Dieu guérit-il et délivre-t-il toujours aujourd’hui ? Ou bien il faut prendre avec méfiance ceux qui mettent beaucoup en avant miracles et le reste ? [Laetitia]

La question que vous soulevez fait débat entre chrétiens. Les uns, notamment parmi les réformés, pensent que les miracles (exorcismes et guérison par exemple), de même que les dons du Saint-Esprit (parler en langues, prophétie), ont cessé après le temps de Jésus et des apôtres, qu’ils étaient donc une manifestation spéciale, accompagnant la venue du Christ et la proclamation de l’Evangile par ses premiers témoins. Les chrétiens de sensibilité charismatique ou pentecôtiste, estiment au contraire que le Saint-Esprit agit toujours et qu’il opère des signes, des miracles et des guérisons. Il y a bien entendu une gamme de nuances entre ces deux positions opposées, et un débat serré sur les textes bibliques. Je n’y entrerai pas ici faute de place ; les pasteurs qui répondent sur ce site ne seraient, d’ailleurs, peut-être pas tous d’accord entre eux !

Je peux par contre répondre « oui » à votre deuxième question : fonder principalement l’annonce de l’Evangile sur des « actes de puissance »,  promesses de guérison ou de délivrance par exemple, peut s’avérer dangereux, en omettant que Dieu est souverain ; et que le prier, ce n’est pas le mettre à notre service, l’obliger à nous exaucer, mais le contraire : un engagement de notre part à nous soumettre à sa volonté.

Ainsi, le non-exaucement d’une prière ne signifie pas que Dieu ne nous a ni entendu ni répondu, ou qu’il y aurait, comme on l’entend parfois, « un péché caché » dans notre vie qui empêcherait que nous soyons exaucé ! Quand on lui demanda s’il croyait en la puissance de la prière, quelqu’un (j’ai oublié son nom) répondit : « je ne crois pas à la puissance de la prière. Je crois en la puissance de Dieu. Et c’est pourquoi je prie ».

Vu tous les points de désaccord- est-ce que le protestantisme et le catholicisme sont la même religion ? [Georges]

Oui, Georges ! Sans hésitation.

Nos points de désaccord sont certes assez nombreux et importants pour nous empêcher, hélas, de nous constituer en une seule Eglise et communion visible. Les débats, notamment entre catholiques et protestants, vous le savez, portent essentiellement sur les médiations (de l’Eglise, des ministères, de Marie, des Saints…) entre Dieu et l’homme, ou sur l’autorité de la tradition de l’Eglise à côté de celle de la Bible.  Pour faire court, un catholique dira : « j’appartiens à Jésus-Christ parce que j’appartiens (par mon baptême) à l’Eglise » et un protestant dira plutôt : « j’appartiens à l’Eglise parce que j’appartiens (par la foi) à Jésus-Christ ». Du point de vue protestant, l’Eglise reste une réalité seconde, même si elle n’est pas secondaire.

Mais que l’on soit catholique, protestant, orthodoxe etc, notre identité commune  est d’être chrétiens, c’est à dire disciples de Jésus-Christ, et de confesser que c’est par Lui, unis à sa mort et à sa résurrection, que nous pouvons être pleinement réconciliés avec Dieu, sauvés du mal et de la mort. Quelqu’un disait : « le corps du Christ est rompu, mais pas divisé ».

Il nous reste à poursuivre le dialogue pour toujours mieux nous comprendre sans nous caricaturer, nous laisser convertir par l’autre lorsque nous avons tort, nous recentrer sur l’essentiel quand nous pinaillons sur des détails, pour finalement toujours mieux nous aimer ! Car c’est à l’amour que nous aurons les uns pour les autres, dit Jésus, que nous serons reconnus comme ses disciples (év. de Jean, ch.13, v.35).

 

La fête d’Ésaïe 25 est-elle une vision eschatologique d’une fête littérale- une vision de l’au-delà ou est-ce une métaphore ? [Daniel]

Au ch.25 et aux versets 6 à 8, le prophète Esaïe dépeint effectivement un monde réconcilié, sous les traits d’un délicieux banquet arrosé des meilleurs crus, offert par Dieu à tous les peuples. Toute larme, tout deuil est effacé. La mort a disparu de l’horizon de l’humanité. Cette vision d’espérance sera reprise dans l’Apocalypse, au ch.21, v.1 à 5, à la lumière de Jésus-Christ, mort et ressuscité.

Il ne nous est guère possible de saisir cette réalité à venir, pris comme nous le sommes dans les griffes du mal et de la mort encore présents. Il  semble clair que sa description comme un festin est métaphorique. Mais cette image du Règne de Dieu n’est pas prise au hasard : quoi de plus joyeux, quoi de plus rassembleur, qu’un bon repas pris en famille ou entre amis ? Il y a plus de repas dans la Bible que de prières, paraît-il ! (je n’ai pas compté). Et si Jésus a voulu que nous ses disciples partagions un repas en mémoire de lui, c’est pour annoncer et comme anticiper sa venue, qui établira définitivement le Royaume de Dieu.

Pourquoi la Fédération Protestante (FPF) et le Conseil des Evangéliques (CNEF) ne fusionnent-ils pas ? [Pierre-Henri]

Je sens dans votre question, Pierre-Henri, comme un rêve d’unité de notre protestantisme bien éparpillé, cette diversité foisonnante faisant d’ailleurs un peu partie de son ADN.  Mais cette fusion n’est pas pour demain. Pourquoi ?

Tout simplement parce que la Fédération Protestante (créée en 1905 notamment pour que les pouvoirs publics disposent d’un interlocuteur du côté des Eglises issues de la Réforme) et le Conseil National des Evangéliques ne recouvrent pas le même ensemble d’Eglises, d’oeuvres ou de mouvements ! Au sein de la FPF se côtoient des Evangéliques (20 unions d’Eglises, et des communautés, oeuvres, mouvements) et des Luthéro-Réformés. Ces derniers ont d’ailleurs leur propre organe fédérateur, le Conseil Permanent Luthéro-Réformé. Quant aux Eglises Evangéliques, certaines font partie à la fois du CNEF et de la FPF, d’autres seulement du CNEF. La congrégation de l’Armée du Salut, que l’on situe dans la mouvance évangélique, est même membre de la FPF sans être membre du CNEF… ça va, vous suivez ?

Le CNEF est une création récente (2010), désormais reconnue par les pouvoirs publics, motivée par l’idée de rapprocher des Eglises Evangéliques précédemment séparées, voire opposées du fait de leurs différentes sensibilités (certaines sont pentecôtistes ou charismatiques, d’autres non). Il ne se situe donc pas en concurrence de la Fédération Protestante, même s’il compte en son sein des unions d’Eglises qui ne souhaitent pas faire partie de la FPF.

Adam a-t-il vraiment vécu 930 ans où ce nombre est-il symbolique ? Idem pour les autres personnages de la Genèse ? Comment comprendre ces chiffres ? [Guillaume]

Votre question, Guillaume, renvoie au ch. 5 de la Genèse, qui commence par une énumération des descendants d’Adam, liste de 10 noms jusqu’à Noé. Comme Adam, ils ont vécu effectivement très vieux. Ce n’est pas inédit dans la littérature antique. Une liste de rois sumériens, dans ce même contexte du proche-Orient Ancien, indiquait même que certains avaient vécu jusqu’à 30.000 ans ! Il s’agissait de souligner, en l’exagérant, la vitalité des ancêtres, dans la période mythique des origines..

Pour en rester au texte biblique, il n’est pas exclu que ces grands nombres, à ne pas prendre à la lettre, aient eu une signification symbolique, voire astronomique (vous avez sans doute remarqué qu’Hénoch vécut 365 ans avant d’être enlevé, ce qui renverrait au calendrier solaire). Sens difficile à retrouver malgré tous les calculs savants auxquels on s’est livré. D’autant plus que les versions grecque et samaritaine de l’Ancien Testament donnent d’autres chiffres ! Le nombre total d’années qui séparent la création d’Adam du déluge serait de 1656 dans le texte massorétique (hébreu), 1307 dans le Samaritain, 2242 dans la Septante !

Il faut aussi noter que la durée de la vie, globalement (avec des exceptions, comme celle de Mathusalem dont la vie fut proverbialement longue !), décroit d’une génération à l’autre. C’est à rapprocher de Genèse 6,3, où Dieu décide de limiter la vie des hommes à 120 ans, conséquence du péché et de ses progrès ravageurs qui accompagnent le développement de la civilisation dans les premiers chapitres de la Genèse.

Dernier élément plausible d’explication, suggéré par un commentateur de la Genèse, Claus Westermann : ces vies démesurément longues aux origines rappellent que l’histoire humaine remonte très loin dans le passé et que ce passé n’a que peu à voir avec le présent… (C’est en centaine de milliers, voire en millions d’années que l’on date désormais l’apparition des premiers hominidés sur terre !).

 

Si on a mis sa confiance dans la parole de Dieu et qu’on trouve un tout autre sens à ce verset dans une autre Bible- comment gérer son malaise ? [Steph]

Il est tout de même rare de trouver d’une version des Saintes Ecritures à l’autre un texte au sens complètement différent pour un même passage !  Mais il est vrai que des nuances sont fréquentes. Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord, un même texte biblique peut avoir plusieurs sens différents ! Non seulement de par l’intention de l’auteur, mais parce qu’il s’éclaire aussi sous des jours nouveaux en fonction des circonstances que le lecteur traverse. Et si les différences entre versions de la Bible mettent en valeur cette richesse, c’est tant mieux.

Ensuite, aucune traduction ne peut être fidèle à 100%. Chaque langue a son propre génie, et il n’existe pas toujours d’équivalent exact d’un mot hébreu ou grec en français. Un exemple : hésed n’a aucun équivalent adéquat dans nos langues indo-européennes, avertit mon dictionnaire hébreu-français. Ce mot peut désigner : la bonté fidèle ; l’attachement ; un lien d’alliance solide, voire des bienfaits qui en découlent. En Esaïe 40,6, on peut le traduire par « consistance » (TOB), « vigueur » (Français Courant), voire « éclat » (Segond). Traduire, c’est choisir, et parfois prendre le risque de trahir ! Aussi il est bon, pour approcher au mieux le sens d’un passage ou verset plus ou moins obscur, de comparer les versions entre elles. On a du choix en français : Segond et ses multiples révisions, la Nouvelle Français Courant, la TOB, Jérusalem, Maredsous, Osty-Trinquet, etc…

Autre problème, lorsque le sens de certaines racines hébraïques très rarement utilisées dans l’Ancien Testament (parfois une seule fois, on parle alors d’un hapax) est discuté. Les spécialistes ont recours alors à la comparaison avec d’autres langues sémitiques du Proche-Orient ancien, voire avec les versions anciennes du texte hébraïque, notamment grecque, syriaque… pour arriver à le cerner.

Rappelons aussi qu’il peut y avoir des divergences entre les différents témoins manuscrits d’un même écrit biblique. Il n’est pas toujours simple de décider lequel a gardé la version originale. C’est le travail de la « critique textuelle » et, d’une traduction de la Bible à l’autre, les choix peuvent être différents…

Bref, le « malaise » dont vous parlez peut survenir pour bien des raisons ! Faut-il en conclure que le sens authentique et original des textes bibliques nous reste à jamais inaccessible ? Que le texte biblique que nous avons sous les yeux n’est pas fiable ? Sûrement pas !

Tout d’abord aucun écrit dans l’histoire de l’humanité n’a été autant étudié, commenté, expliqué que les textes bibliques. Cette tradition d’exégèse et d’interprétation est une ressource précieuse. De même que la lecture en commun, avec d’autres personnes en recherche de son sens !

Enfin, soulignons que « La Bible éclaire la Bible ». Elle s’interprète elle-même. C’est en replaçant chaque texte dans le vaste ensemble de l’Ancien et du Nouveau Testament qu’on peut le comprendre. A travers la diversité foisonnante des genres littéraires, des époques, des auteurs, apparaît une extraordinaire unité et cohérence de la révélation de Dieu aux hommes, d’Abraham à Jésus-Christ. L’Esprit Saint a non seulement conduit les auteurs, rédacteurs et compilateurs des textes bibliques au cours des siècles, mais aussi la constitution du Canon, c’est à dire de la liste des livres retenus comme inspirés.

 

 

Trump serait-il « la bête » d’Apocalypse 13 (avec une bouche disant des choses arrogantes et Elon Musk « le faux prophète » (qui organise le culte de la bête et anime son image) ? [Nicolas]

Le rapprochement que vous proposez, Nicolas, entre les deux bêtes décrites en Apocalypse 13 et ces deux hommes politiques contemporains, est très tentant (MM. Trump et Musk partagent avec elles des traits communs, dont, effectivement, une énorme arrogance (cf Ap 13,5), mais cet avis n’engage que moi !).

Toutefois, il faut noter que depuis toujours, les lecteurs de ce chapitre essaient d’identifier ces figures monstrueuses du pouvoir opposé au règne de Dieu, qui forment avec le Dragon une sorte d’anti-trinité diabolique. La symbolique du fameux nombre 666 qui clôt le chapitre, comme une invitation à décoder l’ensemble, n’est pas pour rien à l’origine de ces recherches. A chaque époque ou tendance correspondent une ou plusieurs identifications fantaisistes de la bête : Mahomet, le Pape, Napoléon, Hitler, Staline, etc.

L’avis général, et le plus sûr, est que l’auteur de l’Apocalypse, en reprenant le symbolisme du livre de Daniel (comparant les empires babylonien, mède et perse à diverses bêtes féroces), évoque le pouvoir impérial Romain de son temps, persécuteur des chrétiens, blasphémateur (puisque l’empereur se faisait appeler Seigneur et devait être considéré comme divin). La deuxième bête symboliserait pour sa part toute la propagande qui était faite en faveur du culte de l’empereur.

Ce que nous pouvons retenir de votre hypothèse d’interprétation, c’est que tout au long de l’histoire humaine, et pas simplement au premier siècle (à la fin duquel a été rédigée l’Apocalypse), il a existé des pouvoirs humains ou des idéologies cherchant à prendre dans le coeur et l’esprit des gens, et dans toute la vie sociale, économique, politique, la place qui revient au seul vrai Dieu. Notre temps n’y échappe pas, il est d’ailleurs marqué par une persécution grandissante de ceux et celles qui se réclament de Jésus-Christ (en 2025, un chrétien sur sept dans le monde est emprisonné, inquiété ou discriminé du fait de sa foi). Mais le message de l’Apocalypse, c’est que le seul Seigneur, c’est Jésus-Christ, qui a déjà vaincu le mal et la mort. A lui seul la gloire !

Jésus était-il un asexuel ? [Marine]

L’asexualité (qui correspond à la lettre A dans l’acronyme LGBTQIA+ rassemblant les diverses minorités sexuelles !), c’est le fait de ne pas éprouver de désir sexuel pour une autre personne, quel que soit son genre.

Très vraisemblablement, Jésus n’a pas été marié ; aucune trace d’une épouse dans les quatre Evangiles. Dans les siècles suivants se développeront des spéculations à ce sujet, comme celle de l’Evangile de Philippe, écrit gnostique tardif, selon lequel Jésus aimait Marie de Magdala, mais cela n’a guère de valeur historique. La thèse d’une relation homosexuelle avec le « disciple  bien-aimé » (sans doute Jean), parfois avancée, est encore plus farfelue.

Ce choix du célibat par le Christ, que l’on retrouve dans certaines vocations chrétiennes, ne nous dit rien sur sa sexualité, et ne constitue pas davantage un rejet ou une condamnation de la sexualité (Jésus d’ailleurs valorise le mariage dans son enseignement, voir Marc 10,1 à 12). Le plus simple est de comprendre que Jésus a voulu consacrer toute son existence sur terre à la mission de Salut que le Père lui a confiée.

Est-ce que Jésus est descendu aux enfers comme le dit le Credo ? [Yves]

Il faut en premier lieu relever que cette affirmation du Credo ou Symbole des Apôtres, la plus ancienne confession de foi commune à toutes les Eglises chrétienne, évoque les enfers, au pluriel. À distinguer de l’enfer au singulier, réalité que l’on pourrait identifier au fait d’être définitivement coupé d’avec Dieu, privé de son amour.

« Les enfers » est l’équivalent en français du mot hébreu « shéol » ou du grec « Hadès ».  Dans l’Ancien Testament, le shéol c’est le séjour des morts, lieu redouté car on ne peut plus y célébrer le Seigneur, qui est le Dieu vivant, et donc Dieu des vivants. Cette crainte s’exprime par exemple au Psaume 6 v.6 ou au psaume 88 v.11-12Avec une lueur d’espérance qui s’affirme aussi dans les Psaumes, par exemple au Ps.139 v.8 : même au séjour des morts, le Seigneur est présent ! Rien, aucun lieu ni aucune puissance n’échappe à sa souveraineté. 

C’est dans la nouvelle Alliance que cette espérance a été comblée : « Il est descendu aux enfers » signifie que Jésus a partagé cet état d’abandon et de solitude que l’apôtre Paul identifie comme le « salaire du péché » (Romains 6,35). Autrement dit Jésus est vraiment mort ! Il nous a rejoints jusqu’à ce point ultime de notre condition. Et Dieu « l’a délivré de l’hadès » ( Ac 2, 24). C’est la bonne nouvelle de Pâques, promesse de notre propre délivrance et de notre résurrection.

Il semble que les premiers huguenots s’opposaient au théâtre et aux romans de fiction. Pourquoi ? [Le sage]

Le protestantisme notamment réformé, dont les huguenots sont la version française, traîne avec lui une réputation souvent justifiée de sobriété, pour ne pas dire d’austérité, de sévérité dans les mœurs comme dans les goûts. En partie par opposition au catholicisme et à ses excès jugés « païens » (la pompe liturgique, l’exubérance des fêtes religieuses, l’abondance des images dans les édifices du culte…).

Cette réserve de certains protestants, dans les siècles passés, vis à vis des divertissements, comme assister à des pièces de théâtre ou lire des ouvrages « profanes » a un autre motif. Ces activités étaient jugées futiles voire dangereuses parce qu’elles pouvaient éloigner de plus sain(t)es occupations, comme la vie de prière, la méditation de la Bible ou la fréquentation des assemblées de l’Église !

Qu’en penser ? Ne pas laisser distractions et loisirs prendre trop de place dans notre temps libre, garder un esprit critique et ne pas avaler n’importe quoi, que ce soit en regardant un film, en assistant à du théâtre ou en lisant un roman, semble sage. Mépriser l’art, comme tout ce qui peut procurer joies et plaisirs, par contre, ne l’est pas du tout. D’autant plus que l’art est un formidable vecteur non seulement d’émotions (ce qui est beau nous touche), mais aussi de réflexion, voire de spiritualité (ce que démontrent des artistes chrétiens et même protestants comme Rembrandt, Van Gogh, Bach et tant d’autres !). C’est vrai aussi pour le théâtre depuis les tragédies de l’Antiquité grecque, comme pour le roman et autres genres littéraires. N’oublions pas enfin que la Bible contient aussi de la poésie, des récits, des fictions…