La création étant bonne au départ, le mal subi, y compris la maladie, est forcément un conséquence d’une révolte contre Dieu (de la part des Hommes, mais aussi de la part de puissances surnaturelles, voir Matthieu 4,24 par exemple), même si le malade n’en a, bien sûr, pas forcément de responsabilité directe. De ce fait, l’œuvre rédemptrice du Christ, la libération du mal comprend nécessairement la libération de la maladie, de tout ce qui peut affecter négativement les Hommes et la création. L’évangéliste Matthieu (Matthieu 8, 16-17) dit clairement que la prophétie d’Esaïe 53,4-5 renvoie au mal physique, et inclut donc la guérison physique comme conséquence de l’œuvre expiatoire du Christ.
Pour ce qui est des modalités de cette œuvre rédemptrice, c’est une autre affaire…