La baptême dit l’œuvre de Dieu, qui fait grâce, accorde la pardon en Christ et donne une vie nouvelle conduite par le Saint-Esprit. Il dit aussi la réception par la foi de cette oeuvre dans la vie d’une personne, qui saisit le pardon de Dieu en renonçant au péché et dit son désir de vivre une vie renouvelée et conduite par le Saint-Esprit. Le baptême va donc avec la foi (Actes 8/37 « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible (…) je crois que que Jésus-Christ est le Fils de Dieu »…). Le problème est advenu lorsque le baptême des enfants s’ est généralisé. On a souhaité que le baptisé puisse dire sa foi quand il en serait capable. Martin Bucer, au XVIème siècle invente l’idée d’une confirmation comme moment où l’adulte pourrait dire son désir de suivre Christ et recevoir ainsi dans la foi ce que son baptême d’enfant avait manifesté. La confirmation se généralise dans les églises protestantes au XVIIIème siècle. Aujourd’hui pratiquée autour de 15 ans dans les églises réformées et luthérienne, elle pose question, étant devenue pour certains un rite de passage plus qu’une démarche de foi.