Il y avait quatre solutions :
- Qu’il soit vraiment Dieu et pas vraiment Homme
Alors il aurait singé l’humanité, n’aurait pas traversé la souffrance, ni la mort (comme dans l’arianisme ou l’islam). Il serait beaucoup plus difficile pour nous de nous identifier à lui et le caractère sacrificiel de sa venue serait parodique et donc une vaste farce. - Qu’il soit vraiment Homme et pas vraiment Dieu
Ce serait un super prophète, il serait « l’inspiré » par excellence. Mais sa vie éternelle ne lui permettrait ni d’être présent au commencement du monde, ni d’être efficient après l’Ascension. Il serait un ènième fondateur de religion… - Qu’il soit un humain « demi-dieu » comme dans les mythologies
Sans reprendre les faiblesses des deux précédentes propositions, pour nous, la religion consisterait à passer notre temps à nous demander quand il est en « mode Dieu » ou en « mode Homme », et les batailles théologiques seraient interminables. - Il a été vrai-Dieu et vrai-Homme pour finir
Ce qui a permis de régler les problèmes des trois premières « solutions théologiques » évoquées ici.
Et donc nous pouvons être structurellement à l’image de Dieu, et en plus, comme Christ, à sa ressemblance ; ou encore pleinement terrestres avec notre corps et notre âme, et tout à fait célestes avec notre esprit.