Je prie pour vous, mais vous, de votre côté…

[Voici ce que je donne aux gens qui me demandent de prier pour eux.]

Je prie pour vous
Je m’y engage
Il n’est pas toujours facile d’aider quelqu’un, mais en tant que chrétien, je peux en tout cas m’engager à prier pour vous. Concrètement, cela veut dire porter votre situation devant le Dieu de Jésus-Christ, en demandant qu’il puisse vous apporter un éclairage nouveau pour comprendre ce qui se passe, pour qu’il vous donne aussi de la paix, et que vous puissiez sortir de ce moment de vie en allant aussi bien que possible. Il faut aussi que vous me teniez au courant si les choses évoluaient pour que je puisse orienter ma prière de façon plus précise.
Et, j’espère, pouvoir un jour remercier Dieu pour sa présence dans ce passage.

La part de Dieu et la part de l’humain
Dieu fait bien son travail
Dieu nous a voulus libres, c’est-à-dire qu’il ne décide pas de tout à notre place. Dans la bible, Dieu est présenté plutôt comme le partenaire de l’humanité, qui désire une relation de qualité entre lui et l’humain. Nous avons donc notre part à faire, et Dieu fait la sienne.
Pour dire les choses simplement, nous faisons ce qui est possible ; et Dieu se charge de l’impossible.
Votre situation paraît difficile, inextricable ? Elle ne l’est pas pour Dieu. Le tout est que vous fassiez bien votre part, en ne demandant pas à Dieu des choses que vous pouvez tout à fait faire vous-même.
On rit souvent des enfants qui prient en demandant une bonne note en mathématiques, alors qu’ils feraient mieux de réviser. Mais les adultes font pareil !
Dans votre situation, essayez de bien faire le tri entre ce que vous pouvez assumer et ce qui revient au Seigneur.
Ne vous acharnez pas à tenter de faire des choses impossibles alors qu’il y a peut-être d’autres choses possibles que vous n’avez pas encore essayées.
Et demandez conseil, à de vraies personnes de confiance, ou au Seigneur lui-même.

De bonnes résolutions ?
Il faut tenir vraiment ferme
Je ne peux pas me sortir d’une situation tant que je n’ai pas vraiment décidé qu’il fallait que je m’en sorte. Avez-vous vraiment pris cette décision fermement ?
Après cela, il faut aussi pouvoir tenir ferme, car les bonnes résolutions du style de celles qu’on prend en début d’année, on connaît ce qui leur arrive après quelques jours ou quelques semaines…

Demandez et l’on vous donnera
Espérer contre toute vraisemblance
Ce que je crois, à la suite de Jésus-Christ, c’est que nous ne tombons jamais à un niveau qui soit tellement bas que la main de Dieu ne soit pas apte à venir nous y chercher, pour nous relever.
« Demandez, et l’on vous donnera », dit Jésus. Il y a donc un pas à franchir entre espérer et demander. J’espère dans mon cœur et dans ma pensée. Je demande dans ma prière. En demandant à Dieu, je marque ma confiance dans sa bénédiction, dans sa tendresse de Père aimant.
Quelqu’un a dit : « Il y a ceux qui espèrent peu, qui demandent peu, et qui reçoivent peu. Pourquoi ne pas espérer beaucoup, demander beaucoup et donc, recevoir beaucoup ? »

Soyez précis
Appelons les choses par leur nom
Vous savez que ce n’est pas en cassant son thermomètre que vous ferez baisser votre fièvre. Autrement dit, il faut combattre les problèmes à leur racine et non pas dans leurs apparences et leurs manifestations. Très souvent, un problème en cache un autre. Ou en tout cas, il y a une cause plus profonde qui a amené ce problème. L’avez-vous identifiée ? Cette opération-vérité est parfois difficile à admettre, parce que cela remet en cause beaucoup de choses dans votre vie. Pourtant, on ne soigne pas une maladie grave avec de la tisane. Il faut appeler les choses par leur nom pour pouvoir se battre.

Il n’y a que vous pour remercier
Je peux prier, mais c’est votre part
Quand Dieu répondra à votre attente, il ne répondra pas forcément en vous donnant exactement ce à quoi vous vous attendiez. Il sait ce qui est bon pour vous, et il n’est pas un « distributeur automatique » de bénédictions où il suffirait de glisser une petite prière pour être servi.
Je peux prier pour vous, mais vous êtes le seul, la seule, à pouvoir être reconnaissant(e) envers Dieu pour ce qui vous aura été donné. Le minimum que vous puissiez faire, c’est donc de remercier. C’est votre part. Et peut-être que votre confiance envers Dieu en ressortira grandie ; je l’espère.

Ma prière n’est pas une baguette magique
C’est Dieu qui est souverain
Ne pensez pas que la prière soit une recette magique. Ça se saurait, et tout le monde prierait. Plutôt que de croire à la puissance de la prière, je crois à la puissance de Dieu. C’est pour cela que je prie. Mais c’est lui qui reste celui qui décide. Ne dit-on pas dans la prière du Notre Père : « Que ta volonté soit faite ». C’est donc sa volonté qui est plus forte que ma volonté, plus forte que mon désir et mes rêves. Ce que je crois, c’est que tout concourt au bien de ceux qui placent leur confiance en Dieu.

Une lutte pour choisir la vie
L’humain n’est pas fait pour la mort
Les problèmes, la maladie, les épreuves sont toujours pour nous difficiles car ils évoquent d’une façon ou d’une autre la mort, l’ultime limite de notre vie.
Depuis très longtemps, Dieu essaye de faire comprendre à l’humain qu’il est fait pour la vie et non pas pour la mort. Il l’a montré de façon spectaculaire en ne permettant pas que la mort ait le dernier mot dans la vie de Jésus.
Nos combats de tous les jours sont un écho à cette victoire de la vie sur la mort qu’a connue Jésus-Christ. Dieu met devant nous ce qui fait vivre et ce qui fait mourir, et il nous conseille de toute sa force de choisir la vie. Toujours la vie.

Author: Gilles Boucomont

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