Tout dépend Daniel de ce que vous appelez « être unis », et de ce qui fait l’objet d’opinions (voire de prédications) radicalement opposées. Dès les commencements, les disciples de Jésus ont été appelés à rechercher et manifester leur unité dans la foi. Mais il ne faut pas confondre unité et uniformité. Et ne pas confondre non plus diversité (légitime) et division (nuisible). Je vous encourage à relire le chapitre 4 de l’Epitre aux Ephésiens qui parle des choses essentielles (tant dans les idées que dans la façon de vivre), autour desquelles l’Eglise tient ou ne tient plus debout.
Les frères Moraves (communauté à vocation missionnaire née il y a 200 ans) ont cette devise :
– Dans les choses essentielles, l’unité.
– Dans les choses non-essentielles, la liberté.
– En toutes choses, la charité.
Si vous constatez que dans votre Eglise on dit tout et son contraire, il faut confronter ces « questions qui fâchent » aux Ecritures et décider s’il s’agit de choses secondaires ou essentielles. Si c’est secondaire, vivez-les avec humour, tolérance, bref dans la charité ! Si cela vous semble toucher un point essentiel de la foi ou de la vie en Christ, et relever de la fidélité à l’Evangile et à l’enseignement biblique, alors il faut interpeller l’Eglise, partager votre malaise, inviter l’Eglise à résoudre la question, être prêt à accepter de se laisser convaincre par l’autre, et ce toujours dans la charité ! En bref : il n’y a pas de vérité qui tienne sans amour, mais pas d’amour non plus sans vérité.