Ce que l’on sait en matière de salut, c’est que Dieu jugera chacun selon ses œuvres (Romains 2,6-8), et qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ (Romains 8,1 ; Romains 10,9). Dieu connait les cœurs et nos actes, et il ne peut pas être injuste.
Dieu nous a crée dans des identités sexuelles bien déterminées (Genèse 1,27 ; 2,15-24): notre appartenance sexuelle biologique n’est pas un accident, et notre corps n’est pas une prison. Nous sommes donc appelés à remercier Dieu pour notre corps, à accepter notre appartenance sexuelle, et à ne pas adopter des tenues culturellement associées au sexe opposé (Deutéronome 22,5). Croire en Dieu, en Sa Parole, en Ses commandements, ne me semble pas compatible avec le fait de se travestir, et une telle pratique n’est donc pas compatible avec la vie éternelle (1Corinthiens 6,9).
Toutefois, des troubles de l’identité, de la représentation de soi, des blessures de l’âme peuvent nous conduire à des pulsions ou des tentations auxquelles il n’est pas facile de résister. Mais Christ est plus fort que la puissance du péché, et avec la foi (donc la repentance), il peut libérer de ces envies de travestissement, par la puissance du Saint-Esprit qui transforme notre volonté (Romains 7,14-25).
La repentance étant une dimension importante de la spiritualité chrétienne, nul doute qu’une vie de prière mènera celui qui a une tendance au travestissement au salut.