Si certains chrétiens imaginent que l’enfer n’est qu’une image, plutôt qu’un lieu réel, c’est notamment parce que le récit principal quant à l’enfer dans la bouche de Jésus lui-même est une forme de parabole ou de saynète : Luc 16,19-31, l’histoire du riche et du pauvre Lazare.
Le refus de l’enfer dans la théologie de certains parlent d’eux et de leurs désirs plutôt que de la réalité de l’enfer. Il peut arriver de refuser l’idée d’un enfer réel :
– par peur de la réalité d’une souffrance infinie,
– par sentimentalisme quant à la bonne nouvelle qui serait menacée dans son annonce par la « mauvaise nouvelle » qui va avec, et qui ne passerait pas bien en termes de marketing théologique,
– par simple apostasie car l’Ecriture est claire sur le sujet (Apoc 2,10, Apoc 21,8).
Jésus parle de la géhenne à sept reprises dans l’évangile de Matthieu ! (voir 2Rois 2,10 pour la première évocation de ce terme)
Paul parle de régions inférieures selon la terminologie grecque et le décrit comme un lieu de feu (Eph 4,9 – 2Thess 1,7-8).
Le Premier testament l’évoquait explicitement (Deut 32,22 – Esa 30,33 – Esa 33,14)
L’Apocalypse utilisera la terminologie de la seconde mort (Apoc 20,14 – 21,8 – 14,10-11 – 2,11).