Euh… non. En relisant les chapitres que vous citez en exemple, je n’ai d’ailleurs pas trouvé de versets invitant à corriger les enfants en les frappant (et même je vous invite à relire Proverbes 15. 1). Je lis Paul : Éphésiens 6. 4 : « Quant à vous, pères, n’irritez pas vos enfants mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. », Colossiens 3. 21 : « Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. »
Le verbe traduit par « corriger » par exemple en Proverbes 19.18 : « Corrige ton fils, car il y a encore de l’espoir. Ne désire pas le faire mourir ! » a d’abord le sens de reprendre, instruire. Il signifie ensuite seulement corriger en frappant. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout laisser passer à nos gentils petits poupoutous d’amour, mais que nous sommes encouragés avant tout à parler à nos enfants, à verbaliser les interdits aussi bien que nos émotions quand ils ont désobéi, pour mieux leur faire comprendre comment se comporter.