Attention ! Satan aime autant la tiédeur des chrétiens dans le bon combat, que l’embrasement de ceux-ci pour la vanité… Avant de causer politique : calmons-nous (moi y compris) ! Il n’est pas juste que ce sujet ait autorité sur nous au point de nous exciter au delà de la mesure. La colère qui a de justes motifs n’est pas sainte pour autant : le fruit de l’Esprit consiste aussi en douceur et en patience.
Oui, il y a des manipulateurs de la foi qui l’utilisent pour justifier l’inacceptable. Mais rien de nouveau sous le soleil. C’est un trait classique du faux prophétisme souvent prisé par les religieux proches du pouvoir… A l’époque de Jésus, le pouvoir religieux (les sadducéens) avaient pactisé avec le colonisateur romain pour garder un semblant de contrôle sur la nation juive. Les raisons humaines de la crucifixion du Messie proviennent de cette collusion entre Caïphe et Ponce Pilate. Mais à la même époque, il y avait aussi des terroristes appelé zélotes (on en retrouve parmi les disciples de Jésus) qui formaient une coalition meurtrière contre les pouvoirs religieux et politiques… Entre ces deux courants, il y avait le ventre mou du peuple, apathique et dépassé par ces enjeux, ils forment les bataillons des esclaves volontaires.
Tant qu’on a pas vu que l’histoire des hommes est déjà décrite dans la Bible, on passe à côté du bon diagnostic et de la bonne réponse : Jésus. Les faux prophètes du progressisme, les colériques « anti-chrétiens de gauche » et les chrétiens mous sans convictions sont tous ensemble les pantins de Satan dans l’histoire humaine. La liberté à cet égard est extrêmement difficile et le chemin du Christ est étroit : porter du fruit pour les nations, devant les peuples et les empereurs sans jamais se perdre dans le monde et brader la paix, la joie et l’amour que Dieu nous a chèrement acquis.