Est-ce qu’un chrétien peut perdre le salut ? [Baniké]

Que dit Jésus ? En Jean 10, versets 27 à 29, il est écrit :

« 27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. »

Il est clair d’après ce passage et bien d’autres encore que ceux qui ont entendu la voix du bon berger et qui marchent à sa suite seront conduits par lui jusque dans la vie éternelle et que personne, ni rien ne peut les séparer de son Amour. (Romains 8,38 )

Par contre, il est dit aussi en 1 Timothée 4 : «  Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. »

Et en 1 Corinthiens 10 verset 12 : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! »

Le chrétien doit rester vigilant, vivre jour après jour dans une communion personnelle avec son Seigneur et ancré dans Sa Parole pour ne pas se laisser entraîner loin de son Berger.

Pourquoi Jésus s’appelle-t-il le bon berger ? [Lucie]

Cela fait référence au Premier Testament où à diverses reprises (Psaume 23, Ésaïe 40.11, Ezéchiel 34…) Dieu se présente ou est vu comme un berger pour le peuple de ses fidèles ; Autrement dit, en affirmant « Je suis le bon berger » Jésus dit d’une certainement manière « Je suis le Dieu ne qui vous pouvez avoir confiance ».

Que penser de la « catéchèse du bon berger » ? [Lara]

J’ai découvert grâce à vous cette catéchèse, merci ! De ce que j’ai pu lire, l’intérêt de cette méthode est qu’elle s’appuie sur une pédagogie où l’enfant est acteur de ses apprentissages (inspirée des travaux de Maria Montessori), par opposition à des « leçons » où l’adulte transmet une connaissance à sens unique. En cela c’est intéressant. Mais visiblement, cette méthode fait beaucoup de place aux temps et symboles liturgiques : en cela je pense qu’elle est sûrement plus adaptée à un contexte catholique. Dans le monde protestant, il existe des recherches similaires qui s’appuient sur les mêmes recherches mais sont centrées sur les récits bibliques. Elles sont en train d’arriver en France, et si cela vous intéresse je vous conseille de lire le très bon livre de Richard Gossin « L’enfant théologien : Godly play une pédagogie de l’imaginaire » (Lumen Vitae) où il explique très bien cette méthode.