Ni plus ni moins que d’autres qui sont rédigés dans le même style apocalyptique. Ce verset annonce que les étoiles se décrocheront du ciel, ce que l’on trouve aussi par exemple en Ap 6, 13, ailleurs il s’agit du ciel qui se roule sur lui-même comme un parchemin (Ap 6 aussi), ou de monstres terribles envahissant la terre (Ap 9). Bref, on va dire que c’est « la loi du genre » : le style apocalyptique est à la Bible ce que la science fiction est à la littérature. Il utilise des images qui ne décrivent pas forcément la réalité de ce qui va se passer, mais tentent de nous transmettre le fond d’un message que je serai tentée de résumer ainsi : le monde que nous habitons n’est pas éternel, et il est un temps on touche ses limites. L’expérience est (ou sera) alors celle d’une destruction complète de tous nos points de repères et une urgence à nous préparer dès maintenant à ces circonstances ultimes pour faire alors le choix qui nous conduira vers la Vie et non vers la mort. C’est dans un futur lointain, lorsque Christ reviendra en gloire, ou c’est chaque fois que je suis confronté à un basculement de ma vie qui peut s’avérer aussi un temps de révélation (le sens du mot « apocalypse ») et de reconnaissance du Christ aux carrefours de mon existence.