Un certain nombre de psaumes déplorent effectivement la réussite des méchants (le 73 par exemple), mais aussi le malheur des justes (le 69). D’autres toutefois soulignent le malheur des méchants (le 91), et la réussite de justes (le 112).
Dans leur logique, les Ecritures affirment que Dieu est au commencement et à la fin du monde, qu’Il gouverne le monde (Psaume 9). Mais tout n’est pas encore soumis à Dieu et son Messie (1Corinthiens 15, 20-28). Dans l’attente du temps où Dieu sera tout en tous, l’injustice continue de sévir sous l’influence du « dieu de ce monde » (2Corinthiens 4,2),… Mais même l’injustice, qui est, mystérieusement, sous le contrôle de Dieu (Psaume 2), est appelée à servir et révéler, finalement, le plan de Dieu et Sa gloire, sachant que Dieu rendra la justice (Psaume 75, voir aussi Psaume 62, 13). Comme le dit Paul « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28).