L’avènement du Christ constitue l’ouverture du salut, l’accès à la vie éternelle et l’établissement définitif du sens de l’existence pour tout être humain qui le reconnaît comme le seigneur, le Fils de Dieu, Dieu lui-même venu jusqu’à nous. C’est la plus merveilleuse des nouvelles qui puissent être annoncée. Ce que cela change fondamentalement par rapport au Premier Testament est la révélation que le salut n’est pas une récompense obtenue en échange d’une mise en pratique rigoureuse de la Loi, mais l’expression du don gratuit (la grâce) de Dieu, que l’être humain exprime par sa foi. Bien sûr, c’est une très mauvaise nouvelle pour mon orgueil qui veut me faire croire que tout dépend de moi et que c’est à moi seul que devrait revenir tout le mérite de mon existence devant Dieu. Mais c’est en fait une très bonne nouvelle pour mon être profond, que je découvre aimé de Dieu, ce qui me libère de toute tentative d’avoir des choses à prouver.
Peut-on dire que les Témoins de Jéhova sont chrétiens ? [Jack]
Tout dépend de ce que vous appelez un chrétien. Dans leur site officiel, j’ai trouvé cette affirmation des Témoins de Jéhovah : « Nous nous efforçons d’imiter Jésus et nous sommes fiers d’être appelés chrétiens ».
Certes, Jésus-Christ est un exemple absolu d’amour, de vie pour tous ceux et celles qui se réclament de lui, il est le maître qu’il faut suivre. Les témoins de Jéhovah le reconnaissent aussi comme le Sauveur. Mais pour les chrétiens, la personne-même du Christ est l’objet d’une confession de foi : Jésus-Christ est Dieu fait homme, incarné. Parmi tous les textes bibliques à l’appui de cette affirmation, on peut lire le prologue de l’évangile selon Jean qui affirme la divinité de la Parole incarnée. On peut citer aussi Colossiens 2,9: Toutes les traductions françaises donnent : « en lui (le Christ) réside corporellement la plénitude de la divinité », sauf la traduction en usage des témoins de Jéhovah, dite du Monde nouveau, qui tente d’amoindrir l’affirmation de Paul en rendant : « c’est en lui que toute la plénitude de la qualité divine habite corporellement » ! Le mot grec que Paul utilise (théotès) signifie bien « divinité », sans aucun doute possible.
En effet, les témoins de Jéhovah refusent la notion par laquelle les Eglises chrétiennes rendent compte de leur foi en Jésus-Christ, à savoir la Trinité : un seul Dieu à la fois Père, Fils et Esprit-Saint. Pour eux, le Christ n’est pas Dieu. Le problème, c’est que leur doctrine oriente et corrige leur lecture de la Bible, alors qu’il faudrait plutôt que la Bible, qu’ils reconnaissent inspirée par Dieu et seule autorité en matière de foi (ce qui les rapproche de la tradition protestante, ils sont issus du courant adventiste), oriente et corrige leur doctrine !
Comment comprendre ce verset : « Aucun malheur ne t’arrivera- aucun fléau n’approchera de ta tente. » (Psaume 91:10) ? [Etienne]
Tout le Psaume 91 est consacré à la protection que celui qui a mis sa confiance en Dieu peut s’attendre à recevoir de lui. Bien des fléaux, des malheurs, des dangers sont évoqués, avec la promesse que Dieu en délivrera celui qui l’aime.
Bien évidemment, à première lecture, on pourrait douter du réalisme de ce psaume. Si les croyants n’affrontaient aucune épreuve ou souffrance dans leur vie, ça se saurait… Comment comprendre ?
Peut-être en nous inspirant de la citation de ce Psaume… par le Diable ! En effet, en vue d’inciter Jésus à se servir de son identité de Fils de Dieu pour se jeter du haut du temple sans risque, l’adversaire cite habilement le v.11, qui suit : « il donnera des ordres à ses messagers à ton sujet…. et ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre ». Autrement dit : vas-y Jésus, jette-toi en bas du temple, Dieu te rattrapera. Mais le Diable a omis -intentionnellement- un bout du texte : (il donnera des ordres à ses messagers à ton sujet) pour te garder dans toutes tes voies. Or le chemin de Jésus, sa « voie », c’est l’attachement au Seigneur que le Psaume évoque au v.14, le désir de le servir et non pas de se servir de Lui.
Ce que ce Psaume nous assure, ce n’est pas que l’épreuve nous sera toujours épargnée, c’est que le Seigneur nous assistera au moment de l’épreuve, qu’il sera avec nous dans la détresse (v.15). Quand Jésus a été une nouvelle fois tenté de s’écarter de la voie que le Père lui traçait (l’acceptation de la croix), un ange est venu le fortifier (Luc 22,43). Tout comme des anges sont venus le servir après que Jésus a résisté aux pièges que le Diable lui tendait (Matthieu 4,11).
Ce Psaume peut être rapproché de ce que Paul affirme en Romains 8,28 : « tout coopère au bien de ceux qui aiment Dieu ». Ce bien, ce n’est pas une vie tranquille, prospère, la réussite professionnelle, l’épanouissement affectif, la santé, le succès, etc. Ce bien encore plus enviable que tout le reste, c’est que Dieu nous configure, nous recrée à l’image de son Fils (v.29).
Comment reconnaître la ‘voix’ de Dieu et être sur que c’est sa ‘voix’ ? [Massako]
Vous avez pris la précaution, Massako, d’encadrer le mot voix avec des guillemets, car Dieu a bien d’autres moyens de nous parler que par une voix résonnant à nos oreilles ! Un message d’un proche, un signe qui nous frappe, un verset biblique qui me touche, une méditation entendue à la radio, ou à l’Eglise, qui tombe « pile » dans la situation que je traverse…
Les réponses à votre question ont été diverses au cours de l’histoire. A Martin Luther convoqué à la diète de Worms, il a été conseillé de se soumettre à l’autorité établie (de l’Eglise) car c’était, pensait-on, par elle que Dieu parlait aux hommes. Même revendication de certains qui prétendent que l’Esprit Saint parlent par leur bouche, mais cette auto-validation me laisse très sceptique. Luther a rétorqué à Worms qu’il ne reconnaissait que les Ecritures Saintes comme autorité divine. C’est une première réponse : ne peut venir de Dieu que ce qui est conforme à sa Parole. Ainsi, je ne peux pas transgresser un commandement et prétendre que c’est la volonté de Dieu, ni affirmer quoi que ce soit contraire à l’enseignement des Ecritures (même si c’est à la mode).
Bien sûr, cette première réponse ne suffit pas. Comment être sûr que la façon dont je comprends, ou qu’on m’explique, tel ou tel passage de la Bible est fidèle à ce qu’a voulu dire son auteur, ou plutôt ses auteurs (l’écrivain humain, et l’Esprit Saint qui l’a inspiré) ? Comment être sûr qu’un conseil qui m’est donné devant une décision grave à prendre, ou un choix délicat à faire, est conforme à la volonté du Seigneur ?
Une deuxième réponse, ce serait l’appel au bon sens. Le Seigneur nous a doté de raison, de sagesse, et c’est un don précieux. On peut éprouver l’envie de faire des bêtises, de commettre des excès de toutes sortes, ce n’est certainement pas le Seigneur qui nous y pousse ! Il en va de même des interprétations farfelues de la Bible qu’un rigoureux respect des textes interdit (dernier exemple en date : le chiffre de la bête que chacun doit porter sur le front ou la main pour pouvoir acheter ou vendre selon Apocalypse ch.13, v.17, ce serait le vaccin anti-covid !).
L’apôtre Paul nous donne un troisième critère : ce qui n’est pas fondé sur la foi (en Christ) est péché. Autrement dit, si j’agis par soumission aux autres et non pas conformément à ce que je crois, ce n’est plus le Seigneur qui est aux « commandes ». En Romains ch.14, Paul traite la question de ce qu’il est permis ou non à un chrétien de manger… Pour certains chrétiens, consommer des viandes d’animaux sacrifiés aux dieux païens, c’était se souiller. Pour d’autres (y compris Paul lui-même), ce n’était que de la viande, et tout ce que Dieu a créé étant bon, aucun problème pour en manger. Et pourtant, Paul incite ceux qui pensent comme lui à respecter la conviction de ceux qui croient autrement.
Un 4e critère pour laisser Dieu nous parler, par exemple avant de prendre une décision engageante : écouter ce que nous disent nos frères et soeurs dans la foi, ne pas se confier qu’à son propre discernement.
Malgré tout, nous ne serons jamais sûrs à 100% d’avoir bien entendu ce que Dieu veut nous dire. Aucun critère de discernement ne nous dispensera jamais de demander au Seigneur son Esprit pour nous éclairer et nous guider.
Soirée 1001questions !
Mon mari (qui se dit chrétien catholique) m’impose la polygamie, fait des pratiques occultes. Puis-je divorcer ou je dois supporter parce que Dieu hait le divorce ? [Ana]
Tout d’abord Ana permettez-moi de vous exprimer ma compassion pour ce qui vous est infligé au sein même de votre couple. La polygamie, même si elle est admise dans certaines cultures, n’est pas la vision chrétienne du mariage, loin de là. Quant aux pratiques occultes, nous savons aussi leur nocivité pour ceux qui s’y adonnent et les conséquences indirectes pour leur entourage.
Je n’ai pas à vous dire ce que vous devez faire concrètement, dans la mesure où votre situation nécessite l’accompagnement d’un pasteur ou autre conseiller, des entretiens qui pourront vous aider, vous éclairer dans votre décision (si votre mari se dit chrétien, il peut accepter d’y participer et entendre votre souffrance avec la médiation d’un tiers). Peut-être d’ailleurs avez vous déjà eu recours à ce type d’aide. Je peux simplement vous donner quelques indications sur l’enseignement biblique, sans aucunement chercher à peser sur votre conscience.
Ce n’est pas le divorce en soi qui est haï par le Seigneur, mais ce qui en est la cause : la dureté et l’obstination de notre coeur (Matthieu 19,8; Marc 10,5), à savoir notre incapacité à aimer notre conjoint(e), à le/la respecter, prendre soin de lui/d’elle. Le divorce est un constat d’échec et de mort du couple. L’apôtre Paul encourage la femme chrétienne à rester avec son mari même incroyant parce qu’elle le « sanctifie », mais ajoute que le résultat n’est pas sûr, et ajoute qu’elle n’est pas obligée de vivre un enfer imposé alors que Dieu a voulu que le couple vive dans l’harmonie et dans la paix ! (1 Corinthiens 7,12-16).
Constantin était-il vraiment chrétien ? Sa conversion était-elle sincère ? [Peps]
L’empereur Constantin arrivé au pouvoir à Rome après avoir vaincu son rival Maxence a signé l’édit de Milan (en 313) autorisant tous les citoyens de l’empire Romain à adopter la religion de leur choix, ce qui a donc fait cesser les persécutions contre les chrétiens (déjà nombreux à l’époque). Les biens qui leur avaient été confisqués leur ont été restitués. Nos frères et soeurs de l’Eglise orthodoxe le vénèrent comme un Saint. Les sources, Lactance et Eusèbe, deux historiens chrétiens des premiers siècles, attestent que Constantin s’était converti suite à une vision.
Nous n’avons pas de raison d’en douter, et aucun moyen de vérifier si cette conversion est un acte d’opportunisme politique ou l’aboutissement d’un parcours spirituel authentique, voire un peu des deux ! « Dieu seul connaît ceux qui lui appartiennent », déclare un des textes constitutifs de l’Eglise protestante Unie, dont font partie tous les pasteurs qui répondent sur 1001questions.fr. C’est une affirmation prudente, fondée sur l’Ecriture (voir la parabole du bon grain et de l’ivraie en Matthieu 13,24-30).
Il est plus prometteur et utile de tenter d’évaluer les conséquences de cette conversion pour le Christianisme. Constantin a assumé un double-pouvoir, politique et religieux (Il a convoqué lui-même le concile de Nicée qui a réaffirmé face à l’hérésie arienne la nature divine du Christ). Le Christianisme en devenant progressivement « religion officielle » après Constantin, sous l’empereur Théodose, est-il resté vraiment fidèle à son Maître ? Peut-il exister une société chrétienne avant que vienne le Royaume de Dieu ? Le débat n’est pas prêt d’être clos… Mais ce n’était pas votre question de départ !
Peut-on considérer les mormons comme chrétiens ? Ils ont des croyances éloignées des Écritures. [Augustin]
L’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (appellation plus correcte que « Mormons ») est née aux Etats-Unis, dans l’ébullition spirituelle qu’a connue ce pays au 19e siècle. Son fondateur, Joseph Smith, affirmait avoir reçu de Jésus-Christ lui-même la mission de refonder l’Eglise authentique après 18 siècles d’apostasie et avoir été pour cela au bénéfice d’une révélation spéciale.
Même si elle reconnaît à Jésus-Christ une place centrale dans le plan de Salut de Dieu, cette Eglise, d’un point de vue protestant, ne peut être considérée comme faisant partie de la grande famille chrétienne, unie par la référence à l’Ecriture et les textes doctrinaux des conciles oecuméniques des premiers siècles comme le Symbole des Apôtres, reconnus par les catholiques, les orthodoxes, et les protestants.
Malgré des aspects positifs (un engagement éthique, le refus du racisme, etc), et des dialogues qui l’ont rapprochée, notamment aux Etats-Unis, d’autres confessions, L’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours est un mouvement sectaire. Tout d’abord, comme on l’a dit, elle se considère comme l’unique Eglise authentique, toutes les autres avant elles ont trahi le Seigneur. Ensuite, elle admet d’autres sources de révélation comparables à la Bible elle-même (pourtant pleinement suffisante, comme l’oeuvre du Christ lui-même !). Notamment des écrits qui auraient été gravés sur des plaques d’or confiées à Joseph Smith, traduits et réunis dans le Livre de Mormon qui raconte « les relations de Dieu avec les anciens habitants de l’Amérique et contient la plénitude de l’évangile éternel » (dixit l’introduction de l’édition dont je dispose). Il contient l’histoire d’un prophète juif, Léhi émigré en Amérique avant la chute de Juda en 600 av. JC., et de ses descendants. Ils y auraient reçu la visite de Jésus lui-même vers l’an 34… Le verset cité à l’appui de cette doctrine farfelue par des missionnaires de l’Eglise des Saints des derniers jours que j’ai rencontrés est l’Evangile de Jean, ch.10 v.16: « j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi il faut que je les mène ». Alors qu’il s’agit bien sûr des païens, des non-juifs réunis avec les juifs autour d’un seul berger.
Quels types d’entités peut-il y avoir dans les cimetières- liées à des personnes qui ne voudraient pas quitter ce monde ou à des pratiques occultes ? Comment s’en prémunir ? [Anne]
Pour ce qui est de votre première question, Anne, il faut tout d’abord considérer qu’il n’existe aucun lieu en ce monde, fût-il très marqué symboliquement (comme un cimetière), qui soit a priori plus habité par le mal qu’un autre. Je peux très bien éprouver une envie de meurtre ou d’adultère, voire me livrer à l’occultisme dans une Eglise… ou être rempli du Saint-Esprit et rendre gloire à Dieu au fin fond du plus sinistre des cachots (comme Paul et Silas dans la prison de Philippes, voir le récit d’Actes ch.16).
« Même si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi », écrivait David (Psaume 23,4). Le Christ à la croix a été fait Seigneur de toutes choses, y compris du séjour des morts. Nous n’avons donc plus rien à redouter en ce monde, ni lieux particuliers, ni esprits, ni puissances, quelles qu’elles soient. Encore moins les « personnes qui ne voudraient pas quitter ce monde » (est-ce en leur pouvoir de décider d’y rester, d’ailleurs ?). Quant aux pratiques occultes, elles ne peuvent pas davantage nous séparer de l’amour de Dieu, même si, de multiples témoignages le confirment, elles peuvent lier gravement ceux qui s’y adonnent, et la Bible nous met clairement en garde contre elles.
Comment s’en prémunir ? En nous appuyant non sur divers gris-gris, formules conjuratoires ou autres amulettes, mais sur Jésus-Christ. Une amie me disait : tu sais, quand un pensée mauvaise (rancune, orgueil, etc) me vient à l’esprit, je déclare : « au Nom de Jésus-Christ, cette pensée, je la chasse ». Et elle ajoutait, « tu sais, ça marche ! ».
Pourquoi le complotisme marche si bien dans certains milieux chrétiens ? [A.]
L’idée que les puissants puissent faire des complots est simplement de l’ordre du bon sens ; toute l’histoire de l’humanité le montre. Et beaucoup d’histoires bibliques confirment cela. Par exemple, le complot de David pour voler Bethsabé à son époux Urie est tout de même assez outrancier.
Le livre de l’Apocalypse renforce aussi l’idée qu’il puisse y avoir des choses qui se passent dans l’invisible, qui modifient le cours de l’Histoire, et ne soient pas immédiatement compréhensibles.
Mais entre accepter que des complots puissent exister et voir des complots partout, il y a un pas gigantesque à ne pas franchir.
Car les complotistes réduisent tout à des complots. Pourquoi ?
L’accès massif à l’information avec Internet semble avoir rendu presque impossible la tâche qui consiste à comprendre « ce qui est en train de se passer ». L’accumulation des vraies et fausses nouvelles, la surinformation, et l’hyper sollicitation des écrans avec la puissance des images auxquelles ils nous exposent ont rendu le monde très stressant. Beaucoup sont addicts aux réseaux sociaux pour se donner le sentiment d’être bien informés et deviennent comme des junkies face à leur smartphone.
Le complotisme réduit le réel à une explication qui va paraître vraisemblable, plausible. Mais surtout, il réduit le réel à des équations qui vont donner aux complotistes le sentiment d’avoir une clé de lecture simple, qui permet de tout expliquer à bon compte : « on nous cache tout on nous dit rien » (et ceci à l’heure à où ne nous a jamais autant informés).
Par cette réduction de la complexité du réel à quelques mécanismes paranoïaques, guidés par la peur, le complotisme constitue ce que certains analystes nord-américains appellent « la revanche des loosers ». L’expression est assez méprisante pour qualifier les distanciés de la société de l’information, mais nous pourrions la rendre plus audible en l’appelant la revanche des simples. La frustration de ne pas comprendre est en quelque sorte réglée par un système d’explication simple, voire même plutôt simpliste.
Alors que le Seigneur nous assure que toutes choses seront révélées (pour ce qu’elles sont), la pastorale de Jésus montre qu’il fait droit à la complexité du réel, en nous invitant à accepter que Dieu le Père, seul, puisse tout maîtriser et tout expliquer.
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