Quand l’apôtre Paul énonce ce paradoxe de ce qu’on veut et ne veut pas (Romains 7,19), il n’est pas en défaut « d’autorité en Christ » comme vous dites. Il exprime juste que, aussi spirituels que nous soyons, nous restons des êtres charnels aussi, et que notre âme, notre psychologie, a son inertie propre.
Nous restons donc pécheurs.
L’enjeu est d’être toujours « pécheur-repentant-pardonné », et pas seulement pécheur.