Chaque chrétien né de nouveau se pose cette question car nous restons des pécheurs même après la régénération. Pourtant c’est aussi fondamental d’échapper à l’orgueil que d’échapper au doute. Trois choses très concrètes nous mettent dans la bonne direction :
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Progresser dans la connaissance de l’Écriture. C’est l’autorité suprême pour le chrétien, mais bien souvent nous préférons les prédications des pasteurs éloquents, les livres avec des conseils pratiques et des exemples modernes, les témoignages plein d’émotions, les punchlines quotidiennes fortifiantes… Tous ces outils sont aussi l’œuvre de Dieu mais ils ne peuvent pas être considérés comme suffisants et remplacer la connaissance personnelle de la Bible. En effet, dans l’Écriture, il n’y a pas d’enjeux sentimentaux vis-à-vis de nous, pas d’enjeux commerciaux, pas les points aveugles de la culture présente, etc…
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Mettre en pratique la Bible. Il faut se confronter aux exigences évidentes et concrètes de cette Écriture en allant annoncer l’Évangile à des non-chrétiens, prier avec des pauvres et des malades, etc. C’est l’antidote parfait au moralisme parce qu’on ne peut tout simplement pas camper sur nos idées religieuses lorsqu’on est véritablement en relation avec des personnes qui souffrent. Beaucoup de savoir acquis dans l’étude de l’Écriture doit être expérimenté et pratiqué pour devenir notre réalité.
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Prier sans cesse, en particulier durant l’étude de l’Écriture et pendant sa mise en pratique pour demander au Saint-Esprit d’imprimer sa marque en nos cœurs toujours d’avantage. Avec l’expérience, c’est notre vie entière qui prend la configuration du Saint-Esprit et le discernement devient alors de plus en plus évident pour toutes les situations du quotidien.