Puisque Dieu est bon et aimant- pourquoi le monde de la nature est-il parfois si dur et cruel (tuer ou mourir- manger ou être nourriture- survie du plus apte- etc.)? [David]

« Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché… » nous dit la Bible en Romains 5/12. Ce « seul homme » dont il est question, c’est Adam, désigné en Genèse 2 et 3 comme le premier humain. Ainsi, le premier homme et sa femme ont péché. Ils n’ont pas écouté Dieu, ils ont préféré faire comme ils voulaient plutôt que de vivre la vie que Dieu avait crée bonne pour eux. Ils ont voulu penser qu’ils étaient leurs propres adieux et agir ainsi en prenant du fruit que Dieu leur avait défendu. Le mal, le péché et la mort sont alors entrés dans le monde, qui n’est plus tel que Dieu l’a voulu. En effet, dés qu’Adam et Eve ont mangé du fruit, la Bible montre que les ennuis commencent : les humains se cachent devant Dieu, l’homme accuse sa femme, qui accuse le serpent (Genèse 3), puis vient le premier meurtre (Genèse 4). Avant la chute, même les animaux étaient végétariens (Genèse 1/29-30), le péché étant advenus, la violence s’étend à notre régime, l’humain mangera de la viande (Genèse 9/3). Bref, le péché, le mal et la mort touchent toute la création, elle marque l’existence de tout être depuis la chute. Et pourtant, nous avons une espérance, en Christ, qui ôte du monde le péché qu’Adam y avait amené. Ainsi, en Romains 5/15, nous lisons : »Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. » Depuis la résurrection de Jésus, nous pouvons bénéficier de son oeuvre si nous l’accueillons. Il nous offre le pardon de nos péchés et l’assurance d’une vie libre du péché, la vie éternelle. Elle se manifestera pleinement à la fin des temps, il n’y aura alors plus de souffrance, ni de malheur (Romains 8/19-20, Apocalypse 21/1-4).