Elie a exercé son ministère prophétique sous le règne du roi Achab, dans un temps où tout le peuple semblait prêt à tomber dans l’idolâtrie. Il est une grande figure des prophètes de l’Ancien Testament, présent avec Moise et Jésus dans l’épisode de la transfiguration (Matt 17,3). Comme Enoch, Elie ne passe pas par la mort mais est enlevé par Dieu (2Rois 2). Malachie prophétise le retour d’Elie pour prévenir son peuple du jugement de Dieu à venir (Mal 3,23), afin qu’il se repente et revienne à la Loi du Seigneur.
Dans un temps de grande infidélité au Seigneur, sous le règne du très paganisé Hérode Antipas, Dieu envoie en la personne de Jean-Baptiste un nouvel Elie (Matt 11,14), qui doit conduire le peuple d’Israël à revenir à son Dieu. Préparant les « chemins du Seigneur » (Matt 3,3), c’est Jean-Baptiste qui, par son appel à la repentance, prépare la réception de l’Esprit amené par Jésus (Matt 3,11).
C’est le Saint-Esprit qui devait opérer ce grand changement du cœur, ce rétablissement de la connexion avec Dieu tant attendu (Joël 2,28) permettant ainsi à Israël de jouer son rôle de lumière des nations.
Le ministère de Jean-Baptiste intervenant avant cette venue de l’Esprit, c’est logiquement que pour Jésus n’importe quel Homme ayant reçu l’Esprit-Saint est plus grand par la foi que lui.