Naître de nouveau : qu’est-ce que c’est ? Comment on procède ? [Mark]

Naître, c’est être mis au monde… par quelqu’un d’autre ! Sauf à se croire dans Matrix ou dans Kirikou, on est enfanté par quelqu’un, on ne s’enfante pas soi-même, tout comme ensuite on est élevé, on ne s’élève pas tout seul. C’est dire que le rôle principal, ce n’est pas l’homme ou la femme concerné/e qui le tient, mais c’est le Saint-Esprit. C’est lui qui nous fait naître à une nouvelle vie et qui fait de nous, par la foi, des enfants du Père, des frères et sœurs de Jésus voués à la résurrection et à la vie éternelle.

C’est bien ce que Jésus tentait d’expliquer à Nicodème dans Jean 3, notamment au début (versets 3 à 8). Cette nouvelle naissance consiste en la confiance (la foi) en Jésus crucifié, qui par sa mort nous donne la vie (cf. les versets suivants). Ainsi né de nouveau, dans une nouvelle relation avec Dieu le Père, en Jésus, par l’Esprit, je ne suis plus passible du jugement et de la condamnation (que sans cela je mérite toujours). La foi est non seulement une nouvelle qualité de vie, mais vraiment une vie nouvelle : si je suis croyant en Jésus, c’est que j’ai été changé.

Le baptême est le signe donné par Dieu de ce changement que son Esprit opère. « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit… » Mais ce baptême n’est pas œuvre humaine : la célébration religieuse n’est pas magique et n’obtient rien à personne si Dieu n’y intervient pas ; et on ne convoque pas Dieu ! Donc impossible de « procéder » de quelque manière que ce soit pour naître de nouveau, pour naître à la foi. Tous ceux qui cherchent Dieu en font l’expérience : ils se laissent toujours surprendre… « L’esprit souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va… » C’est lorsqu’on est saisi par lui qu’on le reconnaît, et alors on se laisse faire, et c’est bien !

Comment dépasser cette image de « ringardise » que nous colle le monde et faire de l’Evangile un sujet contemporain, audible, surtout pour les jeunes ? [Pierre]

L’expérience nous a appris que les athées, incroyants, agnostiques ont souvent raison. S’ils nous disent que l’Eglise est ringarde, c’est souvent parce que c’est… vrai.

En même temps la préoccupation pour l’apparence n’est pas le cœur, loin s’en faut, du message de l’Evangile. « Être dans le vent est une ambition de feuille morte » disait G. Thibon.

La difficulté de la réponse chrétienne actuelle est dans le fait de ne pas se fourvoyer dans plusieurs mauvaises réponses :
– soigner la forme attirerait durablement des personnes voulant suivre le Christ,
– éviter des sujets qui fâchent (sexe, argent, pouvoir) ferait de l’Evangile un message accessible,
– croire que dire la vérité blesse nécessairement les gens,
– produire un message de rébellion par rapport au système serait la quintessence du message de Jésus.

La solution qu’a choisie Jésus à son époque :
– aimer,
– parler vrai,
– marcher,
– compter d’abord sur Dieu
– prendre des risques,
– mourir pour nous.

Peut-on avoir un plan A (par exemple-relatif à la carrière) et demander à Dieu de le bénir- et assurer/mettre en place également un plan B ? (Que l’on demande également à Dieu de bénir) ? [Yem]

Je crois pouvoir plutôt vous proposer d’avoir un seul plan (appelons-le A si vous voulez) : présenter vos projets de carrière, vos désirs, votre vie toute entière à Dieu, et Lui demander de vous éclairer et de vous bénir pour avoir la force de Le suivre sur le chemin qu’il vous montra. En fait, je crois qu’avec Dieu… il n’y a pas de plan B ! Il y a le plan avec Dieu, et le plan… sans Dieu. Il me semble que l’alternative est là, seulement. Quand vous aurez placé votre vie devant Lui, laissez-le faire un peu… Il y a de fortes chances que vous voyez alors se dessiner un seul chemin devant vous, celui selon et avec Dieu. Mais si jamais il devait se présenter deux pistes (appelons-les alors A1 et A2), continuez de présenter cela à Dieu dans la prière, parlez-en à des frères et des sœurs dans la foi autour de vous…
Les choses se décanteront, soyez-en sûr.

Pouvez-vous m’expliquer pourquoi Dieu dans le Premier Testament a tué autant de personnes (+ de 3.000) par rapport au diable (10 environ) ? [Christophe]

Je peux vous dire que Dieu a fait vivre plusieurs milliards de personnes, le diable aucune !

Car le diable ne peut faire vivre personne, ni d’ailleurs de sa propre autorité faire mourir qui que ce soit. Dans le livre de Job, le satan agit avec la permission de Dieu. Car Dieu seul est celui « qui fait mourir et qui fait vivre » (1 Samuel 2 / 6) : « Voyez que c’est moi, moi seul qui suis Dieu, et qu’il n’y a point d’autres dieux près de moi ; moi je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guéris, et personne ne délivre de ma main. » (Deutéronome 32 / 39).

Dès lors qu’on a bien vu qu’aucun parallèle n’est possible entre Dieu et diable, le second n’étant pas une personne divine, la question se pose de ce qui fait mourir. La réponse constante de la Bible, c’est que la rupture avec Dieu équivaut à la mort et entraîne la mort. « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ Jésus notre Seigneur. » (Romains 6 / 23) La Bible chrétienne (les deux Testaments) pose donc ce nouveau faux parallèle, bien plus éclairant : tous ceux qui meurent (y compris vous et moi) le méritent, tandis que ceux qui vivent l’ont reçu en cadeau, à plus forte raison ceux qui vivront éternellement en Jésus-Christ !

Les textes que vous évoquez dans l’Ancien Testament sont des illustrations, sous forme de récits, de cette réalité. S’y ajoute l’amour de Dieu pour son peuple, un amour forcément partial : Dieu prend la défense de ceux qui lui appartiennent – et cela peut faire mal à leurs adversaires…

Je viens d’arriver dans une Église qui n’avance pas dans le sens qui me convient. Les gens ne font pas assez et pas assez bien… Que dois-je faire ? [Ursula]

Demandez-vous en premier si cette Église avance dans un sens qui convient… à Dieu ! Car chaque Église particulière est dans les mains du Seigneur, pas dans celles de ses membres ni même de ses ministres (pasteurs ou anciens). La direction que prend une Église dépend de beaucoup de choses, mais notamment de celui qui la dirige : le Christ. Il peut être utile de relire Romains 14 et 15, par exemple, adressé à une Église (que Paul n’ose pas même appeler de ce nom) qui sombre dans les divisions, chaque groupe déplorant que l’autre avance dans un sens qui ne lui convient pas.

Nous avons un autre exemple dans les Actes des Apôtres 15, où des avis très divergents sur la mission de l’Église s’expriment, puis s’articulent. Un(e) chrétien(ne) peut parfaitement – mais fraternellement – dire à ses frères et sœurs ce qu’il trouve de bien ou de pas bien dans la communauté dont il fait partie, par rapport à sa propre compréhension de la mission que Dieu a adressée à cette communauté-là. « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1 Jean 4 / 20) Dire, mais aussi écouter et comprendre, c’est l’exercice de la communion fraternelle.

Et puis, il faut bien reconnaître que, « les gens », j’en fais toujours partie. Pas vous ? Je dois donc bien me demander ce que moi, je fais dans l’Église, pour elle, pour sa mission, en fonction des dons que j’ai reçus de l’Esprit vivifiant. Est-ce que je fais assez ? Est-ce que je ne fais pas trop ? Est-ce que je ne suis pas à côté de la plaque ? Qu’est-ce que Dieu attend de moi, et en quoi puis-je être utile à mes frères et sœurs dans leur propre mission ? Rappelez-vous de Marthe et Marie (Luc 10 / 38-42), et aussi de ce que Paul écrivait en Romains 12 et 1 Corinthiens 12 sur le corps et ses membres.

Enfin, rendez grâce à Dieu parce que vous êtes de son Église, non pas à cause de ce que vous faites ou pas, mais à cause de ce que Jésus-Christ a fait pour vous comme pour moi.

La loi de Dieu doit-elle devenir loi des nations ? Ou est-ce que la loi des nations doit tout permettre à l’image de la liberté que Dieu nous donne (libre arbitre) ? Que nous enseigne la Bible ? [Simon]

La loi de Dieu est bonne (Romains 7), elle est juste, confiée par Dieu à Israël pour que toutes les nations reconnaissent sa particularité (Deutéronome 4,8).

Les tables de la Loi sont directement adressées au peuple par Dieu (Deutéronome 5,22), et ont donc une autorité toute particulière. Les autres lois n’ont pas tout-à- fait le même statut (et elles me semblent difficilement séparables d’un certain contexte), mais elles n’en demeurent pas moins un déploiement des grands principes de la Loi divine.

Selon l’espérance prophétique (Esaïe 2,2-4 ; 51, 4) , la Loi de Dieu confiée à Israël doit effectivement devenir la Loi de nations puisqu’elle est bonne et juste. Mais pour que la Loi divine soit accomplie, il fallait qu’elle soit inscrite dans le cœur des croyants (Jérémie 31,33), ce qu’effectue le Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit qui procure la liberté (2 Corinthiens 3,17), mais la liberté au sens biblique n’est pas le libre-arbitre (qui apparait me semble-t-il, bibliquement, comme une illusion : l’Homme est face à des puissances et des autorités, il n’a pas naturellement la faculté de discernement) : elle est la liberté vis-à-vis de la puissance du péché, qui permet de marcher dans les voies de Dieu, et d’accomplir sa Loi (Romains 8,1-4).

Pour résumé, OUI la Loi de Dieu est appelée à devenir la Loi des nations. Mais qu’est-ce qui est universel et intemporel dans la Loi de Dieu? Quelle est la continuité entre la Loi littérale de l’Ancien Testament et la « Loi du Christ » (Galates 6,2) qui lui-même est venu accomplir la Loi (Matthieu 5,17-19)? De telles questions demandent un gros travail d’interprétation….

Qu’est-ce qui arrive à l’âme d’un mécréant ou d’un bienfaiteur lorsque ceux-ci sont enterrés ? Chez les catholiques comme chez les musulmans, le purgatoire existe. [Maurice]

Pas chez nous ! Parce que rien dans la Bible ne laisse entendre qu’il pourrait y avoir un lieu ou un temps intermédiaire. Le « paradis », c’est la vie éternelle dans la présence du Père, aux côtés (= à la table !) du Fils. L’« enfer », c’est d’en être privé. C’est par commodité de nos intelligences infirmes que nous nous représentons cela dans des catégories de temps et d’espace, dans lesquelles Dieu n’est pas contraint, ni nous non plus quand nous vivrons auprès de lui ! Donc ni temps de peine ou de probation, ni lieu de souffrance en attendant d’en être délivrés…

Utilisant les représentations de son temps, Jésus raconte une petite histoire (Luc 16,19-31) dans laquelle l’un des personnages est « dans le sein d’Abraham » et l’autre brûle « dans l’hadès » (= le séjour des morts) ; celui-ci seul est dit avoir été enterré, d’ailleurs, alors que les deux sont morts. Et dans la logique de cette représentation, Jésus fait dire à Abraham qu’il n’est pas possible de passer d’un lieu à l’autre. Plus important : il souligne que c’est dans notre existence présente que se joue notre salut, dans l’écoute de la Parole de Dieu.

Le critère n’est donc pas l’alternative « mécréant / bienfaiteur » mais « incroyant / croyant », car la Parole de Dieu témoigne non pas de nos œuvres, mais de l’amour que Dieu nous porte en Jésus. Faisons-nous confiance à Dieu, à Jésus, pour notre vie, aussi bien ici-bas qu’au-delà ? Voilà la vraie question, et c’est pour aujourd’hui : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Psaume 95,7-8 cité trois fois par l’épître aux Hébreux, ch. 3 et 4). Jésus est mort et ressuscité pour que, dans cette confiance en lui, nous ayons la vie éternelle (et que dès maintenant nous puissions bien faire, gratuitement). En dehors de cette confiance, notre vie « enterrée » n’est que vide et néant, maintenant comme ensuite.

Comment sait-on si on a le Saint Esprit en nous ? Je n’entends pas sa voix malgré mes prières. [Marie]

Le Saint-Esprit ne nous parle pas lui-même. D’une part, il nous fait entendre la voix de Dieu lorsque nous lisons la Bible. Et d’autre part il prie en nous, pour nous, le Père.

Ainsi, lorsqu’à travers la Bible, nous ressentons que ce qui est dit nous concerne, et que nous voyons que notre vie ainsi interpellée va et peut changer : ça, c’est l’œuvre du Saint-Esprit en nous. Lorsqu’à travers la Bible, nous contemplons que Jésus a donné sa vie pour que nous ayons la vie : ça, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. « Nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : “Jésus est anathème !” et nul ne peut dire : “Jésus est le Seigneur !” si ce n’est par le Saint-Esprit. » (1 Corinthiens 12,3) Le Saint-Esprit est le « Consolateur », c’est-à-dire comme un avocat qui se tient auprès de nous et qui parle pour nous, à notre place. C’est lui qui, en nous, confesse Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur.

C’est donc lui aussi qui prie pour nous le Père, quels que soient les mots que nous prononçons ou pas. Il nous associe à la prière de Jésus en nous faisant reconnaître Dieu comme notre Père : « Vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : “Abba ! Père !” L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8,15-16), et en s’adressant à lui : « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. » (Romains 8,26-27). Il importe peu que nous-mêmes entendions cette prière, elle est adressée au Père, en Christ, par l’Esprit.

Ainsi avons-nous certes à nous mettre à l’écoute du Saint-Esprit, non pour entendre sa voix, mais pour nous laisser porter et déplacer par lui, comme une feuille par le vent. « Le vent (= l’Esprit) souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. » (Jean 3,8) Sa voix, ou plutôt le bruit qu’il fait, c’est de nous rendre libres dans la foi en Jésus-Christ, y compris dans la prière, comme des enfants s’adressant à leurs parents dans une relation d’amour.

Doit-on à tout prix laisser de la place à quelqu’un qui pourrit l’Eglise par son mauvais état d’esprit ? [Gilbert]

Quel genre d’état d’esprit peut pourrir une Eglise ?
Probablement ce qui est contraire au fruit (tout frais) de l’Esprit tel que décrit en Galates 5,22. Ainsi, on s’oppose à l’oeuvre de l’Esprit dans l’Eglise alors que  :
– notre comportement fait barrage à l’amour, quand on ne considère pas les autres, mais nous-mêmes et nos désirs pour l’Eglise, comme ce qui doit conduire son oeuvre.
– notre comportement fait barrage à la joie, quand on critique inlassablement ce qui est vécu dans l’Eglise, parce qu’on ne remarque pas ce que Dieu y accomplit.
– notre comportement fait barrage à la paix et à la bonté, quand on accuse les autres, au lieu de nous encourager les uns les autres.
– notre comportement fait barrage à la bénignité, quand on répand des rumeurs, des reproches et des calomnies sur l’Eglise, certains de ses membres ou ses responsables.
– notre comportement fait barrage à la fidélité, quand on ne cherche pas sincèrement la volonté de Dieu dans la prière et la lecture de la Bible, préférant répandre nos idées et nos principes.
– notre comportement fait barrage à la douceur quand on refuse de se soumettre les uns aux autres pour pouvoir imposer nos vues.
– notre comportement fait barrage à la tempérance quand on laisse nos passions, colères, désirs personnels et temporaires nous détourner de nos engagements.

Que faire alors ?
Nous pouvons tous, à un moment où à un autre, nous fourvoyer dans un ou plusieurs de ces comportements destructeurs pour l’Eglise. Prions alors qu’un de nos frères ou de nos soeurs, viendra nous avertir, selon Matthieu 18,15-20. Si nous refusons de changer, la Bible nous dit qu’il n’est pas bon que nous puissions continuer notre oeuvre destructrice dans l’Eglise en y gardant des responsabilités, dans l’espérance que le Seigneur, en réponse à la prière de nos frères et soeurs, puisse, par sa grâce produire en nous de nouvelles dispositions de coeur, pour son service.

Un chrétien peut-il perdre son salut ? [Phil]

Une certitude : c’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. (Ephésiens 2,8). Le salut est donc souverainement l’œuvre de Dieu et il s’étend de façon opérationnelle dans notre vie dans l’expérience de la foi.
Donc si Dieu nous sauve, qui pourrait détruire ce que Dieu fait ?
Y a-t-il quelqu’un de plus puissant que Dieu, ou qui pourrait détruire l’œuvre de Dieu ?
La seule destruction possible, c’est celle que nous faisons nous-mêmes quand nous refusons le salut.

Un péché (celui contre le Saint-Esprit) est dit impardonnable en Matthieu 12,32, Marc 9,29 et Luc 12,10. Mais il n’est pas dit qu’il vaudrait un refus du salut pour autant !
Reste donc un verset, Hébreux 6,4-6 : « Il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » Il s’agit bien d’une démarche de la personne chrétienne qui volontairement refuse son salut.

On ne peut donc pas « perdre son salut », sinon en choisissant de le renier.

Jésus a dit : « J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture soit accomplie. » Jean 17,12 – et vous n’êtes pas le diable, semble-t-il !