La loi de Dieu est bonne (Romains 7), elle est juste, confiée par Dieu à Israël pour que toutes les nations reconnaissent sa particularité (Deutéronome 4,8).
Les tables de la Loi sont directement adressées au peuple par Dieu (Deutéronome 5,22), et ont donc une autorité toute particulière. Les autres lois n’ont pas tout-à- fait le même statut (et elles me semblent difficilement séparables d’un certain contexte), mais elles n’en demeurent pas moins un déploiement des grands principes de la Loi divine.
Selon l’espérance prophétique (Esaïe 2,2-4 ; 51, 4) , la Loi de Dieu confiée à Israël doit effectivement devenir la Loi de nations puisqu’elle est bonne et juste. Mais pour que la Loi divine soit accomplie, il fallait qu’elle soit inscrite dans le cœur des croyants (Jérémie 31,33), ce qu’effectue le Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit qui procure la liberté (2 Corinthiens 3,17), mais la liberté au sens biblique n’est pas le libre-arbitre (qui apparait me semble-t-il, bibliquement, comme une illusion : l’Homme est face à des puissances et des autorités, il n’a pas naturellement la faculté de discernement) : elle est la liberté vis-à-vis de la puissance du péché, qui permet de marcher dans les voies de Dieu, et d’accomplir sa Loi (Romains 8,1-4).
Pour résumé, OUI la Loi de Dieu est appelée à devenir la Loi des nations. Mais qu’est-ce qui est universel et intemporel dans la Loi de Dieu? Quelle est la continuité entre la Loi littérale de l’Ancien Testament et la « Loi du Christ » (Galates 6,2) qui lui-même est venu accomplir la Loi (Matthieu 5,17-19)? De telles questions demandent un gros travail d’interprétation….