La question du tatouage est liée à la question de l’appartenance et de la confiance. Dans un passage qui parle de la particularité du peuple d’Israël par rapport aux autres peuples, la Bible dit de ne pas se faire de tatouages. Elle fait probablement référence à une pratique des peuples polythéistes qui entouraient Israël. Ils se tatouaient de signes liés à leur divinité pour marquer leur appartenance et pour se protéger. Les Israélites au contraire, étaient invités à avoir confiance en Dieu et à lui appartenir (Esaïe 44/1-5).
Le vêtement, quant à lui, est perçu comme le reflet de la personne qui le porte. Ainsi, les chrétiens invités par Paul à se dévêtir de leur ancienne nature avec ses désirs trompeurs pour recevoir l’homme nouveau que l’Esprit produit en nous. (Ephésiens 4/22-24).
La question à nous poser est celle de l’origine de notre désir de porter des signes sur notre corps ou nos vêtements. Sommes-nous conduits par la mode, par des pensées morbides ou par le désir de rendre gloire à Dieu ? Pensons-nous que ces signes nous donnerons une identité, une appartenance, une sécurité en dehors de celles que Dieu nous donne ? Croyons-nous qu’ils nous protégeront de la mort qu’ils représentent ? Pensons-nous que le porte de tels signes est un bon témoignage, qui dit l’oeuvre de l’Esprit en nous ?
Ce sont en effet les désirs de nos coeurs plus que les signes eux-mêmes qui peuvent nous conduire loin de Dieu et doivent nous mener dans la repentance.