Il s’agit là d’un verset propice à de nombreuses interprétations. Pour ma part j’aurais tendance à ne pas trop l’extraire du reste du récit au risque de faire des contresens. Par exemple ce verset peut être lu comme un appel pacifiste, mais d’autres pourraient s’appuyer sur ce verset pour justifier une opinion en faveur de la peine capitale.
Effectivement je suis de ceux qui estiment que dans ce passage, le Seigneur condamne expressément la violence et la persécution en faveur de Sa cause. Son règne, spirituel, ne saurait s’étendre par de tels moyens mais seulement par amour.
En revanche je ne suis pas tout à fait à l’aise avec la notion de pacifisme, car celle-ci est trop souvent vécu comme de la passivité. Au contraire le Christ nous met en marche, et exprimer son amour tout autour de nous n’est pas toujours confortable ni paisible.