Il est vrai que les puritains, de part et d’autre de l’Atlantique, ont interdit la célébration de Noël à certains moments du XVIIème siècle, à l’image des colons du Nouveau monde ou d’Oliver Cromwell en Angleterre. De même, il est exact que Calvin, à Genève, a supprimé la célébration de Noël en 1550 ; elle y sera rétablie en 1788.
Pour les premiers hugenots, les protestants français des XVIème et XVIIème siècles, je ne sais ce qu’il en était. Il est vrai que sur une large partie de cette période, ils ont simplement cherché à vivre leur foi en temps de persécution.
Par la suite, XVIIIème et XIXème siècles, devant les excès des célébrations de Noël, y compris dans les lieux de culte, les autorités civiles et religieuses des « pays protestants » ont cherché à encadrer, parfois strictement, la célébration de cette fête, la rendant progressivement presque exclusivement un temps qui se vivait « en famille ».
En matière de pratique de notre foi, la question est : quel sens, au regard de la Bible et de la volonté de Dieu, nos usages et traditions prennent-ils ?