Rom 12,19-21 : comment savoir si quand je bénis mon ennemi, ce n’est pas dans le but d’amasser les charbons ardents ? Ne faut-il pas être sincère dans la bénédiction ? J’avoue avoir du mal à « bénir ». [CG]

Paul cite ici des versets du livre des Proverbes (25,21-22) qui soulignent que Dieu récompense celui qui aime, en actes, ses ennemis. Mais ce passage du livre des Proverbes pose des questions d’interprétation…. « Amasser des charbons ardents sur sa tête » correspondrait à un châtiment réservé aux malfaiteurs… Si cette interprétation est la bonne, cela signifierait, en gros, « quelqu’un te fait du mal ? Ne te venge pas, laisse la sanction de l’injustice à Dieu ». Mais l’image des charbons peut aussi renvoyer à un acte de repentance. Si tel était le cas, l’idée serait la suivante « fais du bien à celui qui te fait du mal, ainsi tu l’amèneras à changer d’attitude ».  Assez clairement, Paul, dans le passage que vous citez, semble utiliser la première interprétation, mais la deuxième interprétation peut aussi être présente.

Je crois qu’il serait effectivement un peu pervers de bénir dans le but de punir… Mais faire du bien, dire du bien, prier pour ses ennemis, c’est faire sa part de bien, et laisser à Dieu le « soin » de sanctionner le mal. Une telle invitation demande beaucoup de confiance dans la justice de Dieu, et est clairement un appel à une forme de folie (aux yeux du monde) de la foi.

Aimer ceux qui nous font du mal est difficile, mais Dieu aime, en actes, les Hommes (et donc nous-mêmes) malgré leurs imperfections (Matthieu 5,45-46).
Ne l’oublions pas !

Sommes-nous appelés à devenir saints ? Quelle est la justification du salut sachant que la grâce et le salut sont donnés ? Quelle est aussi d’ailleurs la justification de la demande du pardon ?

Comme souvent, la difficulté de la question provient des sens divers donnés à un même mot.

Le mot « saint » a été marqué par la tradition catholique en désignant des personnes dont on recommande la vie et que l’on présente en exemple pour les fidèles. Les protestants se sont démarqués de cette approche car ils y ont vu une démarche conduisant à un légalisme : le saint est une sorte d’idéal auquel j’essaye de ressembler pour être accepté par Dieu.

Il n’en reste pas moins que l’apôtre Paul écrit que ceux qui croient sont appelés à être saint (Romains 1:7, 1 Corinthiens 1:2, Ephésiens 1:4,…) et Pierre reprend explicitement un commandement de l’Ancien Testament dans lequel Dieu dit : Vous serez saints, car je suis saint (1 Pierre 1:16). Le mot saint est aussi régulièrement employé à la place de croyant !

Par opposition à la tradition catholique, les protestants ont souvent insisté sur le fait que nous sommes justifiés devant Dieu par la foi, indépendamment de ce que nous pouvons faire. C’est ce que l’apôtre Paul développe dans sa lettre aux romains : tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. (Romains 3:23-24).

Mais en même temps, Paul appelle à reconnaître ses fautes (Romains 2:4-5) et à vivre de manière cohérente avec sa foi Romains 12 (Sois vainqueur du mal par le bien v. 21).

J’avais un beau-père qui aimait beaucoup le récit où Jésus manifeste la grâce de Dieu à la femme adultère face à ses contradicteurs religieux (Jean 8:1-11). Il était évident pour lui que cette femme allait retourner à ses pratiques parce que nous sommes toujours pécheurs et pardonnés.

Je crois que c’est une mauvaise compréhension de la justification : on oublie alors que l’évangile est une puissance de Dieu qui oeuvre pour nous sauver : Nous sommes justifiés entièrement par grâce mais cette parole par laquelle le Seigneur nous accueille tel que nous sommes, nous transforme et nous conduit dans une liberté nouvelle pour vivre avec lui (Romains 6:1-14) : En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu, nous dit Paul.

C’est vraiment la bonne nouvelle de l’Evangile : si nous confessons nos fautes et croyons que Jésus est mort à notre place pour nous libérer, nous recevons l’Esprit qui est le Saint-Esprit et qui nous conduit dans une relation nouvelle à Dieu et aux autres (Romains 8:1-17 et Galates 5:16-22).

A nous donc d’avancer, non en nous confiant sur nous-mêmes, mais en recevant le don de Dieu avec foi.

N’y a-t-il pas d’autre choix que le mariage pour légitimer un couple devant Dieu ? Qu’en est-il pour les jeunes qui ne peuvent le faire tout de suite, à cause de leur situation financière par exemple ? [Manu]

Je suis toujours très surpris de cette démarche consistant à vouloir « légitimer un couple devant Dieu ». Qui d’entre nous chercherait à légitimer de même tout ce qu’il vit ? On tomberait alors dans ce que Jésus reprochait aux Pharisiens : cette absence de liberté, cette volonté d’être « purs » en toute occasion, comme si Dieu était une instance répressive et non pas un Père plein d’amour, y compris lorsque ses enfants ne le méritent guère. Mais justement, l’amour ne se mérite pas, il se reçoit.

Il en est de même dans un couple : l’amour se reçoit. Le mariage monogame hétérosexuel en est la forme juridique ordinaire, la seule correspondant pleinement à ce que la Bible suggère, parfois implicitement, à propos d’un tel amour, à savoir le don de soi à l’autre dans la fidélité, la durée et la responsabilité, engagement public faisant du couple une unité sociale.

Quelle sorte de « situation financière » pourrait empêcher ou retarder un tel mariage ? Et qu’est-ce qui pourrait le remplacer aux yeux de Dieu comme à ceux des conjoints ou de la société ? Mais bien sûr, c’est à chaque couple de voir ce qui est le mieux par rapport à sa propre conception de son mariage, et il est certain que l’aspect festif (et donc coûteux financièrement) de l’occasion contribue à sa reconnaissance sociale. Dieu ne cherche pas à légitimer un couple, mais à ce que celui-ci, se présentant librement à lui, puisse être heureux et témoigner de son amour gratuit. La célébration publique de son union est aussi un signe de la confiance accordée à Dieu, quelle que soit la situation financière du couple.

Je ne fais que donner des sommes modiques pendant la quête, or je gagne très correctement ma vie. Je sais que c’est ingrat vis-à-vis de dieu. Que me conseillez vous ? Quelle serait la juste part ? [M.]

La question du don n’est pas facile à traiter dans une société comme la nôtre. Ainsi, alors que nous sommes sans cesse invités à nous poser en consommateurs de toutes sortes de choses et de services, Jésus nous appelle à engager à sa suite toute notre vie, ce qui inclut notre vie financière.

Pourquoi donner ?
Parce que Jésus nous appelle à faire des disciples et que l’église a besoin de nous, finances comprises pour accomplir sa mission (Matthieu 28/16-20)
Parce que nous savons que tout nous vient de Dieu, notre argent et notre salut en Jésus-Christ. Le don est ainsi lié à notre reconnaissance pour ce que Dieu donne et nous invite à partager (voir 2 Corinthiens 8/7-15).
Parce que nous mettons notre confiance en Dieu plus qu’en notre argent et que nous décidons de faire un pas de confiance. (Matthieu 6/25-33)

Combien donner ?
La question de la somme est à traiter honnêtement, devant Dieu, dans la prière, sans légalisme. La Bible nous offre quelques jalons en nous parlant de la « dîme » (10 pour cent des revenus). Lévitique 27 : 30-32 ; Deutéronome 14 : 22-29 et 26 : 12-14 ; Matthieu 23 : 23 ; Hébreux 7 : 1-10

Puisse le Seigneur continuer de conduire vos réflexions sur cette question !

La médecine (notamment la psychiatrie) obtient des résultats notables avec l’hypnose thérapeutique. Des réserves sur cette pratique très encadrée, sans rapport avec l’hypnose de spectacle ou de manipulation ? [Mia]

Pour avoir étudié le sujet avec un psychiatre et un neuro-biologiste que je connais, le sujet est moins binaire que ce que vous sous-entendez. D’une part l’hypnose thérapeutique n’est pas si encadrée que cela pour l’instant, bien que tout évolue assez vite en ce moment. Les pratiques sont très différentes entre la France et la Suisse par exemple.

L’hypnose est un phénomène que Dieu a installé dans l’humain. Ainsi nous avons une capacité à l’auto-hypnose, quand nous nous « déconnectons » dans une réunion ennuyeuse par exemple. La mobilisation de notre prénom ou une insistance des autres personnes nous fait sortir de cet état. Comme toute chose créée par Dieu, c’est l’usage qu’on en fait qui peut déraper vers du mauvais.

Dans toutes les sortes d’hypnoses la question est multiple :
– quelle est l’intention profonde et la motivation du thérapeute et du soigné ? S’il y a des jeux de transferts et d’influence, cela fausse le rapport. Si c’est juste mobiliser le cerveau dans ce qui ressemble à un état de conscience modifié, pourquoi pas, si c’est bien cadré.
– le thérapeute est-il sain au niveau psychique et spirituel ? Le cas échéant, si cette personne a été praticienne de l’occultisme ou d’autres phénomènes paranormaux, elle peut devenir contaminante au niveau spirituel, comme dans toute interaction où l’on « donne des droits » à quelqu’un sur sa psychè, son système neurologique, son âme, son esprit.

Maintenant, nous pourrions nous questionner sur l’effet étrange de l’ouverture à d’autres façons de soigner : beaucoup de pratiques sont indistinctement amenées, sans discernement. En tant que chrétiens, nous devons réfléchir à qui et à quoi nous nous soumettons.

Juste quelques mots sur Matthieu 5:38-48 (aimez vos ennemis, tendez l’autre joue etc …) ? Qu’est-ce que çà vous inspire ? 1 ou 2 exemples concrets ? [JMR]

Ce passage me dit que Dieu, en Jésus est venu réconcilier les hommes avec Dieu et les hommes entre eux. Nous sommes invités à entrer dans son sillage en refusant de perpétuer le cycle de la violence et en désirant pour l’autre la réconciliation que Dieu est venue apporter aux humains. Des exemples ? Ma collègue a manœuvré pour que je perde mon travail, parce qu’elle ne m’appréciait pas…au lieu de la traiter de méchante et de l’enfermer dans ce rôle, je décide de faire l’effort de prier pour que Dieu la touche et la conduise. Quelqu’un que je voulais aider a profité de mon aide pour me voler un objet auquel je tenais…au lieu de le détester, de chercher vengeance et de décider que je n’aiderais plus personne, je cherche la meilleure solution pour lui même si cela me coûte, en espérant qu’il se repentira et je continue d’offrir mon aide à ceux qui me le demanderont…Ces exemples fictifs, bien quotidiens et assez anodins, ne sont rien comparés aux témoignages de ceux qui se sont laissé emprisonner maltraiter et même tuer au nom de leur foi chrétienne. Nous en trouvons quelques témoignages dans le livre des Actes, comme dans l’histoire de l’Eglise…Le film qui s’appelle « Mission » traite assez bien, je pense, de ce sujet…

Lorsque je me repens, Dieu me pardonne. Mais peut-on croire qu’en toutes circonstances les conséquences de mon acte, maintenant pardonné, sont aussi réparées ou transformées ? [Adam]

Quand j’étais au lycée, j’ai appris quelques années après les faits, qu’une fille de ma classe que j’avais persécutée pour me faire valoir comme « beau gosse bad boy » était en dépression et avait fait une tentative de suicide. Je n’étais pas encore converti, mais je pris conscience avec larmes de ce que nos actes sont parfois destructeurs à un point que nul homme ne pourra réparer… Je vous propose de regarder deux histoires bibliques.

Zachée était un collecteur d’impôts malhonnête. Quand il reçut Jésus et se convertit, il prit la décision publiquement de redistribuer l’argent mal acquis et même de rendre quatre fois plus à ceux qu’il avait lésés. Le texte ne mentionne pas une prière spéciale et religieusement codifiée de confession de ses péchés ou de repentance… Mais devant tout le monde et surtout devant le Seigneur, il évoque sa situation en toute transparence dans tout ce qu’elle a d’injuste et s’engage à réparer. La vraie repentance entraîne d’abord une transformation du pécheur, mais s’il y a possibilité de réparer, il est certain qu’un appel pressant ne laissera pas notre conscience en paix tant que des actes responsables n’auront pas prolongé notre repentance !

David était un grand Roi, proche de Dieu, mais avait un gros problème de séduction. Son désir l’entraîna dans une misère extrême en volant la femme d’un autre puis en maquillant cet adultère par le meurtre. Il pleura devant le Seigneur et se livra à sa colère. Il fut puni par Dieu et perdit notamment le fils né de son adultère. Oui, il fut pardonné ! Et quand le Seigneur pardonne, il pardonne vraiment ! Mais les conséquences du péché étaient irréparables par David qui ne ressuscita ni l’homme qu’il avait fait tué, ni le fils que Dieu lui reprit… Heureusement que le Seigneur est infiniment plus grand que l’homme ! Il est juste, bon et Tout-Puissant. Lui sait comment restaurer dans leur droit ceux qui ont été lésés au point que nul homme ne peut réparer. Il y a une vie après la mort et celle-ci ne durera pas seulement 80ans… Le temps pour Dieu d’effacer toutes larmes et bien davantage.

Le Yoga, le Qi Quong et la sophrologie sont-ils compatibles avec le christianisme ? [Jean-François]

Le yoga et le Qi Gong sont clairement liés, au départ, à l’adoration de divinités et donc à des visions non chrétiennes du monde et de l’Homme. De même, la sophrologie n’est pas sans lien avec l’avènement du New Age et des résurgences païennes. La difficulté du problème que vous soulevez est qu’il y a sans doute des éléments pertinents dans ces pratiques, liés à des savoirs que l’Homme a acquis par expérience et auxquels la mentalité occidentale a longtemps été, peut-être excessivement, fermée. Mais au lieu de rendre gloire au Créateur, les Hommes tombent parfois dans l’adoration de créatures (Romains 1,20-23), si bien qu’il y a un tri difficile à faire pour le chrétien dans ces pratiques. Je crois qu’il serait excessif de dire que tout dans le yoga, le QI Gong et la sophrologie est mauvais et donc incompatible avec le christianisme…  Mais je dirais qu’il faut être très prudent, et préférer d’autres moyens de relaxation ou de soin.  Il faut comme chrétiens chercher ce qui nous édifie et nous rapproche de Dieu… il y a de multiples moyens d’atteindre ce que promet de bon le Yoga, le Qi Gong et la sophrologie… donc autant les éviter… sinon, s’en remettre à sa conscience : est-ce que ce que je pratique manifeste une adoration à Dieu seul et ne me prive pas de ma liberté d’enfant de Dieu? Plus simplement, est-ce qu’il n’y a pas des choses que je peux régler prudemment dans ma vie au lieu de me risquer à des pratiques plus que douteuses ?

N’a-t-on pas tendance à confondre vie éternelle et paradis? Comme honte éternelle et enfer? (Joel)

Heureusement, Dieu sait de quoi Il parle ! Jésus promet la vie éternelle à ceux qui reconnaissent Sa voix comme étant celle du Messie, Fils de Dieu (Jean 10, 27-28). Elle commence ici-bas dès la décision de suivre Jésus, et a des conséquences au-delà de notre mort terrestre puisqu’Il nous prépare une place dans le royaume des cieux (Jean 14, 2-3). Le mot « paradis » apparaît trois fois dans le Nouveau testament. En Luc 23, 43 quand Jésus s’adresse au brigand attaché sur une croix à côté de Lui, lors de la description d’une expérience spirituelle de Paul (2 corinthiens 12, 4), et en Apocalypse 2, 7, aux croyants persévérants. Les utilisations sont effectivement un peu différentes et il existe un débat théologique quant à savoir si le paradis pourrait être un lieu intermédiaire où les esprits attendraient sans corps la résurrection ou si c’est un autre mot pour désigner le royaume des cieux, donc la destination finale des ressuscités.

Ce qui est sûr c’est que le paradis est généralement présenté comme un « lieu » encore mystérieux, destiné à ceux qui ont cru. La vie éternelle est une réalité dynamique que l’on reçoit dès maintenant, à l’image de l’eau vive qui ne tarit pas (Jean 7, 38).

En ce qui concerne l’enfer, le mot utilisé dans la Bible est « géhenne ». C’est là où on récolte ce qu’on a semé, où on est comme consumé par un feu qui ne s’éteint pas, et où il y a des grincements de dents. Bref, clairement un lieu séparé de Dieu, et où on ne veut pas être. La « honte éternelle » (expression de l’ancien testament : Daniel 12, 2 et Jérémie 23, 40) désigne l’état qui accompagnera ceux qui n’ont pas voulu répondre à l’appel de leur créateur et sauveur dans un lieu correspondant de toute évidence à « l’enfer ». Bref, il y a différentes manières dans la bible de parler de ce qu’on gagne en Dieu et de ce qu’on perd sans Lui… Choisissons la Vie en abondance!

Comment peut-on lier le mystère de la création, force surpuissante, avec l’histoire terrestre de Jésus à laquelle je ne crois pas ? Cela me bloque dans ma foi. [Christine]

En Genèse 1 Dieu crée en disant, en parlant. C’est par sa Parole puissante qu’il fait advenir dans l’univers l’ordre nécessaire à la vie, à partir de la mort d chaos. Le chapître 3 de la Genèse, nous montre comment l’homme voulant bâtir sa propre vie rejette la vie bonne que Dieu avait prévue pour lui. Il se trouve alors livré au péché et à la mort. L’Evangile de Jean, au chapître premier, nous dit que Jésus est la Parole créatrice de Dieu, devenue chair. La suite du récit nous montre Jésus oeuvrer, avec la puissance de Dieu, pour relever l’humain, par ce que Jean appelle des « signes », des miracles. Ces signes nous disent qu’au milieu du chaos de la mort et du péché, Jésus vient remettre les choses dans leur ordre originel, en rétablissant la connexion vitale de l’humain avec Dieu. Il s’agit là d’une oeuvre de recréation qui se manifeste puissament lors de la résurrection, victoire décisive de Dieu contre les forces de mort, offre pour les humains d’une vie nouvelle, libérée de la mort et du péché.
Peut-être votre blocage vient-il de ce que vous trouvez incroyable ce que Jésus a accompli ? Regardez au péché du monde, aux forces qui séparent les humains de leur créateur comme de leurs semblables…ne pensez-vous pas nécessaire que le Dieu créateur vienne lui-même s’en charger ?

En Jésus le Dieu créateur est venu dans le monde, c’est une Bonne Nouvelle, l’Evangile qui est « est puisance de Dieu, pour celui qui croit » alors croyons  ! (Romains 1/18)