Avec des « si »… Si les humains n’étaient pas depuis toujours, collectivement et individuellement, tous, séparés de Dieu, y aurait-il eu besoin que nous soyons rachetés de ça (c’est-à-dire du péché, qui nous tire tous toujours vers le bas) et restaurés dans la communion avec Dieu (ce dont nous sommes incapables par nous-mêmes) ? Or c’est la mort de Jésus, rejeté par la Loi juive et ses thuriféraires, crucifié par les païens, c’est elle qui nous permet d’être ainsi justifiés et sauvés. Le Nouveau Testament nous dit qu’ « il fallait » que Jésus meure ainsi. Ce n’est pas croire au destin, mais reconnaître que, si ça ne s’était pas passé, nous serions toujours dans nos fautes, coupés de Dieu et de la vraie vie, sans espérance.
Évidemment, ça n’a rien à voir avec un infarctus, un accident de la route ou une mort de vieillesse ! Ça n’a même rien à voir avec les tortures et les exécutions qui se passent tous les jours dans le monde. C’est une vie donnée une fois pour toutes, pour moi, et qui fait pont entre Dieu et moi pour toujours. Aucune autre mort que celle de Jésus sur une croix ce jour-là ne réalise une telle chose. Je ne le comprends pas, mais je sais que je suis au bénéfice de ce « sacrifice » que je n’ai pas accompli !