Le Taï-chi est une pratique liée à la culture chinoise et à sa philosophie traditionnelle, qui a donné aussi le bouddhisme, en connexion avec l’Inde. Cette pratique s’appuie donc sur une conception de l’être humain, du monde et de l’existence qui sont bien éloignées de celles que porte la Bible, et qui ne fait aucune place à un Dieu quel qu’il soit, et encore moins à un Dieu qui s’intéresserait à l’Humain au point de le rejoindre en Christ… Au contraire, l’objectif du bouddhisme étant le détachement complet des contingences humaines.
Bien évidemment la Bible ne connaît ni le Taï-Chi, ni les conceptions qui le sous-tendent, et ne nous donne pas de réponse… Alors qu’aurait dit le Christ ? Pour moi il aurait interrogé le rapport du pratiquant à sa pratique à travers le prisme de la liberté voulue par Dieu pour l’humanité. Si les exercices ne sont qu’une sorte de gymnastique qui permet de se concentrer, se relaxer, etc… Pourquoi pas ? Mais à condition d’être vigilant pour que ces exercices ne soient pas une sorte de « cheval de Troie » venant brouiller la relation que le « pratiquant » entretient avec son Dieu, créateur et père, aimant, et ne voulant pas pour nous le détachement, mais la Vie, intense, riche, au-delà de nos espérances.
En résumé, des exercices ne sont pas les moyens d’un salut qui nous est déjà gratuitement donné en Christ.