Le double commandement d’amour du Seigneur et du prochain dans le passage que vous citez, c’est effectivement le point central, le résumé de ce que Dieu attend de nous, sinon de tout l’Evangile. L’Evangile, en effet, c’est aussi la bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour le monde manifesté en Jésus-Christ !
Je ne sais pas trop, Clément, pourquoi c’est à la fois aux catholiques et aux protestants que vous reprochez de le négliger. Peut-être parce que leurs divisions, qui ont même tourné à la guerre civile en France au XVIe siècle, bafouaient ouvertement ce témoignage ? Cela vérifie hélas le fait qu’entre la volonté du Seigneur pour nos vies et la façon dont nous en tenons compte, il y a un fossé bien large. Pécheurs nous sommes, pécheurs nous restons, et c’est Dieu qui jugera en dernier. Mais l’exigence demeure. Et il faut quand même reconnaître que depuis maintenant un bon siècle, les chrétiens de différentes confessions (n’oublions pas ceux d’Orient) apprennent à se comprendre et à s’aimer, à dialoguer respectueusement. Cela s’appelle l’oecuménisme. Il est né en contexte missionnaire. Car cette unité des chrétiens malgré leur diversité est une condition essentielle pour que notre témoignage rendu à Jésus-Christ soit crédible !