Effectivement, la dureté de la vie semble être un paramètre quelque peu inévitable, un peu comme les accidents climatiques, les rhumes hivernaux, et autres contrariétés plus graves.
Peut-être nous faut-il relire les versets 7 à 9 du psaume 4 :
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! Tu mets dans mon coeur plus de joie que toutes leurs vendanges et leurs moissons. Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.
Psaume 4,7-9
Dans ce texte, c’est bien bonheur et joie qui sont articulés.
Pour moi le bonheur est quelque chose de psychique, de ressenti, tandis que la joie est quelque chose de plus spirituel, moins émotionnel, plus profond dans notre être.
Dans l’âme (psychique), il y a des allers et venues des larmes au rire, de l’angoisse à la confiance, etc. Dans l’esprit, il peut y avoir un positionnement de l’ordre du choix, un peu comme David dans les psaume, qui choisit de ne pas larmoyer quand il dit au psaume 103 : « Mon âme [maintenant], bénis l’Eternel ! ». Bref, par la foi nous choisissons la joie de l’esprit, tandis que bonheur et malheur sont plus subis dans notre âme.