L’Écriture dit que Dieu interdit le meurtre (Ex 20,13) et aussi qu’il commande de tuer (Dt 18,20). Comment cela est-il possible ? Est-ce Dieu qui commande de tuer ou est-ce une interprétation humaine ? [Muriel]

La réponse sera en deux parties : l’opposition que vous soulignez, et le commandement de tuer.

L’opposition que vous relevez n’en est pas une, pas plus dans la Bible que dans le droit des sociétés humaines. L’interdit porte effectivement sur le meurtre, ou plus précisément sur l’assassinat. Il n’appartient à personne de se faire justice lui-même (sous peine que ça dégénère, comme en Genèse 4 / 23-24). Ni à plus forte raison de tuer qui il veut quand il veut ! Mais la société peut exercer la peine de mort envers un coupable reconnu tel et qui en est passible selon la loi. Il y a la même chose dans l’Ancien Testament, qui faisait loi pour l’ancien Israël. La question de savoir aujourd’hui si la peine de mort est utile et légitime dans une société est une autre question.

À la lumière de Matthieu 5 / 21-22 et de Jean 8 / 3-11 notamment, les chrétiens ont considéré que le « commandement de tuer » était irréalisable et aboli. Irréalisable car alors il faudrait l’appliquer à tout le monde ! L’apôtre Paul considère ainsi que le but de la loi biblique est de convaincre tout le monde de péché, afin que dans la foi ceux qui adhèrent à Jésus-Christ puissent recevoir le pardon du péché et vivre de sa vie et non plus de leurs œuvres. On peut le lire dans toute l’épître aux Romains, mais en particulier 5 / 21-23 et tout le début du chapitre 7…

Le commandement de tuer nous révèle simplement que telle ou telle faute mérite la mort, et qu’ainsi, aux yeux de Dieu, vivre ainsi, c’est être mort. Dans le « Sermon sur la montagne », Jésus rend extrême cette vision, afin que personne ne pense pouvoir y échapper. Mais c’est afin que tout un chacun puisse entendre l’Évangile, parole de grâce, de vie, de liberté : en Christ, nous qui ne le méritions pas, nous sommes réconciliés avec Dieu. L’Ancien Testament, dans sa rigueur, préparait ainsi le Nouveau ! C’est donc bien au Christ qu’il faut s’attacher (en lequel il n’y a pas de condamnation à mort, mais un appel à vivre renouvelé par l’Esprit) et non aux commandements de l’Ancienne alliance qui ne trouvent sens et aboutissement qu’en lui.

Comment comprendre la présence du mal (le serpent, plus tard personnalisé par le prince des ténèbres) dans le récit d’une création parfaite tel que raconté en Genèse ? [Didier]

Ce n’est pas d’abord par le serpent que le mal est représenté dans ces chapitres 2 et 3 de la Genèse, mais par un arbre, celui de « la connaissance de bien et mal », placé dans le jardin et interdit à l’être humain, car le consommer fait mourir Mais vous avez raison de noter que la création était parfaite (œuvre de Dieu, c’est quand même normal !) : tout ce que Dieu avait créé au chapitre premier, il l’avait regardé comme « bien ». Pas de mal, donc, sinon dans l’interdit de le connaître (de le « pénétrer »). Et les psychologues vous diront qu’il ne peut y avoir d’inter-dit (c’est-à-dire de parole) sans interdit (c’est-à-dire sans distance). L’interdit fait partie de la création bonne. C’est la transgression qui « casse » tout.

« Ils étaient tous les deux nus [‘arûmîm]… » – « Le serpent était le plus rusé [‘arûm]… » Deux traductions pour un même mot : dans le texte, le serpent est qualifié de la même manière que le couple humain, comme s’il était ce qui se faisait de plus humain dans le reste de la création ! Il est le tentateur, à moins qu’il ne soit la tentation elle-même, que nous entendons sans cesse en nous comme une voix extérieure, alors qu’elle vient de dedans pour mettre en doute la parole de Dieu… Et ça marche ! Ainsi la femme, dans sa réponse, met-elle l’arbre interdit au centre, alors que c’était l’arbre de vie qui se trouvait là…

C’est donc bien l’humain qui met le mal au centre, au moins comme possibilité, alors qu’il était de côté, comme interdit. Le serpent n’est que le révélateur de cette imperfection de l’humain (au sens où nous entendons la perfection : l’humain n’est pas un dieu pouvant « pénétrer bien et mal » – le Dieu biblique ne le fait d’ailleurs pas lui-même, seulement les faux-dieux païens).

Par ailleurs, il ne me semble pas que l’expression « prince des ténèbres » soit utilisée dans la Bible, qui n’est pas dualiste. Les ténèbres sont l’absence de lumière, elles permettent (passivement) des œuvres qui ne sont pas de Dieu. S’il y a « prince » qui s’oppose à la communion de Dieu et des humains, c’est, ou ce sont, « le(s) prince(s) de ce monde » et de ses « puissances ». Seuls les opposants à Jésus parlent d’un « prince des démons »… qu’ils accusent Jésus de servir ! (Quant au « diable » ou au « satan », posez une autre question…)

La possibilité du mal est donc bien une œuvre mondaine, humaine, et non divine. Quoi qu’on dise ou fasse, le mal vient de nous, et on ne peut pas l’imputer à Dieu !

Qu’est-ce que le péché ? Est-il inné ou acquis ? [Pep’s]

Il y a plusieurs mots en hébreu pour désigner le péché. Mais pour faire simple, on peut le définir comme la désobéissance à la loi de Dieu (1Jean3,4), c’est-à-dire la volonté de Dieu manifestée dans la création (Romains 1,20-21), en chacun (Romains 2,15) et révélée aux juifs (Romains 3,1). Il s’agit donc bien d’actes, desquels les Hommes sont responsables (Romains 2,12-13). Le péché est par conséquent, si on peut dire, une acquisition: on ne nait pas avec des actes que l’on n’a pas fait (même si on hérite des conséquences des péchés des générations passées, voir Exode 20,5) ! Mais le péché apparaît aussi comme une puissance…. qui habite en nous (Romains 7,17) suite au péché d’Adam (Romains 5,12),qui nous rend esclaves (Romains 6,6), et nous détourne de notre statut d’humain véritable, d’être à l’image de Dieu…. c’est pourquoi nous avons besoin d’une nouvelle naissance, du Saint-Esprit (Romains 8,2-3) pour accomplir la loi de Dieu (Romains 8,4). Comme puissance qui habite en nous, le péché est donc inné… Mais il n’y a pas de fatalité: la solution, c’est la foi en Jésus-Christ (Romains1,16-17 ; Romains 6,8-11) !

Bonjour ! Pourquoi s’opposer au mariage de personnes de même sexe ? [Peps]

Bonjour ! Nous essayons d’être fidèles à la Bible, dont la première fonction n’est certes pas de nous donner des commandements à suivre à la lettre, mais de témoigner que Jésus-Christ est l’accomplissement de toutes ces Écritures et qu’il est « le chemin, la vérité et la vie ». Pourtant, il y a dans la Bible des cohérences, des images de ce que Dieu fait pour nous et de ce qui non seulement est conforme à sa volonté (que « nous transgressons tous les jours et de plusieurs manières », certes), mais nous permet de mieux témoigner de lui et de son amour pour nous et pour chacun.

C’est donc que, dans notre vie, il y a des choses qui sont opaques, et d’autres qui sont ou sont rendues transparentes à Jésus-Christ. Selon la Bible, l’homosexualité fait partie, au milieu de tas d’autres choses, de ce qui nous rend opaques à l’amour de Dieu. C’est le sens de la condamnation ferme dont elle fait l’objet dans l’Ancien et le Nouveau Testaments.

Entendez bien : il n’y a pas là de condamnation du pécheur (que je suis tout autant), mais bien dénonciation du péché (qui m’emprisonne en me cataloguant autrement que seulement comme enfant de Dieu). Aussi bien l’Église doit-elle être accueillante à tous les pécheurs (« aucun n’est juste, pas même un seul »), sans pour autant légitimer le péché (celui-ci ou un autre) en le bénissant au nom du Dieu qui le condamne !

Nous avons pris l’habitude, au XIVe siècle, de bénir les mariages (unions monogames hétérosexuelles). La Réforme protestante a relégué ceux-ci dans la sphère civile et non religieuse (ça n’a pas trop bien pris…). Dans la Bible, l’union d’un homme et d’une femme est une image de l’amour d’un Dieu d’ordre, d’une parole qui distingue pour permettre un tel amour. L’homosexualité est donc à l’inverse l’image de la confusion, du refus de la distance qui permet parole et amour.

Ceci ne veut pas dire que toutes les unions hétérosexuelles vivent selon Dieu (loin de là !), ni que les personnes homosexuelles vivant en couple ne s’aiment pas ! D’autant que l’homosexualité, la plupart du temps (et en dehors des modes de notre société), est subie et non choisie. Un chrétien homosexuel (comme tout autre chrétien) est donc pris entre le désir de vivre le moins mal ce qui lui est donné, et le désir de laisser l’Esprit de Dieu agir en lui pour le transformer. La légitimation religieuse de ce qu’on est ou de ce qu’on vit met obstacle à l’action de l’Esprit au lieu de la permettre et de la rendre visible. Voilà pourquoi nous sommes contre la célébration religieuse des unions de personnes de même sexe, sans stigmatiser aucunement les personnes ni les couples qui existent, et que nous accueillons bien volontiers dans la communion des pécheurs pardonnés et justifiés en Jésus-Christ, en lui seulement.

Que pensez-vous des « étapes du pardon » selon Monbourquette ? [Laure]

Ces 12 étapes sont le fruit d’une expérience d’un prêtre et psychologue ; elles apportent une sagesse sur différents aspects du pardon.

C’est une approche principalement psychologique. Ces 12 étapes sont intéressantes à ce titre, et peuvent aider celui qui a du mal à pardonner à discerner sur quel aspect il bute dans sa démarche. Dans une approche plus théologique, on peut rajouter les points suivants :
Le pardon est présenté par Jésus comme une démarche indispensable : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » Matthieu 6,14-15.
Mais inversement, ce qui nous rend possible de pardonner aux autres, c’est le fait d’avoir reçu le pardon de Dieu pour notre propre vie. Ainsi, tout pardon s’enracine dans le pardon accordé par Jésus et en lui : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » Luc 23,34.

Si je n’arrive pas à pardonner, il me faut revenir à ce pardon initial.

Le fondement de tout pardon se trouve ainsi en Jésus qui s’est donné lui-même pour chacun de nous et qui a pris nos fautes sur lui. Si j’ai été ainsi aimé et pardonné, je puis et je dois pardonné à mon prochain. Et comment pourrais-je retenir la faute d’une personne pour laquelle le Christ lui-même a donné sa vie ! (voir la parabole en Matthieu 18,21-35). On comprend alors que le pardon est à la fois une décision que je prends et une grâce que je reçois du Christ.

 

Pourriez-vous me dire la différence entre péché et iniquité. Merci. [MumCh]

Dans les deux testaments, les mots « péché » (repli sur soi) et « iniquité » (injustice) sont utilisés comme des synonymes renforçant l’idée que le peuple de Dieu s’est éloigné de lui, lui a été infidèle et n’a donc pu pratiquer la juste justice.

Jérémie, par exemple, utilise ce procédé à plusieurs reprises: « Reconnais seulement ton iniquité,reconnais que tu as été infidèle à l’Eternel, ton Dieu […] et que tu n’as pas écouté ma voix » (3, 13), « C’est à cause de la multitude de iniquités, du grand nombre de tes péchés, que je t’ai fait souffrir ces choses » (30, 15)…
Paul dira (Romains 4, 7): « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts !« 

Cette proximité des deux mots « péché » et « iniquité/injustice » vient du fait qu’être dans le péché c’est être éloigné de Dieu et donc de sa justice. Par nature, nous ne vivons pas selon la justice de Dieu.

Les conséquences en sont que, naturellement, nous ne pratiquons pas la juste justice de Dieu: nous n’aimons que ceux qui nous aiment, nous n’invitons que ceux qui nous ressemblent et nous ne voulons travailler qu’avec ceux qui pensent comme nous.

La vie chrétienne est une vie de relation avec Dieu, dans l’attention à sa volonté et les paroles que nous lui adressons. Tu es appelé(e), cher MumCh, à écouter la justice que Dieu t’a offerte, par la vie, la mort et la résurrection du Christ. Tu es appelé(e), cher MumCh, à vivre de cette justice et selon cette justice. Ainsi, tu peux suivre la juste justice de Dieu (les commandements résumés par Christ en Matthieu 22, 37-40 : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu [..] Tu aimeras ton prochain comme toi-même« ).

J’ai un problème avec quelqu’un dans mon Eglise et je ne sais plus quoi faire pour lui expliquer qu’il se trompe [Max]

Jésus nous a montré le chemin pour traverser ce genre de difficultés en Matthieu 18/15-17. Il nous dit ici que nous avons le devoir de dire à notre frère ou à notre sœur ce qui nous apparaît comme un péché, une erreur de comportement ou une fausse idée sur Dieu et d’employer tous les moyens possibles pour qu’il le comprenne. Ainsi sont évoqués la parole individuelle, la parole de deux ou trois et la parole partagée de l’Eglise. Jésus nous dit aussi que cette juste méthode ne parvient pas toujours à faire changer l’autre…il convient alors de cesser d’insister pour considérer cette personne comme un païen ou un collecteur d’impôt : quelqu’un à traiter comme Jésus, avec amour, dans l’espérance que son comportement ou sa manière de penser évolue ce que le Saint-Esprit seul peut accomplir dans les cœurs. Cela veut dire concrètement souvent persévérer humblement dans la prière pour cette personne. Voyez en cela 1 Corinthiens 4/7.

Qu’est ce que le blasphème contre l’Esprit saint dont parle Jésus ? Pourquoi est-il impardonnable ? [Tototte]

Blasphémer, cela veut dire parler en mal de quelqu’un ou de quelque chose.

Le Nouveau testament dans les évangiles selon Matthieu (12, 31-32), Marc (3, 28-30) et Luc (12, 8) parle du blasphème contre l’Esprit.

Blasphémer contre l’Esprit cela revient à dire qu’il n’est pas de Dieu, qu’il n’est pas saint. Qu’il n’est pas Esprit de vie, mais esprit de mort.

Or le Nouveau testament présente l’Esprit comme venant de Dieu et de Jésus, comme Esprit de vie. Il nous permet même de dire que nous sommes enfants de Dieu. C’est-à-dire en relation proche, personnelle avec Lui. « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Romains 8, 16.

Donc blasphémer contre l’Esprit c’est dire qu’on n’est pas fils ou fille de Dieu. Ne pas être enfant de Dieu, être hors de sa face, de son alliance, de son amour, c’est être mort.

Blasphémer contre l’Esprit ce serait comme se tirer une balle dans le pied. Et comment être pardonné par le Dieu dans lequel on ne croît pas ?

Est-ce que trader son argent est un péché ? Laisser son argent sur un compte en banque est-il vraiment une solution meilleure quand on sait ce qui en est fait ? [Hanna]

Hannah, vous posez la question du capitalisme. Quoi qu’il arrive, l’argent est sale. Jésus disait : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Matthieu 22,21). Et il répondait à quelqu’un qui lui présentait une pièce de monnaie à l’effigie de l’empereur. « L’or est à moi, et l’argent est à moi, dit le Seigneur » (Aggée 2:8), mais c’est l’humain qui l’utilise et qui le place.

Comme nous sommes dans le monde, nous sommes obligés de placer cet argent. Le placer en le tradant directement, c’est être plus conscient de ce à quoi il est utilisé. On évite ainsi d’acheter des produits financiers qui comportent des ventes d’armes, du porno, ou autres choses qu’il est compliqué de promouvoir en tant que chrétiens. Ceci dit beaucoup de banques font des placements dits éthiques qui ont pour but de cibler des investissements responsables et solidaires.

Mais… parce qu’il y a un mais. Trader, c’est aussi entrer dans la pensée spéculative : gagner plus et gagner vite. Et c’est là la racine du capitalisme, qui met l’argent comme un but au lieu d’en faire un outil. L’appât du gain est franchement condamné par les Ecritures, depuis les 10 commandements, « Tu ne convoiteras point ce qui est à ton prochain » (Deutéronome 5,21) jusqu’aux épîtres, « L’argent est la racine de tous les maux. » (1Timothée 6,10). Sans oublier la radicalité d’un Jésus : « Nul ne peut servir Dieu et l’Argent » (Luc 16,13). Ce sont des banquiers que Jésus a chassés du Temple, non ?

Bref, c’est… chaud. Autant dire que sur tous ces sujets éthiques, il n’y a pas de réponse absolue, mais peut-être, à la suite de l’apôtre Paul qui se demandait ce qu’on pouvait faire avec les viandes sacrifiées aux idoles : « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction de foi est péché. » (Romains 14,23). Non ?

Pourquoi Dieu aurait-il besoin de sacrifices pour pardonner les péchés ? Ne peut-il pardonner sans compensation alors que tout lui appartient ? Que peut donc y perdre un Dieu tout puissant ? [PS]

Qui a dit que Dieu avait besoin de sacrifices ? Le Dieu biblique n’en a que faire. C’est une initiative humaine, qui dès le départ (Caïn et Abel) est ambigüe, susceptible d’interprétations erronées quant à son sens, à son acceptation ou pas par Dieu à qui il est censé être offert… et dans quel but ? S’auto-justifier en achetant quoi à Dieu ? Lorsqu’il y a rivalité entre deux sacrifices (celui offert à Baal et celui offert au Seigneur en 1 Rois 18), c’est (bien sûr…) le vrai Dieu qui « gagne », mais qui doit ensuite rétablir qui il est (au chapitre suivant) : non pas un Dieu qui aime les sacrifices et le bruit et la puissance, mais un Dieu qui a un projet pour les humains.

Ainsi, la Bible le montrera à l’envi : la gloire de Dieu ne se manifeste pas à travers les sacrifices humains (sanglants ou moraux : ceux aussi que nous croyons, nous, lui offrir dans notre vie) mais à travers le don de son Fils, qui a pris notre péché (le détruisant ainsi) pour nous offrir sa vie à lui. Nous ne sommes pas à l’initiative du pardon de notre état de pécheur, c’est Dieu qui est à l’initiative et qui « offre le sacrifice unique et parfait » (manière humaine de parler). Car c’est nous qui avons besoin de compensations, que nous ne sommes pas capables d’acquérir ! La « toute-puissance » de Dieu (encore une manière humaine de parler) s’exerce pour nous, pas contre nous : c’est Jésus-Christ.