Nous confessons qu’il n’y a q’un seul baptême, selon l’affirmation de Paul aux Ephésiens « Il y a un seul corps et un seul Esprit, de même que votre vocation vous a appelés à une seule espérance ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous, et demeure en tous.«
Avant de parler des différences entre les dénominations chrétiennes, nous exprimons notre reconnaissance à Dieu d’avoir institué cet unique sacrement pour notre nouvelle identité. Cela fut exprimé très clairement dans le texte théologique de 1982 « Baptême, Eucharistie, Ministère » (à télécharger ici)
Mais, comme vous le soulignez, cher Yves, il y a bien quelques différences. Trois me viennent en tête:
-La place de la « grâce » et de la « foi ». Les luthériens auront tendance à accentuer la grâce première et inconditionnelle de Dieu dans la nouvelle naissance que représente le baptême. Les catholiques, eux, considéreront que la foi doit être portée par un garant (qu’il soit parent, parrain ou marraine) si le baptisé ne peut la proclamer.
-Le temps du rite (de ce que je connais, mais il y a peut être des pratiques autres !). Les luthériens ne peuvent imaginer vivre un baptême hors du cadre communautaire. Les catholiques, eux, peuvent le penser à autre moment puisque l’Eglise est présente par l’officiant.
-L’onction. Il n’y a pas, à l’inverse des catholiques (ou des orthodoxes) d’onction de Saint Chrême, même si dans la liturgie luthérienne d’un baptême d’enfant, il est demandé explicitement aux parents, parrain, marraine de préciser le nom choisi pour l’enfant (ce qui est fait lors de l’onction chez les catholiques)