Les médecines « douces » ou « alternatives » sont reçues avec méfiance dans certains milieux chrétiens. Entre autres, quand leur origine s’enracine dans des cultures non-chrétiennes, notamment orientales, ou quand leur inventeur s’opposait à la foi chrétienne ou s’adonnait au spiritisme. On les soupçonne de fournir à l’Adversaire une porte d’entrée dans nos âmes. Des chrétiens s’interrogent ainsi sur l’homéopathie. Pour ce qui concerne cette thérapie, parce que son principe de base dit de « similitude » (le semblable, homéo, guérit le semblable) serait contraire à l’enseignement de la Bible : Il faut combattre le mal par son contraire (allopathie). Et parce que son inventeur, Hahnemann spéculait sur l’énergie « spirituelle » à l’œuvre dans la matière.
Le simple bon sens peut faire douter de l’efficacité grandissante d’un principe actif au fur et à mesure de ses dilutions, parfois tellement dilué qu’il ne se trouve dans la teinture qu’à une dose infinitésimale, voire nulle… Mais je ne suis pas médecin et n’ai donc pas la compétence requise pour dire si les granules homéopathiques sont efficaces ou pas, et à ce titre méritent ou pas d’être remboursées par la sécurité sociale !
Je remarquerai simplement que l’argument « biblique » que j’évoquais ci-dessus nous interdirait de nous faire vacciner… puisque le principe du vaccin est de nous inoculer une souche microbienne affaiblie afin de réveiller nos défenses immunitaires contre la même souche, à l’état virulent. Jugeons plutôt l’arbre à ses fruits (Matthieu 12,33), comme nous le recommande Jésus (même si c’est dans un autre contexte).
Du reste, quelle que soit la thérapie à laquelle nous aurons recours, n’oublions jamais qu’elle est là pour soigner, mais que c’est Dieu qui guérit. Et c’est pourquoi, tout en ayant recours à la sagesse et à la technique médicale, nous devons lui confier notre santé et tous nos combats contre la maladie.