Malheureusement il est difficile de dire quelle est la part de l’humain et quelle est la part du divin, même si on part du principe que le texte est inspiré. C’est la rencontre de l’humain et du divin qui produit le texte biblique.
C’est pour cela que nous soulignons souvent que le texte arrive dans un contexte culturel précis. Il n’est pas non plus seulement le produit d’une culture puisqu’il vient contredire parfois des impératifs de la culture dans laquelle il a été produit.
C’est aussi une question de foi. La spiritualité de Jésus n’est pas seulement un rationalisme ou une sagesse philosophique où tout est établi, presque scientifiquement. Au-delà de l’étude de la Bible, au-delà de la compréhension de l’histoire, au-delà de l’intelligence du texte, il y du « tout-autre » qui vient nous étonner et nous émerveiller. Seule la foi peut faire dire à l’un ou à l’autre que ce lieu est le lieu de Dieu, et que le texte, mélangeant le divin et l’humain par le processus de l’inspiration, est bien un texte qui « fait foi ».