A Caïn qui fut le premier meurtrier, il a été expliqué : « Si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » (Genèse 4:7)
Le péché, c’est ce qui nous coupe de Dieu par nos actions, quand nous faisons quelque chose dont Dieu a pourtant bien explicité qu’il ne fallait pas le faire. Les Dix commandements (Exode 20 ou Deutéronome 5) sont là pour nous dire de façon mémorisable quelles sont les zones à risque dans la désobéissance et le péché.
Jésus a été plus loin. Il a souhaité dans son Sermon sur la montagne (Matthieu 5) nous faire aller du péché comportemental au péché en parole : il a dit que si on insultait quelqu’un, qu’on le traitait d’imbécile, c’est comme si on l’avait tué, et donc on avait à subir la peine d’un meurtrier.
Et il a été encore plus loin. Puisque dans le même passage, il parle non plus du péché en actes, ni du péché en paroles, mais du péché en pensée : celui qui pense à coucher avec la femme de son prochain est adultère comme s’il avait couché avec elle physiquement.
Le péché nous sépare donc de Dieu, que ce soit parce que notre corps a fait quelque chose de mauvais, notre parole a créer un désordre dans la création, ou nos pensées ont été vraiment injustes.
Dans les deux langues bibliques (hébreu et grec), le mot péché se dit par un terme qui évoque le fait de louper une cible. Dieu avait donné un objectif, nous avons loupé la cible.