). Les non-croyants seraient destinés au châtiment éternel (Sourate 33,64-65). Pour les chrétiens, ce sont ceux qui croient en la divinité de Jésus et en Sa résurrection (choses que nie le Coran) qui ont la certitude du salut (Romains 10,9).

Sans prétendre répondre à votre question au nom de tous les chrétiens, il me semble que s’il y a bien des proximités entre islam et christianisme, il y a des différences absolument fondamentales.

Je dirai donc que, en s’appuyant sur la Bible, on peut difficilement considérer Mohammed comme un vrai prophète et le Coran comme révélation divine.

Pourquoi Paul recommande-t-il aux femmes de porter le voile ? Quel rapport avec les anges- « la femme doit avoir sur la tête une marque d’autorité- à cause des anges. » (1Cor 11,10) ? [Kristina]

C’est un passage assez obscur et débattu, voici une piste d’interprétation.

D’abord, dans ce passage, Paul semble lutter contre l’habitude, en vogue dans les cultes païens, pour un homme de se voiler lorsqu’il prie ou prophétise (1Corinthiens 11,3-4).

Concernant les femmes, Paul semble s’en prendre à une autre pratique culturelle. Le port du voile était dans le monde gréco-romain, donc à Corinthe, une marque du fait qu’une femme était mariée. Le fait d’ôter le voile laissait donc entendre qu’elle était « disponible », donc potentiellement adultère. D’où la parole de Paul au verset 6, la tonsure étant un châtiment coutumier pour les femmes adultères.

Paul fait reposer son argumentation sur les deux premiers chapitres du livre de la Genèse : homme et femme sont égaux (1Corinthiens 11,11-12, voir Genèse 1,27), mais l’homme précède la femme (1Corinthiens 11,8-9, voir Genèse 2,20-23) : la femme doit donc respecter l’autorité de son mari, et signifier publiquement qu’elle est liée à son mari, et non disponible pour d’autres hommes.

Pour inviter à cette vigilance, quels que soient les motifs (qui nous sont inconnus) de ces retraits de voile des femmes dans l’assemblée chrétienne, Paul prend à témoin les anges, spectateurs et témoins de la vie de l’Eglise (voir par exemple 1Timothée 5,21 ou 1Pierre 1,12).

Pourquoi le système presbytérien-synodal peut-il produire le meilleur comme le pire ? [Pierre]

A mon avis pour une raison simple : c’est un système qui demande une grande discipline et une grande responsabilité spirituelle. Historiquement, ce système s’est établi, du temps de la Réforme, par opposition au système hiérarchique de l’Eglise romaine dont les fruits étaient alors considérés comme mauvais. Estimant que, pour le peuple de Dieu, avoir un chef, tel un roi (1Samuel 8), autre que Christ ne correspondait pas à l’enseignement biblique, les Réformateurs ont développé ce système qui devait responsabiliser les Eglises locales tout en assurant leur unité spirituelle et doctrinale. Mais pour que ce système fonctionne, encore faut-il placer Christ au centre, et le laisser être le Chef. Si on veut voir les manifestations du règne de Dieu, encore faut-il lui laisser la place…

Puisqu’il n’y a pas de chef humain (des personnes ont des fonctions représentatives, à qui chacun doit la soumission, mais qui doivent elles-mêmes la soumission aux autres fidèles et d’abord à Christ) garant de l’ordre, une Eglise avec un système presbytérien-synodal peut facilement être sujette au désordre, et parfois à de graves dérives. Comme le serait n’importe quelle institution humaine sans chef…

Mais en adhérant à ce système d’Eglise, on croit que Christ dirige surnaturellement son Eglise… et si ses membres font preuve de fidélité à Christ, leur Eglise produira le meilleur.

Comment la vie d’un couple chrétien est censée se dérouler ; qu’est-ce qui la compose : vont-ils seulement à l’Eglise- ou peuvent-ils aussi sortir en discothèque- etc…? [BBC]

En couple ou pas, la vie chrétienne consiste à aimer Dieu et donc à obéir à Ses commandements (1Jean 5, 3). Par rapport à votre question, il me semble qu’il faut se prémunir de deux erreurs :

-considérer la grâce, la miséricorde et la possibilité toujours possible du pardon de Dieu comme un visa pour « faire comme tout le monde ». C’est obéir aux commandements de Dieu qui conduit à la vie (Deutéronome 30, 15-16), et grâce à l’Esprit nous pouvons progresser en ce sens (Romains 8,4). Il n’y a rien de véritablement digne d’intérêt dans le péché : son attrait n’est qu’illusion dangereuse dans laquelle malheureusement beaucoup de personnes s’égarent.

-voir le péché partout. Dieu a révélé par la nature et par le don de Ses commandements (clarifiés par Jésus) ce qu’est le péché. Et même si le discernement de l’Esprit est nécessaire dans certains cas, la Loi de Dieu est marquée dans le cœur de l’Homme (Romains 2,15) : le péché n’est, je crois, pas difficile à déterminer… il ne faudrait donc pas s’imposer des fardeaux qui n’ont pas lieu d’être (voir Matthieu 23,4). Pour reprendre l’exemple de la discothèque, danser dans un endroit avec de la musique forte et peu édifiante après minuit ne me parait pas être clairement un péché. Cela peut être un moyen d’amusement comme un autre : cela dépend de notre intention, et en cela seul Dieu est juge. De plus, je crois qu’il y a des étapes dans une vie avec Dieu… le passage d’une vie sans Dieu à une vie avec Christ n’empêche pas que perdre certaines habitudes ou envies peut prendre du temps… je crois qu’il faut être patient dans notre transformation intérieure d’une part, et ne pas être obsédé et affolé par la peur de pécher d’autre part, afin de ne pas se décourager. Toutefois, les discothèques sont des lieux organisés pour faciliter des comportements qui n’ont rien de très pieux, même si on s’y rend en couple solide. Pour cette raison, il faut y être sans doute un peu plus vigilant encore que dans d’autres endroits de divertissement.

Finalement, il me semble que la vie d’un couple chrétien peut ressembler à celle de n’importe quel couple, avec la désobéissance aux commandements de Dieu en moins. Ce qui, à notre époque, n’est déjà pas une petite distinction…