Comment discerner nos pensées de celles de l’Esprit en nous ? [Marie]

Chaque chrétien né de nouveau se pose cette question car nous restons des pécheurs même après la régénération. Pourtant c’est aussi fondamental d’échapper à l’orgueil que d’échapper au doute. Trois choses très concrètes nous mettent dans la bonne direction : Continuer la lecture de « Comment discerner nos pensées de celles de l’Esprit en nous ? [Marie] »

Comment « surmonter » l’existence du mal- de la souffrance- et de l’injustice- quand on croit en Dieu (infiniment bon et tout-puissant) et en Jésus ? [Jean-Paul]

J’ai enterré des enfants, j’ai accompagné spirituellement des traumatisés de guerre, j’ai prié avec des SDF dans la rue… je l’ai fait avec conviction pour la seule et unique raison que je crois plus fort que tout la souveraineté de mon Dieu sur l’histoire de ce monde. Je crois en la guérison divine, le relèvement des pauvres, la providence, la résurrection, le Royaume merveilleux, la joie éternelle des élus après la mort.

Les athées argumentent l’inexistence de Dieu à cause du mal et de la souffrance, mais paradoxalement, les milieux paupérisés, les populations accablées par des catastrophes ou des guerres, les familles endeuillées ou les malades sont les plus réceptifs au message de l’Évangile. Le philosophe athée crie que c’est de la manipulation et que les croyants sont des faibles qui veulent se raccrocher à quelque chose… Mais si l’athée est conséquent, il n’a plus qu’à déprimer en attendant le jour prochain de sa propre agonie dans ce monde absurde. Par contre, beaucoup de malheureux protestent encore de leur foi et se laissent fortifier d’une manière qui surprend souvent l’occidental désenchanté.

La Bible évoque en long en large et en travers ce monde déchu, souffrant et injuste, livré à Satan. C’est la conséquence de la rupture volontaire de l’humanité avec son créateur. Dieu ne s’impose pas dans ce monde et livre les clefs à celui que les humains ont choisi comme maître. C’est aussi la cause de la venue de Jésus dont on ne peut pas dire qu’il soit resté distant et insensible à la souffrance puisqu’il a payé sous la torture la sanction des péchés qu’il n’avait pas commis, afin de racheter les humains qui veulent le suivre dans le Royaume de son Père. L’incrédulité est finalement la pire des souffrances qui puisse accabler un humain ; la prière et le partage de l’Évangile, son meilleur remède.

Je crois en la Trinité- donc à l’Esprit-Saint. Mais croire que le corps et le sang du Christ sont réellement présents dans la Cène serait pour moi une superstition. Est-ce contradictoire ? [Valérie]

Quand Jésus a parlé à Nicodème de la nouvelle naissance, ce dernier a répondu, complètement à côté de la plaque, qu’il ne comprenait pas comment on pouvait retourner dans le ventre de sa mère (Jean 3). C’est la même chose quand Jésus dit « si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit avec Dieu pour toujours » (Jean 6). Si vous lisez tout le discours de Jésus, il s’oppose à une compréhension strictement matérialiste de la vie… Le pain que Dieu donna aux hébreux dans le désert ou que Jésus multiplia pour les foules est l’élément physique d’un signe désignant la providence de Dieu pour les hommes. Mais la vie de l’homme est d’avantage que la stricte compensation de ses besoins biologiques !

Le plus profond besoin de l’homme est d’être pardonné et réconcilié avec Dieu. Seul le sacrifice de Jésus sur la croix, avec son corps meurtri et son sang répandu répond à ce profond besoin pour aujourd’hui et pour l’éternité (1 Pierre 2, 24). La Cène présente le mystère rédempteur de la croix et de la résurrection, mais a également pour fonction spirituelle de nous y introduire et de nous y faire participer. Dans la Cène, par la foi et donc sous l’action de l’Esprit, nous plongeons dans la mort et la résurrection de notre Sauveur. Et si justement nous n’avons pas besoin de penser que le pain ou le vin s’est transformé en corps et sang, c’est parce que la présence spirituelle de Dieu à nos côtés est bien réelle ! Et pour être réelle, elle n’a pas besoin d’être physique parce que la réalité est d’avantage que le monde physique.

Toutes les « solutions » dogmatiques sur la transformation des éléments de la Cène proviennent donc effectivement soit d’une idolâtrie de la raison humaine cachant un esprit de contrôle, soit d’une confusion entre la foi et la pensée magique.

Un chrétien peut-il s’inscrire sur des sites de rencontres ? Quels sont les dangers ? [Ludwig]

Commençons par le plus simple, si vous êtes déjà mariés, n’allez jamais sur ces sites, même pour voir, même pour faire des rencontres « amicales », etc… Quand bien même votre couple serait malheureux, batifoler même virtuellement serait une provocation à Satan pour qu’il vous pourrisse définitivement !

Ensuite, il y a évidemment des sites clairement labellisés par le démon : les sites de rencontres avec des personnes mariées, les sites de rencontres « coquines », les sites de rencontres qui déguisent de la prostitution (exemple : vieux riche rencontre jeune pauvre…)

Bibliquement, il y a de nombreux cas de figure pour les rencontres. Jacob a commencé à draguer Rachel au puits où elle venait faire boire ses bêtes (Genèse 29), c’est le lieu de rencontre naturel et évident. Par contre Ruth alla directement draguer Booz chez lui (Ruth 3). Mais la plupart des rencontres bibliques se passent par l’intermédiaire de la famille qui s’implique dans les rencontres des jeunes gens (Genèse 24 par exemple). 

Il n’y a aucune  raison biblique de condamner globalement les sites de rencontre internet qui sont tout simplement les places publiques contemporaines. Les familles riches qui organisent des soirées mondaines pour marier leurs enfants à des gens de leurs conditions, les boîtes de nuit où l’on vient chasser ne valent pas mieux en soi… Dans une société sécularisée, le problème de la place publique, c’est principalement qu’on y trouve peu de gens attachés au Seigneur. En ce sens, les communautés chrétiennes devraient être les premiers lieux de rencontres amoureuses ! Mais ce n’est pas toujours possible… 

C’est donc le discernement qu’il faut aiguiser pour ne pas faire d’erreurs ! Virez tous les sites malsains, on y rencontre difficilement quelqu’un de bien qui se serait perdu lui aussi… Prenez garde aux mensonges spécifiques que les relations virtuelles peuvent cacher ou même encourager. Gardez vos standards éthiques et spirituels de la vie réelle, pour vous même et pour la personne que vous attendez. En toutes choses, consultez le Seigneur !

Suite à cet article, plusieurs chrétiens ont témoigné de leur expérience positive sur des sites de rencontres chrétiens (par exemple : mariagechretien.com ; jetunoo.fr ; missioneliezer.com )

Avons-nous, humains, autorité pour combattre les démons ? Ou sommes nous passifs aux attaques et seulement libérés par la volonté divine ? [Christine]

Jésus a manifesté une importante activité personnelle de délivrance comme en témoignent les évangiles. Par ailleurs, il a lui-même commandé aux disciples lorsqu’il les a envoyés en mission « guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons» (Matthieu 10, 8 ). A la fin de l’Évangile de Marc, on trouve encore : « Et ceux qui croiront, voici comment ils montreront la gloire de Dieu : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais, ils parleront des langues nouvelles…» (Marc 16, 17). Enfin, les actes des apôtres témoignent que les chrétiens ont effectivement poursuivi le ministère de Jésus en acceptant cette autorité qu’il leur avait donné et qui fut scellée lors de l’événement de Pentecôte où ils reçurent le Saint-Esprit (exemple en Actes, 16, 18).

Mais la question de l’autorité par laquelle sont faites ces délivrances est une question de la plus haute importance. On ne s’improvise pas ennemi des puissances mauvaises. Je partage trois points qui me semblent essentiels, mais ne constituent pas pour autant un enseignement suffisant :

  • Les disciples ont reçu le Saint-Esprit et entretenaient leur foi. La prière, l’enseignement biblique et la vie communautaire rythmaient leur vie. Relisez aussi régulièrement Ephésiens 6, 10-20 et puisse le Saint-Esprit être bien vivant en vous ! En Actes 19 , 13 à 17, des exorcistes non convertis essayent de s’opposer à un démon mais celui-ci les attaque et les blesse… Ce combat est dangereux !
  • Les disciples travaillent pour Jésus en communion avec Lui dans l’Église que l’Esprit-Saint dote de différents charismes parmi lesquels la foi ou le discernement des esprits (relire 1 Corinthiens 12, 4ss). La communion dans l’Église est nécessaire pour exercer l’autorité de Jésus car nous ne sommes pas des travailleurs indépendants mais une équipe à son service. Cette équipe est également votre couverture spirituelle !
  • Priez avant toute chose et dans chaque nouvelle situation car Jésus a aussi enseigné que le retour de l’esprit mauvais pouvait provoquer une situation pire que la précédente (Matthieu 12, 43-45). On ne peut agir au nom de Jésus que si la conviction de sa volonté s’est bien installée en nous, sinon on risque de s’opposer à tout et à rien et de faire n’importe quoi spirituellement. Prendre autorité ne doit pas devenir un réflexe charnel.

Qu’est-ce que le « saint baiser » dont parle Paul dans ses lettres ? (Rom 16.16 ; 1Co 16.20 ; 1Thess 5.26) [Jean-Luc]

Quand j’essaye de claquer une bise aux américaines de mon assemblée le dimanche matin, je suis rapidement ramené au fait que ma culture n’est pas universelle… On s’effleure vite fait les joues et on attend que la gêne passe.

Le baiser de salutation semble par contre très bien passer dans la culture des gens du Nouveau Testament. Les évangiles évoquent des hommes qui s’embrassent tout naturellement et sans l’expliquer (Mc 14, 45 et parallèles). De la même manière, dans les actes des apôtres, les responsables de l’Église d’Ephèse « se jettent au cou de Paul pour l’embrasser » (Ac 20, 37).

Cependant, chez Paul (Rm 16, 16 entre autres) ou chez Pierre (1 Pierre 5, 14), le baiser est qualifié de « saint » ou adjoint du qualificatif relatif à l’amour fraternel (agapè). La salutation culturelle normale est spiritualisée dans la communauté chrétienne. Ça veut dire que la salutation culturelle normale va être utilisée pour donner du sens aux relations entre chrétiens. Les conséquences pour la communauté vont être que des esclaves et des maîtres, des hommes et des femmes, des juifs et des grecs vont se saluer d’une même manière sans aucunes distinctions.

Chez des auteurs très anciens, par exemple Justin Martyr dès le 2e siècle, on lit que ce « baiser » faisait parti de la célébration de la sainte Cène (Première Apologie ch LXV). Cela n’offre pas non plus la certitude que Paul ou Pierre en faisait déjà une recommandation cultuelle mais c’est bien dans l’esprit.

Plus proche de nous (ou pas), au 19e siècle, on trouve une traduction anglaise où le verset a été transformé par « serrez-vous la main » (traduction J.B. Philips) pour des raisons évidemment culturelles.

Pour aujourd’hui, je n’ai pas pour ma part de prescriptions légalistes, mais je pense qu’il est essentiel de comprendre que l’accueil et la salutation que nous nous adressons entre chrétiens doit dépasser et sublimer la culture et la politesse. Cela fait pleinement parti de notre soumission au commandement du Seigneur pour ses disciples : « Aimez-vous les uns es autres » ou ailleurs sous la plume de Paul « accueillez-vous les uns les autres, comme le Christ vous a accueilli, pour la gloire de Dieu » (Romains 15). 

  Quelle organisation correspond le mieux pour que l’Eglise soit sur le modèle biblique ? [Gérard]

C’est en soi un enseignement très important que le Nouveau Testament ne contienne pas plus de descriptions détaillées de l’organisation religieuse (contrairement à l’Ancien Testament qui décrit longuement le déroulement du culte ou l’organisation du service des lévites). Paul a décrit l’organisation idéale de l’Église avec la métaphore du corps humain et des membres (1 Corinthiens 12). Pierre évoque lui l’image de la construction avec la métaphore des pierres vivantes posées sur la pierre d’angle (1 Pierre 2)… Où est le manuel de l’Église chrétienne selon la Bible ? L’organisation de l’Église qui correspond le mieux à la bible, c’est une organisation qui sert la communion des chrétiens unis à leur chef céleste, une organisation qui ne se prend pas pour « le bon modèle », qui ne se sert pas elle-même, et qui rend à Dieu toute gloire et toute autorité.

Dans le judaïsme du temps de Jésus, il y avait, comme maintenant pour l’Eglise, des questions sur l’organisation religieuse idéale. C’est pour cette raison qu’on trouve  l’existence de différents courants juifs dans le Nouveau Testament (pharisiens, sadducéens, zélotes…).

Jésus, accompagné par son équipe de militants et suivi par des foules entières en Israël n’a pas remis en cause l’existence des mouvements de son époque, mais il a usé de paroles très sévères pour ceux qui se cachaient derrière ces organisations humaines au lieu de chercher la face de Dieu. Alors que les gens se posaient des questions religieuses, il parlait de la relation au Père, de la venue du Royaume, de la purification intérieure… Il y a bien sûr des instructions pour l’Église dans les paroles de Jésus, mais il s’agit avant tout de dispositions de cœurs !

 

Peut-on servir Christ sans l’Eglise institutionnelle qui semble si loin de la première Eglise ? Y a t-il une réforme possible pour libérer l’église du cléricalisme actuel ? [Gérard]

Quelle tristesse en effet de dépenser son énergie pour servir la religion des hommes plutôt que le Royaume de Dieu. Pire, dès le temps des prophètes de l’Ancien testament, on constate qu’à confondre le service de Dieu et le service religieux, ce n’est pas simplement son temps ou sa force que l’on perd, mais carrément son âme (Osée 6, 4-6 par exemple).

Cela dit, l’institution de l’Eglise n’est pas en soi une malédiction, car c’est Dieu qui donne des ministères à son Eglise, un ordre, une structure qui a de l’autorité (c’est-à-dire la capacité pour sa mission). Il y a beaucoup de mauvaises raisons pour rejeter cette réalité à commencer par l’orgueil personnel dont l’insoumission et la rébellion sont souvent les fruits… Ne perdons pas de vue notre repentance personnelle quand nous discernons les problèmes des autres !
Historiquement, ceux qui ont servi le Christ authentiquement n’ont jamais refusé l’aide des autres chrétiens dans leur mission. Paul lui-même, qui semble loin des arcanes de Jérusalem, n’a pas endossé un ministère solitaire mais collaboratif ainsi que les adresses de ses épîtres en témoignent. En outre, il a toujours activement cherché la communion avec les autres serviteurs de Christ à travers le monde à commencer par celle avec les apôtres institués par Christ.
Concrètement, je ne vois qu’une personne capable de répondre à la question « où devons-nous servir ? » : Dieu Lui-même. Tant que la facilité, l’orgueil, l’habitude, le ressentiment… nous guident nous ne pourrons entendre la voix de Dieu clairement et nous ne vaudrons pas mieux que les institutions religieuses que nous dénonçons. Dieu seul peut répondre ultimement à cette question et sa réponse ne sera pas forcément la même pour tout le monde : faut-il servir dans une institution malgré ses défauts ou inaugurer des nouvelles pistes pour le service. De toutes les manières, recherchons la communion authentique où elle est, bénissons Dieu pour ce qui reste encore de Lui dans les institutions, prions pour le réveil et efforçons nous d’agir conformément à l’espérance que nous avons pour l’Eglise de Jésus-Christ. Dieu parle, consultons-le !

Qu’est-ce que le « baptême dans l’Esprit Saint et le feu » (Matt. 3-11) ? A quel moment et pourquoi reçoit-on l’un et l’autre ? [Caf]

Il y a un débat théologique, difficile à trancher bibliquement, entre la théologie évangélique classique et la théologie pentecôtiste classique : le baptême du Saint-Esprit est-il une action distincte dans le temps du moment de la conversion ?

Dans le Nouveau Testament, Jean-Baptiste emploie cette expression de baptême « dans le Saint-Esprit et le feu » pour prophétiser la venue et l’action de Jésus. Par la suite, Jésus lui-même emploie l’expression du baptême « dans le Saint-Esprit » pour évoquer le jour de la Pentecôte (Ac 1, 5). Ce jour là, les apôtres, qui étaient déjà des croyants et des disciples de Jésus ont vécu une expérience d’onction spirituelle fondatrice et reçurent des « dons » spirituels qu’ils n’avaient pas reçus avant (en particulier le don de parler des langues étrangères).

On trouve une septième occurrence d’un baptême dans/par/du Saint-Esprit dans le Nouveau Testament sous la plume de Paul quand il s’adresse aux corinthiens : « Car nous avons été baptisés dans un seul Esprit pour être un seul corps… » 1 Co 12, 13. Ici, Paul emploie cette expression pour évoquer l’appartenance à l’Église et cette expression évoque donc le moment de la conversion (ou nouvelle naissance) pour ces chrétiens d’origine païenne et non pas une expérience supplémentaire et postérieure.

Quoi qu’il en soit, tous les chrétiens sont appelés à « aspirer aux dons les meilleurs » 1 Co 12, 31. Il est donc certain qu’un chrétien ne peut se satisfaire d’être « juste converti » et doit continuellement rechercher à être rempli du Saint-Esprit. Dans une vie chrétienne, il y a des expériences spirituelles qui font date, une, deux, trois… les appeler baptême ou non ne change pas l’intention certaine de Dieu : nous équiper toujours d’avantage pour Le servir Lui.

Faut-il absolument vouloir réconcilier sciences et Bible – [Antoine]

Heureusement, beaucoup de grands scientifiques ne sont tout simplement pas en conflit avec la Bible ! Vouloir réconcilier sciences et bible suppose déjà d’avoir épousé la théorie de leur disjonction ce qui semble une pétition de principe pas très scientifique… Il est vrai que des théories semblent parfois décrire une réalité incompatible avec celle présentée dans la Bible, mais je vois au moins deux cas qui doivent nous garder d’opposer sciences et bible :

Dans le premier cas, il s’agit d’une compréhension superficielle du texte biblique lui-même. Personne ne pense que je mens si je parle de la France comme de l’hexagone. C’est assez parlant vu du ciel, mais vu des côtes, c’est juste archi-faux… De même, les auteurs bibliques emploient des modèles pour faire comprendre ce qu’ils ont à dire de la part de Dieu. C’est le cas avec les figures de style, mais aussi avec des modèles complexes qui relèvent d’une vision du monde. Par exemple, le texte de Genèse 1 gagne beaucoup à être compris comme une charge anti-idolâtrique à l’encontre des visions polythéistes des religions du Proche Orient Ancien en proclamant un Dieu Tout-Puissant, unique créateur, bon et ordonné ! Aujourd’hui, ce texte n’est pas à opposer aux descriptions d’un traité d’astronomie, mais éventuellement à l’idéologie de l’athéisme qui ambitionne de se passer de Dieu pour expliquer un monde pourtant si manifestement intelligemment créé…

Dans le deuxième cas, il s’agit de ce que la bible décrit comme relevant du miraculeux au sens le plus strict (pas simplement la providence divine qui s’expérimente dans une succession de circonstances par exemple). Dans ce cas là, ce sont les lois physiques ou biologiques qui permettent justement d’attester qu’il y a miracle. Si les disciples s’extasient devant Jésus qui marche sur l’eau, c’est bien parce qu’ils savent par expérience que le corps de Jésus étant plus lourd que l’eau, il devrait s’enfoncer et les rejoindre à la nage. Dans ce cas, la bible ne s’oppose pas à la science, mais présente tout simplement Dieu comme celui qui surpasse les lois qu’il a donné à ce monde. La science confirmera simplement que ce n’est pas conforme aux lois de la nature, ce qui est la définition biblique implicite du miracle.

Terminons avec une citation de Louis Pasteur : « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène ».
Je crois vraiment cela.