La parole de DIEU ne mentionne a propos du don du corps à la science ; besoin d’être éclairé pour prendre une décision fondée. [Serge]

La Bible dit que Dieu fera un jour retourner nos corps à la poussière (Genèse 3/19) où ils iront nourrir les plantes et les petits animaux dans l’attente de la résurrection où les croyants recevront un corps spirituel formé par Dieu, dont parle Paul en 1 Corinthiens 15/42-44.

Ce qui est fait de notre dépouille n’a donc pas d’influence sur notre salut et notre destinée éternelle. Quoiqu’on fasse de notre corps, une fois mort, il disparaîtra. Reste à savoir ce que nous désirons transmettre par les gestes que nous posons.

De mon point de vue, l’enterrement en pleine terre signifie de manière plus évidente l’importance qu’a notre corps et notre attente de la résurrection. Mais pourquoi ne pas donner son corps à la science, si nous souhaitons qu’il soit utile à d’autres et s’il est clair que nous ne mettons pas notre foi en la science comme source de salut mais en Christ, Seigneur de nos corps et de nos âmes.

Qu’est-ce qui est préférable entre l’incinération/l’enterrement si on réfléchit à partir de la Bible ? [Mayanne]

Dans la Bible, il n’y a pas vraiment de recommandation en la matière.
Peut-être faut-il réfléchir à cette question autrement que par le prisme : permis / pas permis.

D’abord, du point de vue de la personne morte, qu’on retourne à la poussière par dégradation dans le sol ou par incinération, le résultat est assez similaire. L’âme s’est éteinte, et l’esprit est allé au séjour des morts pour attendre le jour de la Résurrection.

Donc je préconise qu’on prenne le problème du côté des vivants. En tant que pasteur de paroisse, je trouve que les deux sont possibles.
Souvent la priorité pour les vivants, c’est de surtout faire ce que les morts auraient préconisé ou avaient indiqué dans des dernières volonté. Ce n’est parfois pas facile d’assumer de faire incinérer un proche dont on savait qu’il ne le souhaitait pas.
Ce que j’observe juste, c’est qu’il y a une violence dans l’incinération pour ceux qui restent. Au bout de trois heures on vous invite à récupérer une urne encore chaude, et à vous débrouiller avec. Ce n’est pas du tout simple à gérer. Qu’en faire ? Quel choc de voir ce retour à la poussière compressé dans un temps où notre âme n’a pas du tout eu le temps de se faire à l’idée que la personne était morte.

Donc ma question en réponse à votre question, c’est surtout, qu’est-ce qui facilitera le plus le deuil de ceux qui restent ?